ContenuMoscou était opposée jusqu'à maintenant à toute résolution condamnant la répression du régime d'Al-Assad. Pourtant, jeudi soir, la Russie a posé un projet de texte en ce sens. Paris salue un "événement extraordinaire". ContenuMoscou était opposée jusqu'à maintenant à toute résolution condamnant la répression du régime d'Al-Assad. Pourtant, jeudi soir, la Russie a posé un projet de texte en ce sens. Paris salue un "événement extraordinaire". Moscou a surpris la communauté internationale, ce jeudi soir, en dévoilant un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie. Alors qu'elle était opposée jusqu'à maintenant à toute résolution condamnant la répression de la révolte contre le régime Assad, elle a présenté un texte condamnant la violence perpétrée "par toutes les parties, y compris l'usage disproportionné de la force par les autorités syriennes" rapporte le journal l'Express. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a indiqué que les Etats-Unis étaient prêts à travailler avec la Russie sur son projet, tout en précisant que le texte contient en l'état "des éléments que nous ne pourrions pas soutenir", comme "l'apparente parité" entre les forces de l'ordre et l'opposition. Neuf mois de répression Sur le terrain, de nouvelles violences ont opposé les forces syriennes aux déserteurs faisant au moins 27 morts du côté des forces du régime dans la province de Deraa (sud), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les militants pro-démocratie ont appelé sur Facebook à de nouvelles manifestations vendredi, alors que la contestation est entrée jeudi dans son 10e mois, le régime se montrant indifférent à la multiplication des pressions. Avant l'annonce du projet de résolution russe, le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, a fait part de son exaspération face à la répression. "Près de 5.000 morts, 3 millions de Syriens affectés par la répression sanglante, d'innombrables exactions et crimes contre l'humanité quotidiens: combien de victimes faudra-t-il encore pour que le monde comprenne que Bachar al-Assad doit partir ", a-t-il dit lors d'une visite en Libye. Le Parlement européen adopte une résolution La France a, en outre, demandé à la Syrie de "respecter l'intégrité et la souveraineté territoriale du Liban", après une incursion d'une patrouille syrienne dans ce pays qui a fait deux blessés. A Strasbourg, le Parlement européen a appelé Bachar al-Assad à "abandonner immédiatement le pouvoir" et à mettre fin à sa répression "brutale". Dans une résolution, le Parlement réclame également des sanctions supplémentaires de l'Union européenne. Le régime d'Assad "a usé pendant les neuf derniers mois de tous les moyens violents possibles pour tenter de réprimer la Révolution, perpétrant des crimes contre l'humanité contre des vieillards et des enfants", ont accusé les Comités locaux de coordination (LCC), qui organisent les manifestations sur le terrain. Le Conseil national syrien (CNS), qui regroupe la majorité des courants de l'opposition en Syrie, a appelé de nouveau la communauté internationale à protéger la population civile "par tous les moyens". Son premier congrès général se tiendra du 16 au 18 décembre à Tunis. Un groupe d'opposants syriens affirmant représenter la majorité des mouvements d'opposition en territoire syrien a annoncé jeudi à Istanbul la création d'une "Alliance nationale" des forces révolutionnaires pour renverser le régime, précisant qu'il avait été accepté au sein du CNS. Moscou a surpris la communauté internationale, ce jeudi soir, en dévoilant un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie. Alors qu'elle était opposée jusqu'à maintenant à toute résolution condamnant la répression de la révolte contre le régime Assad, elle a présenté un texte condamnant la violence perpétrée "par toutes les parties, y compris l'usage disproportionné de la force par les autorités syriennes" rapporte le journal l'Express. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a indiqué que les Etats-Unis étaient prêts à travailler avec la Russie sur son projet, tout en précisant que le texte contient en l'état "des éléments que nous ne pourrions pas soutenir", comme "l'apparente parité" entre les forces de l'ordre et l'opposition. Neuf mois de répression Sur le terrain, de nouvelles violences ont opposé les forces syriennes aux déserteurs faisant au moins 27 morts du côté des forces du régime dans la province de Deraa (sud), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les militants pro-démocratie ont appelé sur Facebook à de nouvelles manifestations vendredi, alors que la contestation est entrée jeudi dans son 10e mois, le régime se montrant indifférent à la multiplication des pressions. Avant l'annonce du projet de résolution russe, le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, a fait part de son exaspération face à la répression. "Près de 5.000 morts, 3 millions de Syriens affectés par la répression sanglante, d'innombrables exactions et crimes contre l'humanité quotidiens: combien de victimes faudra-t-il encore pour que le monde comprenne que Bachar al-Assad doit partir ", a-t-il dit lors d'une visite en Libye. Le Parlement européen adopte une résolution La France a, en outre, demandé à la Syrie de "respecter l'intégrité et la souveraineté territoriale du Liban", après une incursion d'une patrouille syrienne dans ce pays qui a fait deux blessés. A Strasbourg, le Parlement européen a appelé Bachar al-Assad à "abandonner immédiatement le pouvoir" et à mettre fin à sa répression "brutale". Dans une résolution, le Parlement réclame également des sanctions supplémentaires de l'Union européenne. Le régime d'Assad "a usé pendant les neuf derniers mois de tous les moyens violents possibles pour tenter de réprimer la Révolution, perpétrant des crimes contre l'humanité contre des vieillards et des enfants", ont accusé les Comités locaux de coordination (LCC), qui organisent les manifestations sur le terrain. Le Conseil national syrien (CNS), qui regroupe la majorité des courants de l'opposition en Syrie, a appelé de nouveau la communauté internationale à protéger la population civile "par tous les moyens". Son premier congrès général se tiendra du 16 au 18 décembre à Tunis. Un groupe d'opposants syriens affirmant représenter la majorité des mouvements d'opposition en territoire syrien a annoncé jeudi à Istanbul la création d'une "Alliance nationale" des forces révolutionnaires pour renverser le régime, précisant qu'il avait été accepté au sein du CNS.