Rien ne va plus au sein de l'alliance présidentielle tant les divergences sont devenues monnaie courante. Les trois partis politiques formant ce bloc, à savoir le FLN, le RND et le MSP, n'arrivent plus à accorder leurs violons. Ces divergences, qui sont un secret de polichinelle, sont désormais étalées sur la place publique puisque les responsables des trois partis n'hésitent plus à adresser des critiques à leurs alliés. De manière ouverte ou voilée, ces attaques, qui tournent essentiellement autour des réformes politiques initiées par le président de la République, sont allées se multipliant ces deniers temps. D'ailleurs, pas plus tard qu'hier, l'hémicycle de l'APN a connu un épisode de cette «guéguerre» larvée qui oppose les membres de l'alliance présidentielle. En effet, le porte-parole du RND, Miloud Chorfi, qui assume aussi la charge de chef de groupe parlementaire de ce parti politique, a fait clairement allusion, hier, à cette guéguerre. «Au RND, nous avons été interpellés par certaines interventions de certains partis de l'alliance présidentielle», a-t-il, en effet, indiqué lors de son intervention devant l'APN au débat portant sur le projet de loi de finances 2012. Miloud Chorfi, qui intervenait en sa qualité de chef du groupe parlementaire du RND, a, ensuite, posé une question lourde de sens : «Est-ce que ces interventions sont juste l'expression d'une surenchère politique ou des prémices d'un divorce à l'horizon ?». Chorfi, qui a fait cette déclaration juste après avoir terminé la lecture de son intervention devant ses pairs, fait donc explicitement référence aux deux autres partis de l'alliance, et notamment le FLN. Décidément, c'est la démarche de l'ex-parti unique qui semble troubler ses alliés au sein de l'alliance présidentielle, puisque même le MSP n'a pas manqué d'égratigner le parti d'Abdelaziz Belkhadem. «Il y'a des partis qui veulent détourner les reformes politiques et les vider de leurs substances» a, en effet, indiqué, à ce titre , le chef du groupe parlementaire de ce mouvement islamiste, Naâmane Laouar, dans son intervention. Ce membre du bureau politique du MSP n'a pas cité ces partis, mais les présents ont vite compris que c'est le FLN qui est visé par ces propos. Ce, d'autant que la veille, c'est-à-dire samedi, le président du mouvement, Aboudjerra Soltani, a explicitement demandé au président de la République d'ouvrir une enquête pour identifier la partie qui a été à l'origine de l'annulation de l'alinea d'un article du projet du code électoral qui obligeait les ministres à démissionner trois mois avant toute élection s'ils veulent présenter leur candidature. Le FLN, qui a estimé que cette disposition tendant à obliger les ministre à démissionner trois mois avant les élections le visait directement, a, alors, actionné ses députés au niveau de la commission des affaires juridiques de l'APN en vue de faire barrage à cette disposition énoncée dans l'article 93, en l'annulant carrément, ce qui fut fait, d'ailleurs, soulevant ainsi l'ire du MSP, notamment qui, lui, était favorable au maintien de cette disposition. Abdelaziz Belkhadem avait, pour rappel, déclaré il y‘a quelques jours, que cette disposition n'a pas été débattue au niveau du Conseil des ministres. D'où son opposition et celle, par ricochet, de son parti. Un autre projet de loi relatif à l'élargissement de la représentativité de femmes au sein des assemblées élues a été source de divergence au sein de l'alliance présidentielle. En effet, contrairement au RND, le FLN s'est opposé au quota de 30% attribué aux femmes par le projet de loi en question. Majoritaire au sein de la commission des affaires juridiques, le vieux parti a ramené ce taux à seulement 20% alors que le RND plaide ouvertement pour le maintien du quota initial. Ahmed Ouyahia, le secrétaire général du RND, a instruit les députés du parti pour voter les projets de loi élaborés par le gouvernement sans y introduire d'amendments. C'est dire combien les réformes politiques sont en train d'attiser les divergences au sein de l'alliance présidentielle. Des divergences qui pourraient même provoquer l'implosion de ce groupe politique, car, la déclaration de Miloud Chorfi qui intervient au lendemain d'une réunion du bureau national du RND, est vraiment lourde de sens. Rien ne va plus au sein de l'alliance présidentielle tant les divergences sont devenues monnaie courante. Les trois partis politiques formant ce bloc, à savoir le FLN, le RND et le MSP, n'arrivent plus à accorder leurs violons. Ces divergences, qui sont un secret de polichinelle, sont désormais étalées sur la place publique puisque les responsables des trois partis n'hésitent plus à adresser des critiques à leurs alliés. De manière ouverte ou voilée, ces attaques, qui tournent essentiellement autour des réformes politiques initiées par le président de la République, sont allées se multipliant ces deniers temps. D'ailleurs, pas plus tard qu'hier, l'hémicycle de l'APN a connu un épisode de cette «guéguerre» larvée qui oppose les membres de l'alliance présidentielle. En effet, le porte-parole du RND, Miloud Chorfi, qui assume aussi la charge de chef de groupe parlementaire de ce parti politique, a fait clairement allusion, hier, à cette guéguerre. «Au RND, nous avons été interpellés par certaines interventions de certains partis de l'alliance présidentielle», a-t-il, en effet, indiqué lors de son intervention devant l'APN au débat portant sur le projet de loi de finances 2012. Miloud Chorfi, qui intervenait en sa qualité de chef du groupe parlementaire du RND, a, ensuite, posé une question lourde de sens : «Est-ce que ces interventions sont juste l'expression d'une surenchère politique ou des prémices d'un divorce à l'horizon ?». Chorfi, qui a fait cette déclaration juste après avoir terminé la lecture de son intervention devant ses pairs, fait donc explicitement référence aux deux autres partis de l'alliance, et notamment le FLN. Décidément, c'est la démarche de l'ex-parti unique qui semble troubler ses alliés au sein de l'alliance présidentielle, puisque même le MSP n'a pas manqué d'égratigner le parti d'Abdelaziz Belkhadem. «Il y'a des partis qui veulent détourner les reformes politiques et les vider de leurs substances» a, en effet, indiqué, à ce titre , le chef du groupe parlementaire de ce mouvement islamiste, Naâmane Laouar, dans son intervention. Ce membre du bureau politique du MSP n'a pas cité ces partis, mais les présents ont vite compris que c'est le FLN qui est visé par ces propos. Ce, d'autant que la veille, c'est-à-dire samedi, le président du mouvement, Aboudjerra Soltani, a explicitement demandé au président de la République d'ouvrir une enquête pour identifier la partie qui a été à l'origine de l'annulation de l'alinea d'un article du projet du code électoral qui obligeait les ministres à démissionner trois mois avant toute élection s'ils veulent présenter leur candidature. Le FLN, qui a estimé que cette disposition tendant à obliger les ministre à démissionner trois mois avant les élections le visait directement, a, alors, actionné ses députés au niveau de la commission des affaires juridiques de l'APN en vue de faire barrage à cette disposition énoncée dans l'article 93, en l'annulant carrément, ce qui fut fait, d'ailleurs, soulevant ainsi l'ire du MSP, notamment qui, lui, était favorable au maintien de cette disposition. Abdelaziz Belkhadem avait, pour rappel, déclaré il y‘a quelques jours, que cette disposition n'a pas été débattue au niveau du Conseil des ministres. D'où son opposition et celle, par ricochet, de son parti. Un autre projet de loi relatif à l'élargissement de la représentativité de femmes au sein des assemblées élues a été source de divergence au sein de l'alliance présidentielle. En effet, contrairement au RND, le FLN s'est opposé au quota de 30% attribué aux femmes par le projet de loi en question. Majoritaire au sein de la commission des affaires juridiques, le vieux parti a ramené ce taux à seulement 20% alors que le RND plaide ouvertement pour le maintien du quota initial. Ahmed Ouyahia, le secrétaire général du RND, a instruit les députés du parti pour voter les projets de loi élaborés par le gouvernement sans y introduire d'amendments. C'est dire combien les réformes politiques sont en train d'attiser les divergences au sein de l'alliance présidentielle. Des divergences qui pourraient même provoquer l'implosion de ce groupe politique, car, la déclaration de Miloud Chorfi qui intervient au lendemain d'une réunion du bureau national du RND, est vraiment lourde de sens.