Les autorités marocaines multiplient les appels à un rapprochement avec Alger et à l'ouverture des frontières terrestres entre les deux pays. Les beaux discours se suivent et se ressemblent. Vendredi dernier c'est le nouveau chef du gouvernement marocain, l'islamiste Abdelilah Benkirane, de lancer un appel à un rapprochement avec l'Algérie, susceptible selon lui, de « résoudre » le problème du Sahara occidental. « Si nos différends avec l'Algérie sont réglés avec l'ouverture des frontières, le problème du Sahara sera résolu. La fraternité avec l'Algérie résoudra tous les problèmes », a déclaré M. Benkirane lors d'une rencontre avec des journalistes à Rabat. Ce discours d'ouverture ou de réconciliation à l'égard de l'Algérie n'est pas le premier ces derniers mois. Le discours du nouveau chef du gouvernement n'est pas nouveau. A première vue, rien ne permet de voir une évolution dans les positions des autorités marocaines à l'égard de l'Algérie. Le gouvernement de Sa Majesté lie le devenir des relations algéro-marocaines à l'ouverture des frontières terrestres fermées depuis, rappelons-le, l'été 1994, à la suite d'accusations marocaines imputant aux services algériens un attentat à Marrakech revendiqué par des islamistes. Abdelilah Benkirane estime toutefois que « la fraternité » avec l'Algérie résoudra tous les problèmes. Et il nourrit les mêmes sentiments pour le Polisario. « Les gens du Polisario ont fait leurs études avec nous, au Maroc. Ils savent qu'ils sont des Marocains comme nous. Nous sommes un seul peuple, celui du Maghreb arabe », a-t-il affirmé. Le tout nouveau chef du gouvernement marocain se place-t-il dans une perspective de prise de pouvoir par les islamistes en Algérie. Les islamistes sont au pouvoir en Tunisie, en Libye et en Egypte, la révolution verte ne peut épargner le voisin et ne peut s'arrêter aux frontières de l'Algérie. Cette perspective est prise en compte dans l'élaboration de la politique des nouvelles autorités marocaines depuis les dernières élections législatives remportées par les islamistes modérés, 107 des 395 sièges du Parlement, et qui dirigent pour la première fois un gouvernement qui sera, cependant, étroitement contrôlé par le roi, comme le veut la Constitution. Mohammed VI a nommé Abdelilah Benkirane, le chef de la formation, Justice et développement (PJD), à la tête du gouvernement. La nouvelle Constitution, proposée par le roi et adoptée par référendum en juillet, prévoit en effet que le souverain désigne le chef du gouvernement au sein du parti arrivé en tête des élections législatives. Toujours est-il le chef du gouvernement marocain peut-il mettre en pratique ses idées sans un avis favorable du palais royal. Depuis des mois « une volonté de rapprochement » avec l'Algérie est exprimée par les autorités marocaines et en premier lieu par le roi Mohamed VI qui a lancé, dimanche 6 novembre, un appel à l'Algérie pour que les deux pays deviennent un « véritable moteur de l'unité arabe » et construisent un « nouveau Maghreb ». Les autorités marocaines multiplient les appels à un rapprochement avec Alger et à l'ouverture des frontières terrestres entre les deux pays. Les beaux discours se suivent et se ressemblent. Vendredi dernier c'est le nouveau chef du gouvernement marocain, l'islamiste Abdelilah Benkirane, de lancer un appel à un rapprochement avec l'Algérie, susceptible selon lui, de « résoudre » le problème du Sahara occidental. « Si nos différends avec l'Algérie sont réglés avec l'ouverture des frontières, le problème du Sahara sera résolu. La fraternité avec l'Algérie résoudra tous les problèmes », a déclaré M. Benkirane lors d'une rencontre avec des journalistes à Rabat. Ce discours d'ouverture ou de réconciliation à l'égard de l'Algérie n'est pas le premier ces derniers mois. Le discours du nouveau chef du gouvernement n'est pas nouveau. A première vue, rien ne permet de voir une évolution dans les positions des autorités marocaines à l'égard de l'Algérie. Le gouvernement de Sa Majesté lie le devenir des relations algéro-marocaines à l'ouverture des frontières terrestres fermées depuis, rappelons-le, l'été 1994, à la suite d'accusations marocaines imputant aux services algériens un attentat à Marrakech revendiqué par des islamistes. Abdelilah Benkirane estime toutefois que « la fraternité » avec l'Algérie résoudra tous les problèmes. Et il nourrit les mêmes sentiments pour le Polisario. « Les gens du Polisario ont fait leurs études avec nous, au Maroc. Ils savent qu'ils sont des Marocains comme nous. Nous sommes un seul peuple, celui du Maghreb arabe », a-t-il affirmé. Le tout nouveau chef du gouvernement marocain se place-t-il dans une perspective de prise de pouvoir par les islamistes en Algérie. Les islamistes sont au pouvoir en Tunisie, en Libye et en Egypte, la révolution verte ne peut épargner le voisin et ne peut s'arrêter aux frontières de l'Algérie. Cette perspective est prise en compte dans l'élaboration de la politique des nouvelles autorités marocaines depuis les dernières élections législatives remportées par les islamistes modérés, 107 des 395 sièges du Parlement, et qui dirigent pour la première fois un gouvernement qui sera, cependant, étroitement contrôlé par le roi, comme le veut la Constitution. Mohammed VI a nommé Abdelilah Benkirane, le chef de la formation, Justice et développement (PJD), à la tête du gouvernement. La nouvelle Constitution, proposée par le roi et adoptée par référendum en juillet, prévoit en effet que le souverain désigne le chef du gouvernement au sein du parti arrivé en tête des élections législatives. Toujours est-il le chef du gouvernement marocain peut-il mettre en pratique ses idées sans un avis favorable du palais royal. Depuis des mois « une volonté de rapprochement » avec l'Algérie est exprimée par les autorités marocaines et en premier lieu par le roi Mohamed VI qui a lancé, dimanche 6 novembre, un appel à l'Algérie pour que les deux pays deviennent un « véritable moteur de l'unité arabe » et construisent un « nouveau Maghreb ».