Après la chute du régime de Kadhafi, le gouvernement israélien espérait un rapprochement avec le Conseil national de transition (CNT, autorité libyenne). Le gouvernement israélien n'avait jamais délaissé ses contacts avec le CNT, dont certains membres avaient été reçus secrètement à Jérusalem. Israël avait déclaré soutenir les rebelles avec l'espoir qu'ils «parviendront à établir en Libye un gouvernement efficace et démocratique». Après la chute du régime de Kadhafi, le gouvernement israélien espérait un rapprochement avec le Conseil national de transition (CNT, autorité libyenne). Le gouvernement israélien n'avait jamais délaissé ses contacts avec le CNT, dont certains membres avaient été reçus secrètement à Jérusalem. Israël avait déclaré soutenir les rebelles avec l'espoir qu'ils «parviendront à établir en Libye un gouvernement efficace et démocratique». Les dernières informations révèlent qu'une ambassade d'Israël pourrait ouvrir prochainement en Libye. Ce serait une grande avancée diplomatique pour Israël qui souffre d'un isolement international depuis l'arrivée au ministère des Affaires étrangères d'Avigdor Lieberman. Ce serait d'autant plus une avancée que le CNT comporte en son sein des islamistes. L'heure d'échanger des ambassadeurs aurait sonné pour Israël et la Libye. L'information du mois d'août a été confirmée par le quotidien israélien Haaretz qui précise qu'il y aurait déjà un accord sur le nom de l'ambassadeur qui prendrait ses fonctions à Tripoli. Un comité de la communauté juive de Libye, comprenant en Grande-Bretagne des anciens résidents, a été constitué avec l'objectif de récupérer leurs biens abandonnés à la suite de leur départ. Les dirigeants libyens ont autorisé l'installation de ce comité après une invitation officielle transmise à Raphaël Luzon, président de la diaspora juive. Ahmed Chaâbani, porte-parole du CNT, a confirmé «la nécessité d'établir des relations avec Israël». Influence du Qatar Raslan Abu Rukun, Israélien d'origine arabe et actuel consul à Atlanta, serait pressenti pour remplir cette mission à Tripoli. Les Israéliens seraient aidés par le Qatar qui a toujours agi auprès du monde arabe pour améliorer l'image d'Israël. En échange, les Israéliens sont prêts à accroitre la présence diplomatique du Qatar au Proche-Orient, pour contrebalancer l'influence de l'Arabie saoudite. Ils accepteraient l'introduction d'entreprises qataries chargées de la reconstruction et du développement de Gaza afin d'améliorer les conditions matérielles de la population gazaouite qui cesserait alors son soutien aux extrémistes. Israël y voit aussi un moyen de damer le pion au turc Tayyip Erdogan (Premier ministre) qui cherche à attirer le Hamas dans sa zone d'influence. Le rêve de Ben Gourion (Premier ministre en 1948, à la création d'Israël) d'inventer une alliance solide avec les pays voisins musulmans d'Israël prendrait ainsi une forme pragmatique. Il semble que Abassi Madani, ancien du FIS algérien qui vit en exil au Qatar, ait cautionné l'action diplomatique du CNT et fustigé le gouvernement algérien face à «la réserve de la diplomatie algérienne envers les nouvelles autorités libyennes». La Tunisie dans la foulée L'ouverture de relations diplomatiques avec la Libye pourrait débloquer les relations avec la Tunisie voisine. Rached Ghanouchi et Hamadi Jebali ont reçu au siège du mouvement Ennahda, Roger Bismuth, président de la Communauté juive de Tunisie, qui était accompagné de Mondher Ben Ayed, ancien président de la Chambre de commerce tuniso-américaine (TACC). Rached Ghannouchi aurait aussi rencontré, selon l'hebdomadaire britannique The Economist, des responsables israéliens, lors de sa récente visite à Washington pour rassurer les Américains sur sa politique après la victoire des islamistes rapporte le journale L'Express. Certes le leader tunisien avait fait plusieurs déclarations de refus de normaliser les relations avec Israël, mais il a voulu se montrer conciliant dans sa rencontre «discrète» avec les Israéliens. Il a affirmé que la «Constitution tunisienne n'interdisait pas les contacts avec les israéliens». Yitzhak Levanon, ancien ambassadeur en Egypte, a insisté sur le fait que la politique islamiste devenait «plus réaliste». Yaakov Maargov, ministre israélien des Affaires religieuses, a enfoncé le clou en se disant plus ouvert à discuter avec d'autres partis religieux car «entre religieux on se comprend mieux». L'optimisme diplomatique règne en Israël, mais l'expérience prouve que des surprises peuvent remettre en cause l'ouverture vers d'autres pays arabes. Les dernières informations révèlent qu'une ambassade d'Israël pourrait ouvrir prochainement en Libye. Ce serait une grande avancée diplomatique pour Israël qui souffre d'un isolement international depuis l'arrivée au ministère des Affaires étrangères d'Avigdor Lieberman. Ce serait d'autant plus une avancée que le CNT comporte en son sein des islamistes. L'heure d'échanger des ambassadeurs aurait sonné pour Israël et la Libye. L'information du mois d'août a été confirmée par le quotidien israélien Haaretz qui précise qu'il y aurait déjà un accord sur le nom de l'ambassadeur qui prendrait ses fonctions à Tripoli. Un comité de la communauté juive de Libye, comprenant en Grande-Bretagne des anciens résidents, a été constitué avec l'objectif de récupérer leurs biens abandonnés à la suite de leur départ. Les dirigeants libyens ont autorisé l'installation de ce comité après une invitation officielle transmise à Raphaël Luzon, président de la diaspora juive. Ahmed Chaâbani, porte-parole du CNT, a confirmé «la nécessité d'établir des relations avec Israël». Influence du Qatar Raslan Abu Rukun, Israélien d'origine arabe et actuel consul à Atlanta, serait pressenti pour remplir cette mission à Tripoli. Les Israéliens seraient aidés par le Qatar qui a toujours agi auprès du monde arabe pour améliorer l'image d'Israël. En échange, les Israéliens sont prêts à accroitre la présence diplomatique du Qatar au Proche-Orient, pour contrebalancer l'influence de l'Arabie saoudite. Ils accepteraient l'introduction d'entreprises qataries chargées de la reconstruction et du développement de Gaza afin d'améliorer les conditions matérielles de la population gazaouite qui cesserait alors son soutien aux extrémistes. Israël y voit aussi un moyen de damer le pion au turc Tayyip Erdogan (Premier ministre) qui cherche à attirer le Hamas dans sa zone d'influence. Le rêve de Ben Gourion (Premier ministre en 1948, à la création d'Israël) d'inventer une alliance solide avec les pays voisins musulmans d'Israël prendrait ainsi une forme pragmatique. Il semble que Abassi Madani, ancien du FIS algérien qui vit en exil au Qatar, ait cautionné l'action diplomatique du CNT et fustigé le gouvernement algérien face à «la réserve de la diplomatie algérienne envers les nouvelles autorités libyennes». La Tunisie dans la foulée L'ouverture de relations diplomatiques avec la Libye pourrait débloquer les relations avec la Tunisie voisine. Rached Ghanouchi et Hamadi Jebali ont reçu au siège du mouvement Ennahda, Roger Bismuth, président de la Communauté juive de Tunisie, qui était accompagné de Mondher Ben Ayed, ancien président de la Chambre de commerce tuniso-américaine (TACC). Rached Ghannouchi aurait aussi rencontré, selon l'hebdomadaire britannique The Economist, des responsables israéliens, lors de sa récente visite à Washington pour rassurer les Américains sur sa politique après la victoire des islamistes rapporte le journale L'Express. Certes le leader tunisien avait fait plusieurs déclarations de refus de normaliser les relations avec Israël, mais il a voulu se montrer conciliant dans sa rencontre «discrète» avec les Israéliens. Il a affirmé que la «Constitution tunisienne n'interdisait pas les contacts avec les israéliens». Yitzhak Levanon, ancien ambassadeur en Egypte, a insisté sur le fait que la politique islamiste devenait «plus réaliste». Yaakov Maargov, ministre israélien des Affaires religieuses, a enfoncé le clou en se disant plus ouvert à discuter avec d'autres partis religieux car «entre religieux on se comprend mieux». L'optimisme diplomatique règne en Israël, mais l'expérience prouve que des surprises peuvent remettre en cause l'ouverture vers d'autres pays arabes.