Sous l'effet de la hausse des températures de la région, le pergélisol (permafrost en anglais) de l'Arctique, ses sous-sols gelés, est en train de fondre. Un phénomène qui devrait avoir un impact considérable sur le réchauffement climatique, alerte une étude publiée mercredi. L'augmentation des températures dans les régions arctiques engendre la fonte du pergélisol, le sous-sol censé rester gelé toute l'année. Ce sol, baptisé permafrost en anglais, s'étend sur quelque 19 millions de kilomètres carrés. Une surface qui représente environ un cinquième des terres émergées de l'Hémisphère nord, et qui est une immense réserve de carbone organique, constituée des restes des plantes et animaux accumulés depuis des millénaires. C'est "environ quatre fois plus que tout le carbone émis par les activités humaines au cours des temps modernes et le double de ce que contient l'atmosphère actuellement", expliquent des biologistes américains dans une étude publiée par la revue Nature. Enfermée par le gel, cette réserve, qui contiendrait 1.700 milliards de tonnes de carbone, a commencé à se libérer dans l'atmosphère. La fonte du pergélisol entraîne, en effet, la décomposition des organismes microbiens et certains s'échappent déjà. Or ce phénomène n'est pas suffisamment pris en compte par les modèles climatiques qui existent aujourd'hui. Un volume de carbone équivalent à celui de la déforestation L'étude menée par une quarantaine de chercheurs affirme que la quantité de carbone retenue par les sous-sols gelés des terres arctiques représente "plus du triple" des estimations jusqu'alors intégrées à ces modèles. D'après les biologistes qui ont participé à ces travaux, la fonte du permafrost engendrera si elle conserve son rythme actuel, le rejet dans l'atmosphère d'un volume de carbone équivalent à celui dont la déforestation est à l'origine. Son impact sur le réchauffement climatique, lui, sera 2,5 fois plus important, alertent les chercheurs. Cette fonte n'engendre, en effet, pas seulement l'émission de dioxyde de carbone, elle produit également du méthane, un gaz à effet de serre moins persistant mais plus puissant que le CO2.D'ici à cent ans, l'impact potentiel du méthane sur le changement climatique devrait être 25 supérieur à celui du CO2, affirme le réseau Permafrost Carbon Network. L'OMS met en garde contre le retour de la rougeole en Europe L'OMS (Organisation mondiale de la santé) a lancé une mise en garde aux pays européens, où se multiplient les cas de rougeole, ce qui pourrait avoir de sérieuses conséquences sur 'la santé publique et l'économie', dans un communiqué publié vendredi. Dans cette perspective, l'OMS demande à ces pays de prendre des mesures d'urgence pour éviter une explosion des cas de rougeole en 2012 et au-delà. Selon les derniers chiffres disponibles, sur les neuf premiers mois de 2011, il y a eu 26.000 cas de rougeole dans 36 pays d'Europe occidentale, dont plus de 14.000 cas uniquement en France. Ces cas déclarés sont à l'origine de 9 décès, dont 6 en France, ainsi que de 7.288 hospitalisations. Campagne pour la vaccination La rougeole est particulièrement virulente en Europe durant la période février-mai. Outre l'Europe, de nombreux cas de rougeole ont aussi été signalés en République démocratique du Congo en 2011 (plus de 100.000 cas), au Nigeria et en Somalie (plus de 15.000 cas dans chaque pays). La grande majorité des cas signalés en Europe (90% des cas) touche des adolescents et des adultes qui n'ont pas été vaccinés, ou dont la vaccination n'était pas à jour. En France, ajoute l'OMS, une vaste campagne de communication au niveau national a été lancée en octobre pour rappeler la nécessité de se faire vacciner contre la rougeole. Sous l'effet de la hausse des températures de la région, le pergélisol (permafrost en anglais) de l'Arctique, ses sous-sols gelés, est en train de fondre. Un phénomène qui devrait avoir un impact considérable sur le réchauffement climatique, alerte une étude publiée mercredi. L'augmentation des températures dans les régions arctiques engendre la fonte du pergélisol, le sous-sol censé rester gelé toute l'année. Ce sol, baptisé permafrost en anglais, s'étend sur quelque 19 millions de kilomètres carrés. Une surface qui représente environ un cinquième des terres émergées de l'Hémisphère nord, et qui est une immense réserve de carbone organique, constituée des restes des plantes et animaux accumulés depuis des millénaires. C'est "environ quatre fois plus que tout le carbone émis par les activités humaines au cours des temps modernes et le double de ce que contient l'atmosphère actuellement", expliquent des biologistes américains dans une étude publiée par la revue Nature. Enfermée par le gel, cette réserve, qui contiendrait 1.700 milliards de tonnes de carbone, a commencé à se libérer dans l'atmosphère. La fonte du pergélisol entraîne, en effet, la décomposition des organismes microbiens et certains s'échappent déjà. Or ce phénomène n'est pas suffisamment pris en compte par les modèles climatiques qui existent aujourd'hui. Un volume de carbone équivalent à celui de la déforestation L'étude menée par une quarantaine de chercheurs affirme que la quantité de carbone retenue par les sous-sols gelés des terres arctiques représente "plus du triple" des estimations jusqu'alors intégrées à ces modèles. D'après les biologistes qui ont participé à ces travaux, la fonte du permafrost engendrera si elle conserve son rythme actuel, le rejet dans l'atmosphère d'un volume de carbone équivalent à celui dont la déforestation est à l'origine. Son impact sur le réchauffement climatique, lui, sera 2,5 fois plus important, alertent les chercheurs. Cette fonte n'engendre, en effet, pas seulement l'émission de dioxyde de carbone, elle produit également du méthane, un gaz à effet de serre moins persistant mais plus puissant que le CO2.D'ici à cent ans, l'impact potentiel du méthane sur le changement climatique devrait être 25 supérieur à celui du CO2, affirme le réseau Permafrost Carbon Network. L'OMS met en garde contre le retour de la rougeole en Europe L'OMS (Organisation mondiale de la santé) a lancé une mise en garde aux pays européens, où se multiplient les cas de rougeole, ce qui pourrait avoir de sérieuses conséquences sur 'la santé publique et l'économie', dans un communiqué publié vendredi. Dans cette perspective, l'OMS demande à ces pays de prendre des mesures d'urgence pour éviter une explosion des cas de rougeole en 2012 et au-delà. Selon les derniers chiffres disponibles, sur les neuf premiers mois de 2011, il y a eu 26.000 cas de rougeole dans 36 pays d'Europe occidentale, dont plus de 14.000 cas uniquement en France. Ces cas déclarés sont à l'origine de 9 décès, dont 6 en France, ainsi que de 7.288 hospitalisations. Campagne pour la vaccination La rougeole est particulièrement virulente en Europe durant la période février-mai. Outre l'Europe, de nombreux cas de rougeole ont aussi été signalés en République démocratique du Congo en 2011 (plus de 100.000 cas), au Nigeria et en Somalie (plus de 15.000 cas dans chaque pays). La grande majorité des cas signalés en Europe (90% des cas) touche des adolescents et des adultes qui n'ont pas été vaccinés, ou dont la vaccination n'était pas à jour. En France, ajoute l'OMS, une vaste campagne de communication au niveau national a été lancée en octobre pour rappeler la nécessité de se faire vacciner contre la rougeole.