Selon une récente étude japonaise, la sexualité entrainerait des modifications dans le cerveau des rats mâles, en augmentant le nombre d'épines au niveau des neurones d'une certaine aire cérébrale. Chez la femelle, en revanche, ce nombre serait boosté par les hormones, d'après d'autres travaux. Si de nombreuses rumeurs circulent sur les effets et autres bienfaits de la sexualité, il en est une qui vient tout juste d'être confirmée : oui, le sexe a bien un impact sur la structure même du cerveau mais celui-ci est différent chez le mâle et la femelle... du moins chez le rat. C'est ce que sont parvenus à démontrer des chercheurs de l'université de Saitama au Japon qui viennent tout juste de présenter leurs travaux à un meeting de la Society for Neuroscience. Plus précisément, ceux-ci ont expliqué que certaines structures du cerveau des rongeurs expérimentés sexuellement étaient différentes de celles de l'organe des rats vierges. Des recherches ont déjà démontré que certaines aires cérébrales associées au comportement sexuel présentaient des tailles différentes d'un sexe à l'autre chez l'animal comme chez l'homme. Pour savoir si l'une de ces fameuses aires situées dans l'hypothalamus était affectée par la pratique sexuelle, les scientifiques japonais ont donc comparé les cerveaux de rats mâles qui étaient vierges à ceux de rongeurs déjà expérimentés sexuellement. Ils ont alors découvert que le nombre d'"épines" présentes sur les neurones (neurites) au niveau des synapses était nettement inférieur chez les rats qui n'étaient pas vierges. D'après Shinji Tsukahara qui a dirigé l'étude, il se pourrait que cette baisse provienne de plusieurs facteurs, dont des changements hormonaux déclenchés par la présence d'une femelle. Le chercheur explique ainsi que ces neurites serviraient à inciter les mâles à copuler. Une fois leur mission accomplie, celles-ci ne seraient alors plus nécessaires et une grande partie d'entre elles disparaitraient progressivement ou se ratatineraient. Un impact qui serait en revanche totalement inverse chez la femelle. Une augmentation du nombre de neurites chez la femelle En effet, des chercheurs de l'université de Californie ont pour leur part étudier l'effet de la sexualité dans le cerveau de rats femelles et ont ainsi abouti à une conclusion contraire. Pour cela, ils ont administré de fortes doses d'hormones sexuelles aux rongeurs et ont alors observé que ceci augmentait grandement le nombre de neurites dans la même aire cérébrale. Plus parlant encore : les femelles étaient bien plus sensibles aux avances sexuelles de leur partenaire. A l'inverse, quand les scientifiques leur ont injectées une drogue pour bloquer la formation des neurites, celles-ci étaient bien moins actives sexuellement que la normale. Ces études fournissent un "aperçu de comment les changements dans la structure des épines interviennent dans la capacité à afficher des comportements sexuels chez les rats, et peut-être par extrapolation chez les autres mammifères, y compris l'humain", commente Stuart Tober, neuroscientifique américain cité par le Daily Mail. Au vu de ces nouvelles connaissances, les scientifiques évoquent également l'hypothèse de créer un jour pour l'homme une pilule capable d'augmenter le nombre de neurites afin de booster la libido et ce, sans altérer le niveau d'hormones, rapporte le New Scientist. Selon une récente étude japonaise, la sexualité entrainerait des modifications dans le cerveau des rats mâles, en augmentant le nombre d'épines au niveau des neurones d'une certaine aire cérébrale. Chez la femelle, en revanche, ce nombre serait boosté par les hormones, d'après d'autres travaux. Si de nombreuses rumeurs circulent sur les effets et autres bienfaits de la sexualité, il en est une qui vient tout juste d'être confirmée : oui, le sexe a bien un impact sur la structure même du cerveau mais celui-ci est différent chez le mâle et la femelle... du moins chez le rat. C'est ce que sont parvenus à démontrer des chercheurs de l'université de Saitama au Japon qui viennent tout juste de présenter leurs travaux à un meeting de la Society for Neuroscience. Plus précisément, ceux-ci ont expliqué que certaines structures du cerveau des rongeurs expérimentés sexuellement étaient différentes de celles de l'organe des rats vierges. Des recherches ont déjà démontré que certaines aires cérébrales associées au comportement sexuel présentaient des tailles différentes d'un sexe à l'autre chez l'animal comme chez l'homme. Pour savoir si l'une de ces fameuses aires situées dans l'hypothalamus était affectée par la pratique sexuelle, les scientifiques japonais ont donc comparé les cerveaux de rats mâles qui étaient vierges à ceux de rongeurs déjà expérimentés sexuellement. Ils ont alors découvert que le nombre d'"épines" présentes sur les neurones (neurites) au niveau des synapses était nettement inférieur chez les rats qui n'étaient pas vierges. D'après Shinji Tsukahara qui a dirigé l'étude, il se pourrait que cette baisse provienne de plusieurs facteurs, dont des changements hormonaux déclenchés par la présence d'une femelle. Le chercheur explique ainsi que ces neurites serviraient à inciter les mâles à copuler. Une fois leur mission accomplie, celles-ci ne seraient alors plus nécessaires et une grande partie d'entre elles disparaitraient progressivement ou se ratatineraient. Un impact qui serait en revanche totalement inverse chez la femelle. Une augmentation du nombre de neurites chez la femelle En effet, des chercheurs de l'université de Californie ont pour leur part étudier l'effet de la sexualité dans le cerveau de rats femelles et ont ainsi abouti à une conclusion contraire. Pour cela, ils ont administré de fortes doses d'hormones sexuelles aux rongeurs et ont alors observé que ceci augmentait grandement le nombre de neurites dans la même aire cérébrale. Plus parlant encore : les femelles étaient bien plus sensibles aux avances sexuelles de leur partenaire. A l'inverse, quand les scientifiques leur ont injectées une drogue pour bloquer la formation des neurites, celles-ci étaient bien moins actives sexuellement que la normale. Ces études fournissent un "aperçu de comment les changements dans la structure des épines interviennent dans la capacité à afficher des comportements sexuels chez les rats, et peut-être par extrapolation chez les autres mammifères, y compris l'humain", commente Stuart Tober, neuroscientifique américain cité par le Daily Mail. Au vu de ces nouvelles connaissances, les scientifiques évoquent également l'hypothèse de créer un jour pour l'homme une pilule capable d'augmenter le nombre de neurites afin de booster la libido et ce, sans altérer le niveau d'hormones, rapporte le New Scientist.