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Le MSP osera-t-il quitter le gouvernement ?
Si son départ de l'alliance présidentielle semble inéluctable
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 12 - 2011

Il ne fait plus aucun doute que le Mouvement de la société pour la paix (MSP) mettra à exécution sa menace de retrait de l'Alliance présidentielle.
Il ne fait plus aucun doute que le Mouvement de la société pour la paix (MSP) mettra à exécution sa menace de retrait de l'Alliance présidentielle.
Une menace qu'il ne cesse de brandir depuis des mois et qui a pris, ces derniers jours, une autre dimension avec la multiplication de déclarations dans ce sens. Mais pas seulement. Car avant-hier le MSP a franchi un palier supplémentaire et non des moindres en direction de cette éventualité qui semble de plus en plus inéluctable. En effet le mouvement que préside Bouguerra Soltani, en votant contre le projet de loi organique relatif aux partis politiques, est carrément passé dans l'opposition. C'était un véritable coup de théâtre à l'APN. Cette attitude du MSP, qui s'est ainsi frontalement opposé à un projet du gouvernement a surpris plus d'un observateur tout en révélant en même temps l'étendue de la volonté de ce mouvement de rompre définitivement les amarres avec ses deux alliés au sein de l'Alliance, à savoir le FLN et le RND. Ces deux partis, qui ont depuis quelques mois déjà compris que leur allié a pris ses distances, ont contracté de nouvelles alliances au sein de l'Assemblée populaire nationale. Pour s'assurer de la majorité absolue lors de l'adoption des projets de lois initiés dans le cadre des réformes politiques et être à l'abri de toute éventuelle surprise, le FLN et le RND , ont en effet contracté une alliance avec le groupe parlementaire des indépendants. Ils n'ont dès lors plus eu besoin des voix des députés du MSP lequel, s'il s'est abstenu de voter lors des trois premiers projets relatifs aux élections, à la représentativité des femmes dans les assemblées élues et les cas d'incompatibilité avec le mandat du parlementaire, a décidé avant-hier de radicaliser sa position en optant carrément pour l'opposition. D'ou son votre négatif. Un vote qui se répétera la semaine prochaine lors de l'adoption des deux derniers projets entrant dans le cadre des réformes, ceux relatifs à l'information et aux associations en l'occurrence. Le groupe parlementaire du MSP a justifié cette position par « le dévoiement » des réformes de leurs objectifs en les plongeant uniquement dans des aspects techniques. Aussi, le groupe parlementaire du MSP a lancé un appel aux concernés, à prendre toutes leurs responsabilités en vue de sauver les réformes. Dans ce processus qui doit logiquement aboutir, dans quelques semaines, au retrait de l'Alliance presidentielle le MSP est passé par plusieurs étapes. Lundi dernier le bureau national du mouvement a lancé un pressant appel au président de la République « pour sauver les réformes politiques en les soumettant à un référendum populaire pour redonner confiance à ceux qui attendent de voir ces réformes porter leurs fruits et influer positivement sur la paix et le développement national ». Peu auparavant il a, à maintes reprises, accusé le FLN et le RND d'être à l'origine de ce qu'il a considéré comme un « hold up » alors que le peuple algérien nourrissait beaucoup d'espoir par rapport à ces réformes. En vérité ce changement de cap du MSP a été entamé dès le début des évènements qui ont secoué plusieurs pays arabes et qui ont abouti, en Tunisie, au Maroc d'abord et en Egypte ensuite, au succès électoraux des islamistes. Au mois de juillet dernier le conseil consultatif du mouvement a longuement débattu de l'option de retrait de l'Alliance ; mais a reporté sa décision à la prochaine session qui aura lieu avant la fin du mois en cours tout en la liant au succès ou non des réformes. Maintenant que le MSP vient de décréter que les réformes ont été un échec, l'option de retrait, comme le prédisent les observateurs, coule de source. A quelques mois des élections législatives le MSP compte, avec son plus que probable retrait, se refaire une nouvelle santé, puisque son image de marque auprès de l'électorat islamiste a été ternie par son appartenance à l'Alliance présidentielle. Une alliance qui traverse certainement sa plus mauvaise passe depuis sa création en 2004. Ce d'autant que le dernier sommet qui a vu le FLN prendre le relais de la présidence tournante du RND remonte au 17 décembre 2010, soit presque une année. Aussi s'il est évident que le MSP est partant de l'Alliance presidentielle, d'aucuns s'interrogent si le mouvement va pousser le « courage politique » jusqu'à claquer la porte de la coalition gouvernementale qu'il forme avec le FLN et le RND depuis 1997. Si c'est le cas, même si cette thèse est écartée par la plupart de analystes, l'on pourra alors dire que le MSP s'est vraiment totalement affranchi de tout lien avec le pouvoir et qu'il a effectivement repris son autonomie de décision .
Une menace qu'il ne cesse de brandir depuis des mois et qui a pris, ces derniers jours, une autre dimension avec la multiplication de déclarations dans ce sens. Mais pas seulement. Car avant-hier le MSP a franchi un palier supplémentaire et non des moindres en direction de cette éventualité qui semble de plus en plus inéluctable. En effet le mouvement que préside Bouguerra Soltani, en votant contre le projet de loi organique relatif aux partis politiques, est carrément passé dans l'opposition. C'était un véritable coup de théâtre à l'APN. Cette attitude du MSP, qui s'est ainsi frontalement opposé à un projet du gouvernement a surpris plus d'un observateur tout en révélant en même temps l'étendue de la volonté de ce mouvement de rompre définitivement les amarres avec ses deux alliés au sein de l'Alliance, à savoir le FLN et le RND. Ces deux partis, qui ont depuis quelques mois déjà compris que leur allié a pris ses distances, ont contracté de nouvelles alliances au sein de l'Assemblée populaire nationale. Pour s'assurer de la majorité absolue lors de l'adoption des projets de lois initiés dans le cadre des réformes politiques et être à l'abri de toute éventuelle surprise, le FLN et le RND , ont en effet contracté une alliance avec le groupe parlementaire des indépendants. Ils n'ont dès lors plus eu besoin des voix des députés du MSP lequel, s'il s'est abstenu de voter lors des trois premiers projets relatifs aux élections, à la représentativité des femmes dans les assemblées élues et les cas d'incompatibilité avec le mandat du parlementaire, a décidé avant-hier de radicaliser sa position en optant carrément pour l'opposition. D'ou son votre négatif. Un vote qui se répétera la semaine prochaine lors de l'adoption des deux derniers projets entrant dans le cadre des réformes, ceux relatifs à l'information et aux associations en l'occurrence. Le groupe parlementaire du MSP a justifié cette position par « le dévoiement » des réformes de leurs objectifs en les plongeant uniquement dans des aspects techniques. Aussi, le groupe parlementaire du MSP a lancé un appel aux concernés, à prendre toutes leurs responsabilités en vue de sauver les réformes. Dans ce processus qui doit logiquement aboutir, dans quelques semaines, au retrait de l'Alliance presidentielle le MSP est passé par plusieurs étapes. Lundi dernier le bureau national du mouvement a lancé un pressant appel au président de la République « pour sauver les réformes politiques en les soumettant à un référendum populaire pour redonner confiance à ceux qui attendent de voir ces réformes porter leurs fruits et influer positivement sur la paix et le développement national ». Peu auparavant il a, à maintes reprises, accusé le FLN et le RND d'être à l'origine de ce qu'il a considéré comme un « hold up » alors que le peuple algérien nourrissait beaucoup d'espoir par rapport à ces réformes. En vérité ce changement de cap du MSP a été entamé dès le début des évènements qui ont secoué plusieurs pays arabes et qui ont abouti, en Tunisie, au Maroc d'abord et en Egypte ensuite, au succès électoraux des islamistes. Au mois de juillet dernier le conseil consultatif du mouvement a longuement débattu de l'option de retrait de l'Alliance ; mais a reporté sa décision à la prochaine session qui aura lieu avant la fin du mois en cours tout en la liant au succès ou non des réformes. Maintenant que le MSP vient de décréter que les réformes ont été un échec, l'option de retrait, comme le prédisent les observateurs, coule de source. A quelques mois des élections législatives le MSP compte, avec son plus que probable retrait, se refaire une nouvelle santé, puisque son image de marque auprès de l'électorat islamiste a été ternie par son appartenance à l'Alliance présidentielle. Une alliance qui traverse certainement sa plus mauvaise passe depuis sa création en 2004. Ce d'autant que le dernier sommet qui a vu le FLN prendre le relais de la présidence tournante du RND remonte au 17 décembre 2010, soit presque une année. Aussi s'il est évident que le MSP est partant de l'Alliance presidentielle, d'aucuns s'interrogent si le mouvement va pousser le « courage politique » jusqu'à claquer la porte de la coalition gouvernementale qu'il forme avec le FLN et le RND depuis 1997. Si c'est le cas, même si cette thèse est écartée par la plupart de analystes, l'on pourra alors dire que le MSP s'est vraiment totalement affranchi de tout lien avec le pouvoir et qu'il a effectivement repris son autonomie de décision .


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