Depuis 1991, la recherche scientifique a effectué en 20 ans des avancées révolutionnaires en matière d'immunologie. Elle se dirige maintenant vers des progrès sans précédent dans la lutte contre le VIH. Depuis 1980, date de la découverte du mystérieux virus de l'immuno-déficience humaine (VIH) – à l'époque, le LAV ("lymphadenopathy associated virus"), le Sida (Syndrome de l'immuno-déficience acquise) a ravagé la planète avec des dizaines de millions de décès. Parallèlement, les avancées en matière d'immunologie n'ont jamais été aussi grandes. À tel point que la recherche médicale s'oriente vers une possible éradication progressive de ce rétrovirus. Trente années de lutte qui aboutissent à de nouveaux résultats, prolongeant de manière durable la vie des malades et permettant aujourd'hui une procréation bien contrôlée et fiable. Maintenu dans une charge virale indétectable avec un bon compte de CD4, il permet aujourd'hui de vivre toute sa vie. Cependant, les traitements restent encore lourds et demandent une observance absolue. L'histoire vers des progrès de la science continue. En 1987, la commercialisation en France de l'AZT (un antirétroviral) est une première lueur d'espoir pour les malades. Ce tout premier traitement, aujourd'hui arrêté en raison des effets secondaires douloureux, engagea, en 1990, les essais cliniques vers les trithérapies. Kaletra,Truvada, Sustiva, etc., sont aujourd'hui des médicaments perfectionnés, sous blister (une coque de plastique transparente ne nécessitant plus le stockage des médicaments au frigo) et mieux dosés, avec des effets secondaires minorés, à condition de respecter strictement les règles d'observance et d'hygiène de vie. Atripla, Quad... derniers nés des molécules "deux, voire quatre en un", offrent un confort récent, et illustrent les progrès dans la modernisation et la simplification des traitements. Mais la maladie ne se guérit toujours pas. Dans une perspective de soigner définitivement les séropositifs et faire reculer le Sida dans le monde, les grands chercheurs, financés par des firmes ou des laboratoires, ont engagé une concurrence effrénée. Des laboratoires thaïlandais, en partenariat avec les laboratoires de l'Institut Pasteur en France, ont tenté en 2009 un tout premier vaccin mais qui reste très largement à optimiser. En 2010, l'Afssaps a donné son feu vert : la société InnaVirVax vient de commencer à tester à l'hôpital Cochin et à la Pitié-Salpêtrière son vaccin thérapeutique Vac3S contre le sida sur 24 patients. Ce vaccin ne vise pas à protéger les individus sains du virus VIH, mais à aider ceux qui ont déjà été infectés à mieux s'en défendre. Par ailleurs, les nouvelles recherches actuelles menées en France et aux Etats-Unis, essais par injection dans les réservoirs, - ces fameux sanctuaires de l'organisme humain dans lequel le rétrovirus se retranche contre les traitements qui ne peuvent l'atteindre dans ces zones -, sont des voies possibles vers l'éradication. L'idée également d'irradier, dans un but thérapeutique, les patients infectés par le VIH refait surface, à travers l'administration de radiophosphore 32... Source : site médical RuJuRsMZ8Hs Depuis 1991, la recherche scientifique a effectué en 20 ans des avancées révolutionnaires en matière d'immunologie. Elle se dirige maintenant vers des progrès sans précédent dans la lutte contre le VIH. Depuis 1980, date de la découverte du mystérieux virus de l'immuno-déficience humaine (VIH) – à l'époque, le LAV ("lymphadenopathy associated virus"), le Sida (Syndrome de l'immuno-déficience acquise) a ravagé la planète avec des dizaines de millions de décès. Parallèlement, les avancées en matière d'immunologie n'ont jamais été aussi grandes. À tel point que la recherche médicale s'oriente vers une possible éradication progressive de ce rétrovirus. Trente années de lutte qui aboutissent à de nouveaux résultats, prolongeant de manière durable la vie des malades et permettant aujourd'hui une procréation bien contrôlée et fiable. Maintenu dans une charge virale indétectable avec un bon compte de CD4, il permet aujourd'hui de vivre toute sa vie. Cependant, les traitements restent encore lourds et demandent une observance absolue. L'histoire vers des progrès de la science continue. En 1987, la commercialisation en France de l'AZT (un antirétroviral) est une première lueur d'espoir pour les malades. Ce tout premier traitement, aujourd'hui arrêté en raison des effets secondaires douloureux, engagea, en 1990, les essais cliniques vers les trithérapies. Kaletra,Truvada, Sustiva, etc., sont aujourd'hui des médicaments perfectionnés, sous blister (une coque de plastique transparente ne nécessitant plus le stockage des médicaments au frigo) et mieux dosés, avec des effets secondaires minorés, à condition de respecter strictement les règles d'observance et d'hygiène de vie. Atripla, Quad... derniers nés des molécules "deux, voire quatre en un", offrent un confort récent, et illustrent les progrès dans la modernisation et la simplification des traitements. Mais la maladie ne se guérit toujours pas. Dans une perspective de soigner définitivement les séropositifs et faire reculer le Sida dans le monde, les grands chercheurs, financés par des firmes ou des laboratoires, ont engagé une concurrence effrénée. Des laboratoires thaïlandais, en partenariat avec les laboratoires de l'Institut Pasteur en France, ont tenté en 2009 un tout premier vaccin mais qui reste très largement à optimiser. En 2010, l'Afssaps a donné son feu vert : la société InnaVirVax vient de commencer à tester à l'hôpital Cochin et à la Pitié-Salpêtrière son vaccin thérapeutique Vac3S contre le sida sur 24 patients. Ce vaccin ne vise pas à protéger les individus sains du virus VIH, mais à aider ceux qui ont déjà été infectés à mieux s'en défendre. Par ailleurs, les nouvelles recherches actuelles menées en France et aux Etats-Unis, essais par injection dans les réservoirs, - ces fameux sanctuaires de l'organisme humain dans lequel le rétrovirus se retranche contre les traitements qui ne peuvent l'atteindre dans ces zones -, sont des voies possibles vers l'éradication. L'idée également d'irradier, dans un but thérapeutique, les patients infectés par le VIH refait surface, à travers l'administration de radiophosphore 32... Source : site médical RuJuRsMZ8Hs