Près de 80 personnes ont été blessées mardi soir dans des affrontements sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, qui a résonné de coups de feu d'origine indéterminée et d'explosions de cocktails Molotov. Près de 80 personnes ont été blessées mardi soir dans des affrontements sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, qui a résonné de coups de feu d'origine indéterminée et d'explosions de cocktails Molotov. Mohamed El-Baradeï, candidat à la présidentielle et figure du camp libéral, a déclaré que les manifestants hostiles aux militaires qui occupent la place depuis onze jours avaient été attaqués par des "voyous", rapporte Reuters. Selon Mohammed al Saïd, représentant d'un des mouvements à l'origine de l'occupation de la place emblématique du Caire, des jeunes ont tenté de s'infiltrer parmi les manifestants qui demandent le transfert du pouvoir aux civils. La télévision officielle rapporte que les échauffourées ont opposé des vendeurs ambulants à des jeunes manifestants. Sous le règne d'Hosni Moubarak, le terme de "voyou" était fréquemment utilisé pour désigner les éléments favorables au pouvoir qui perturbaient les élections, ou encore ceux qui ont chargé les manifestants à dos de chameau pendant la révolution du Nil qui a conduit au départ de l'ancien raïs le 11 février. Au moins dix coups de feu ont été entendus près du Musée égyptien, non loin du campement des manifestants sur la place Tahrir, où le calme était revenu jeudi dernier grâce à une trêve conclue entre forces de l'ordre et protestataires après cinq jours d'émeutes qui ont fait 42 morts dans tout le pays. Selon Mohamed al Saïd, les manifestants qui campent place Tahrir depuis le 18 novembre pour demander le transfert des pouvoirs aux civils ont mis sur pied un service d'ordre pour "protéger les gens et les familles" des jeunes casseurs. Si la place Tahrir a été le théâtre de violences, la première phase des élections législatives lundi et mardi s'est déroulée dans le calme. Mohamed El-Baradeï, candidat à la présidentielle et figure du camp libéral, a déclaré que les manifestants hostiles aux militaires qui occupent la place depuis onze jours avaient été attaqués par des "voyous", rapporte Reuters. Selon Mohammed al Saïd, représentant d'un des mouvements à l'origine de l'occupation de la place emblématique du Caire, des jeunes ont tenté de s'infiltrer parmi les manifestants qui demandent le transfert du pouvoir aux civils. La télévision officielle rapporte que les échauffourées ont opposé des vendeurs ambulants à des jeunes manifestants. Sous le règne d'Hosni Moubarak, le terme de "voyou" était fréquemment utilisé pour désigner les éléments favorables au pouvoir qui perturbaient les élections, ou encore ceux qui ont chargé les manifestants à dos de chameau pendant la révolution du Nil qui a conduit au départ de l'ancien raïs le 11 février. Au moins dix coups de feu ont été entendus près du Musée égyptien, non loin du campement des manifestants sur la place Tahrir, où le calme était revenu jeudi dernier grâce à une trêve conclue entre forces de l'ordre et protestataires après cinq jours d'émeutes qui ont fait 42 morts dans tout le pays. Selon Mohamed al Saïd, les manifestants qui campent place Tahrir depuis le 18 novembre pour demander le transfert des pouvoirs aux civils ont mis sur pied un service d'ordre pour "protéger les gens et les familles" des jeunes casseurs. Si la place Tahrir a été le théâtre de violences, la première phase des élections législatives lundi et mardi s'est déroulée dans le calme.