Le groupe Sonatrach va reprendre la totalité des actions de son partenaire australien GMA-ressources dans l'entreprise Enor, l'exploitant de la mine d'or de Tirek-Amesmessa de Tamanrasset, a déclaré, hier, à Doha le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi qui participe au 20e Congrès mondial du pétrole. Le groupe Sonatrach va reprendre la totalité des actions de son partenaire australien GMA-ressources dans l'entreprise Enor, l'exploitant de la mine d'or de Tirek-Amesmessa de Tamanrasset, a déclaré, hier, à Doha le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi qui participe au 20e Congrès mondial du pétrole. Au centre d'une affaire pour le moins douteuse, GMA avait annoncé à la mi-octobre dernier sa décision de se retirer de l'entreprise Enor, où il détenait 52% des actions. Le groupe australien avait alors révélé qu'il n'était pas en mesure de faire face aux coûts élevés du développement de la mine. Selon ses dirigeants, GMA avait investi 33 millions d'euros dans la mine d'Amesmessa sans pour autant amortir ses investissements et qu'il ne pouvait pas en tout état de cause augmenter malgré l'importante hausse des prix de l'or sur les marchés internationaux. Il faut savoir qu'en 2007, l'ex-P-dg de Gma resources et Enor, Douglas Perkins avait déclaré à la presse qu'Enor avait découvert le plus grand gisement d'or d'Afrique après celui du Congo, et que ce gisement à ciel ouvert de la mine d'Amesmessa, allait produire plus de trois tonnes d'or par mois. Ce chiffre était-il fantaisiste et dans quel but l'ex-directeur de GMA ressources avait-il placé la barre aussi haut ? En tout état de cause, la production de la mine d'or d'Amessmessa a été en deçà des ambitions de Douglas Perkins. La production d'or de l'année 2010 a été une véritable catastrophe. Au lieu d'une production prévisionnelle de 1.800 kg, pas plus de 700 kg n'a été produite. La chute de production s'est accentuée pour n'atteindre en janvier 2011 que 40 kg et février 2011, 30 kg. Il reste que la reprise de GMA ressources par Sonatrach reste problématique. « La reprise des actions va s'effectuer une fois que les engagements contractuels auront été respectés » a assuré le ministre qui estime, nonobstant les affirmations de GMA, que le gisement est rentable et « l'est toujours ». Le ministre reproche aux responsables de GMA un manque de savoir-faire, cause selon lui des déboires du groupe australien à Amesmessa. « La méthode d'exploitation choisie et développée par GMA pour l'exploitation de la mine n'était pas la meilleure, GMA ne pouvait pas aller loin avec cette méthode, c'est pour cette raison qu'il s'est retrouvé dans une impasse », a précisé le ministre qui n'écarte pas le recours à un partenaire étranger pour développer la mine. Le ministre a fait savoir que Sonatrach « va reprendre le travail depuis son début en élaborant de nouvelles études de développement de la mine. Nous allons le faire selon nos moyens mais probablement à travers un partenariat avec de grandes sociétés ». « Des sociétés juniors, comme GMA, on n'en veut plus, il nous faut des sociétés qui ont l'expérience, les financements et les moyens techniques nécessaires. C'est un projet, situé dans des régions difficiles, et qui nécessite beaucoup d'investissements et d'expertise », a noté Youcef Yousfi. Les Qataris remplaceront-ils les Australiens dans l'exploitation de la mine d'or d'Amesmessa. La piste qatarie se précise. L'annonce de la reprise par Sonatrach des actions de GMA-resssources, faite à partir de Doha, n'est pas fortuite. Le Qatar Mining est sur les rangs et pourrait bien reprendre les mines d'or de Tirek et d'Amesmessa. L'entreprise a signé, il y a une dizaine de jours, un mémorandum d'entente pour la coopération dans le secteur minier avec la société Manadjim El Djazaïr (Manal) qui offre la possibilité de créer une société mixte pour la recherche et l'exploration de l'or au niveau des deux sites de Tirek et Amesmessa à Tamanrasset. Au centre d'une affaire pour le moins douteuse, GMA avait annoncé à la mi-octobre dernier sa décision de se retirer de l'entreprise Enor, où il détenait 52% des actions. Le groupe australien avait alors révélé qu'il n'était pas en mesure de faire face aux coûts élevés du développement de la mine. Selon ses dirigeants, GMA avait investi 33 millions d'euros dans la mine d'Amesmessa sans pour autant amortir ses investissements et qu'il ne pouvait pas en tout état de cause augmenter malgré l'importante hausse des prix de l'or sur les marchés internationaux. Il faut savoir qu'en 2007, l'ex-P-dg de Gma resources et Enor, Douglas Perkins avait déclaré à la presse qu'Enor avait découvert le plus grand gisement d'or d'Afrique après celui du Congo, et que ce gisement à ciel ouvert de la mine d'Amesmessa, allait produire plus de trois tonnes d'or par mois. Ce chiffre était-il fantaisiste et dans quel but l'ex-directeur de GMA ressources avait-il placé la barre aussi haut ? En tout état de cause, la production de la mine d'or d'Amessmessa a été en deçà des ambitions de Douglas Perkins. La production d'or de l'année 2010 a été une véritable catastrophe. Au lieu d'une production prévisionnelle de 1.800 kg, pas plus de 700 kg n'a été produite. La chute de production s'est accentuée pour n'atteindre en janvier 2011 que 40 kg et février 2011, 30 kg. Il reste que la reprise de GMA ressources par Sonatrach reste problématique. « La reprise des actions va s'effectuer une fois que les engagements contractuels auront été respectés » a assuré le ministre qui estime, nonobstant les affirmations de GMA, que le gisement est rentable et « l'est toujours ». Le ministre reproche aux responsables de GMA un manque de savoir-faire, cause selon lui des déboires du groupe australien à Amesmessa. « La méthode d'exploitation choisie et développée par GMA pour l'exploitation de la mine n'était pas la meilleure, GMA ne pouvait pas aller loin avec cette méthode, c'est pour cette raison qu'il s'est retrouvé dans une impasse », a précisé le ministre qui n'écarte pas le recours à un partenaire étranger pour développer la mine. Le ministre a fait savoir que Sonatrach « va reprendre le travail depuis son début en élaborant de nouvelles études de développement de la mine. Nous allons le faire selon nos moyens mais probablement à travers un partenariat avec de grandes sociétés ». « Des sociétés juniors, comme GMA, on n'en veut plus, il nous faut des sociétés qui ont l'expérience, les financements et les moyens techniques nécessaires. C'est un projet, situé dans des régions difficiles, et qui nécessite beaucoup d'investissements et d'expertise », a noté Youcef Yousfi. Les Qataris remplaceront-ils les Australiens dans l'exploitation de la mine d'or d'Amesmessa. La piste qatarie se précise. L'annonce de la reprise par Sonatrach des actions de GMA-resssources, faite à partir de Doha, n'est pas fortuite. Le Qatar Mining est sur les rangs et pourrait bien reprendre les mines d'or de Tirek et d'Amesmessa. L'entreprise a signé, il y a une dizaine de jours, un mémorandum d'entente pour la coopération dans le secteur minier avec la société Manadjim El Djazaïr (Manal) qui offre la possibilité de créer une société mixte pour la recherche et l'exploration de l'or au niveau des deux sites de Tirek et Amesmessa à Tamanrasset.