1938 Le symbole de l'exil Enrico Macias de son vrai nom Gaston Ghrenassia est un artiste français, né à Constantine, ce jour dans une famille juive à Aïn Abid (Constantine), Gaston Ghrenassia, est le fils de Sylvain et de Suzanne Zaouch, famille juive d'Algérie de musiciens de malouf. Son père était violoniste dans l'orchestre de Raymond Leyris dit Cheikh Raymond (le beau-père de Macias), mais il apprend aussi la guitare avec des amis Gitans, ce qui lui vaut le pseudonyme du petit Enrico. Enrico devient plus tard son prénom d'artiste. Son nom d'artiste résulte d'une erreur de la secrétaire de la maison de disques qui a mal compris son nom au téléphone et le baptise « Macias », alors qu'Enrico lui avait soufflé « Nassia. D'abord instructeur en 1956, il rejoint l'orchestre de Cheikh Raymond. La mort de ce dernier, assassiné en juin 1961 par le FLN pousse la famille Ghrenassia à quitter l'Algérie le 29 juillet 1961, soit onze mois avant la fin de la Guerre d'Algérie. Son interprétation de la chanson Adieu Mon pays, devient le symbole de l'exil des Pieds-Noirs. Il adopte alors le pseudonyme d'Enrico Macias. Reconnu internationalement, il reçoit le titre de Chanteur de la paix en 1980 de Kurt Waldheim. S'il a grandi dans la musique arabo-andalouse ou la musique judéo-arabe selon ses propos, Enrico Macias se lance rapidement à son arrivée en France dans des chansons de variétés orientalistes. il reste néanmoins attaché à ses racines musicales dans les chansons qu'il interprète en concert, ou en 1979, quand il invite les Gipsy Kings à assurer sa première partie à l'Olympia. Macias aujourd'hui, gère des affaires et fait quelques apparitions dans des émissions de télé, mais c'est en reclus qu'il vit aujourd'hui depuis la disparition de sa femme Suzy 1964 Le père spirituel de la soul Sam Cooke est un auteur, compositeur et interprète soul américain. Il est né en 1931 dans l'Etat du mississipi. Sam témoigne d'un goût et d'un talent certains pour le chant, évidemment confiné au genre religieux (la grande influence paternelle aidant). Il fait un temps partie, avec trois de ses frères et sœurs, d'un groupe judicieusement baptisé The Singing Children ; par la suite, adolescent, le jeune Sam rejoint les Highway QCs, groupe gospel local. C'est bien parce qu'il y fait une forte impression qu'on lui propose, à l'âge de 19 ans (1950), de joindre la formation réputée des Soul Stirrers. Le chanteur, qui a ajouté un « e » à son nom de scène, explose. Gagnant en maturité et en confiance au sein du groupe, il devient une star aux yeux de la communauté noire américaine. Cooke, pourtant, voit au delà de la sphère communautaire. Ses aspirations sont pourtant incompatibles avec les normes de l'époque ; non seulement Sam est noir, mais il est surtout hors de question de s'émanciper du gospel et de la relation à Dieu qu'il entretient en tant que membre de la très croyante communauté afro-américaine. Fin 1963, Sam Cooke est l'un des artistes noirs les plus populaires de tous les temps. L'aisance économique due au succès, alors exceptionnelle pour un afro-américain, lui permet d'envisager sérieusement l'indépendance totale dans la création artistique. Alors qu'il approche le métier de producteur, le chanteur empreint son travail du contexte socio-culturel de l'époque, particulièrement sensible à l'émergence d'un mouvement de la jeunesse poussé (notamment) par Bob Dylan et son Blowin' in the Wind. C'est ainsi qu'il écrit A Change is Gonna Come, considérée par beaucoup comme son chef-d'œuvre. Sam Cooke est mystérieusement retrouvé mort ce jour dans un motel californien. L'enquête des autorités, impliquant la propriétaire de l'établissement et une prostituée, conclut officiellement à un meurtre en légitime défense. Le chanteur, furieux de la disparition de sa compagne d'un soir, aurait effrayé et violenté la responsable du motel à un point qu'elle fut excusée d'avoir usé de son arme à feu pour se protéger.Le flou entourant le règlement de l'histoire a largement encouragé la polémique autour d'une mort qui choqua profondément la communauté afro-américaine. 1938 Le symbole de l'exil Enrico Macias de son vrai nom Gaston Ghrenassia est un artiste français, né à Constantine, ce jour dans une famille juive à Aïn Abid (Constantine), Gaston Ghrenassia, est le fils de Sylvain et de Suzanne Zaouch, famille juive d'Algérie de musiciens de malouf. Son père était violoniste dans l'orchestre de Raymond Leyris dit Cheikh Raymond (le beau-père de Macias), mais il apprend aussi la guitare avec des amis Gitans, ce qui lui vaut le pseudonyme du petit Enrico. Enrico devient plus tard son prénom d'artiste. Son nom d'artiste résulte d'une erreur de la secrétaire de la maison de disques qui a mal compris son nom au téléphone et le baptise « Macias », alors qu'Enrico lui avait soufflé « Nassia. D'abord instructeur en 1956, il rejoint l'orchestre de Cheikh Raymond. La mort de ce dernier, assassiné en juin 1961 par le FLN pousse la famille Ghrenassia à quitter l'Algérie le 29 juillet 1961, soit onze mois avant la fin de la Guerre d'Algérie. Son interprétation de la chanson Adieu Mon pays, devient le symbole de l'exil des Pieds-Noirs. Il adopte alors le pseudonyme d'Enrico Macias. Reconnu internationalement, il reçoit le titre de Chanteur de la paix en 1980 de Kurt Waldheim. S'il a grandi dans la musique arabo-andalouse ou la musique judéo-arabe selon ses propos, Enrico Macias se lance rapidement à son arrivée en France dans des chansons de variétés orientalistes. il reste néanmoins attaché à ses racines musicales dans les chansons qu'il interprète en concert, ou en 1979, quand il invite les Gipsy Kings à assurer sa première partie à l'Olympia. Macias aujourd'hui, gère des affaires et fait quelques apparitions dans des émissions de télé, mais c'est en reclus qu'il vit aujourd'hui depuis la disparition de sa femme Suzy 1964 Le père spirituel de la soul Sam Cooke est un auteur, compositeur et interprète soul américain. Il est né en 1931 dans l'Etat du mississipi. Sam témoigne d'un goût et d'un talent certains pour le chant, évidemment confiné au genre religieux (la grande influence paternelle aidant). Il fait un temps partie, avec trois de ses frères et sœurs, d'un groupe judicieusement baptisé The Singing Children ; par la suite, adolescent, le jeune Sam rejoint les Highway QCs, groupe gospel local. C'est bien parce qu'il y fait une forte impression qu'on lui propose, à l'âge de 19 ans (1950), de joindre la formation réputée des Soul Stirrers. Le chanteur, qui a ajouté un « e » à son nom de scène, explose. Gagnant en maturité et en confiance au sein du groupe, il devient une star aux yeux de la communauté noire américaine. Cooke, pourtant, voit au delà de la sphère communautaire. Ses aspirations sont pourtant incompatibles avec les normes de l'époque ; non seulement Sam est noir, mais il est surtout hors de question de s'émanciper du gospel et de la relation à Dieu qu'il entretient en tant que membre de la très croyante communauté afro-américaine. Fin 1963, Sam Cooke est l'un des artistes noirs les plus populaires de tous les temps. L'aisance économique due au succès, alors exceptionnelle pour un afro-américain, lui permet d'envisager sérieusement l'indépendance totale dans la création artistique. Alors qu'il approche le métier de producteur, le chanteur empreint son travail du contexte socio-culturel de l'époque, particulièrement sensible à l'émergence d'un mouvement de la jeunesse poussé (notamment) par Bob Dylan et son Blowin' in the Wind. C'est ainsi qu'il écrit A Change is Gonna Come, considérée par beaucoup comme son chef-d'œuvre. Sam Cooke est mystérieusement retrouvé mort ce jour dans un motel californien. L'enquête des autorités, impliquant la propriétaire de l'établissement et une prostituée, conclut officiellement à un meurtre en légitime défense. Le chanteur, furieux de la disparition de sa compagne d'un soir, aurait effrayé et violenté la responsable du motel à un point qu'elle fut excusée d'avoir usé de son arme à feu pour se protéger.Le flou entourant le règlement de l'histoire a largement encouragé la polémique autour d'une mort qui choqua profondément la communauté afro-américaine.