Un comité judiciaire irakien a émis lundi 19 décembre un mandat d'arrêt à l'encontre du vice-président, Tarek Al-Hachémi, conformément aux "lois antiterroristes", ont indiqué des responsables de la sécurité et de la justice. L'homme politique irakien s'était déjà vu imposer une interdiction de voyage à l'étranger. L'annonce du mandat d'arrêt est survenu alors que la télévision publique Al-Iraqiya diffusait des images montrant des gardes du corps de M. Hachémi avouant qu'ils planifiaient et commettaient des attentats, et recevaient des fonds du vice-président. Des informations directement transmises par le ministère de l'Intérieur. Au moins 13 des gardes du corps de M. Hachémi ont été arrêtés au cours des dernières semaines. En réaction à cette annonce, Iraqiya, second groupe parlementaire derrière l'Alliance nationale, a annoncé qu'il allait boycotter le gouvernement, deux jours après avoir suspendu sa participation aux travaux du Parlement. "Cette décision a été prise en raison de la détérioration du processus politique, pour éviter que le pays ne sombre dans la catastrophe si la dictature de Maliki se poursuit", a déclaré le vice-Premier ministre irakien et dirigeant de ce bloc, Saleh Moutlak. Samedi, Iraqiya, avait déjà suspendu sa participation au Parlement et violemment critiqué la façon dont le premier ministre, Nouri Al-Maliki, monopolise le pouvoir. Dimanche dernier, le chef du gouvernement avait demandé au Parlement de retirer sa confiance au vice-premier ministre, Saleh Moutlak. Ce dernier l'avait traité à la télévision de "dictateur pire que Saddam Hussein". Les députés doivent se pencher sur la question le 3 janvier 2012, selon un responsable du Parlement. En attendant, le dirigeant kurde Massoud Barzani a appelé, lundi 19 décembre, les protagonistes politiques du pays à une réunion d'urgence pour éviter un "effondrement" de leur gouvernement d'union nationale, prévenant que "la situation s'achemine vers une crise profonde." Un comité judiciaire irakien a émis lundi 19 décembre un mandat d'arrêt à l'encontre du vice-président, Tarek Al-Hachémi, conformément aux "lois antiterroristes", ont indiqué des responsables de la sécurité et de la justice. L'homme politique irakien s'était déjà vu imposer une interdiction de voyage à l'étranger. L'annonce du mandat d'arrêt est survenu alors que la télévision publique Al-Iraqiya diffusait des images montrant des gardes du corps de M. Hachémi avouant qu'ils planifiaient et commettaient des attentats, et recevaient des fonds du vice-président. Des informations directement transmises par le ministère de l'Intérieur. Au moins 13 des gardes du corps de M. Hachémi ont été arrêtés au cours des dernières semaines. En réaction à cette annonce, Iraqiya, second groupe parlementaire derrière l'Alliance nationale, a annoncé qu'il allait boycotter le gouvernement, deux jours après avoir suspendu sa participation aux travaux du Parlement. "Cette décision a été prise en raison de la détérioration du processus politique, pour éviter que le pays ne sombre dans la catastrophe si la dictature de Maliki se poursuit", a déclaré le vice-Premier ministre irakien et dirigeant de ce bloc, Saleh Moutlak. Samedi, Iraqiya, avait déjà suspendu sa participation au Parlement et violemment critiqué la façon dont le premier ministre, Nouri Al-Maliki, monopolise le pouvoir. Dimanche dernier, le chef du gouvernement avait demandé au Parlement de retirer sa confiance au vice-premier ministre, Saleh Moutlak. Ce dernier l'avait traité à la télévision de "dictateur pire que Saddam Hussein". Les députés doivent se pencher sur la question le 3 janvier 2012, selon un responsable du Parlement. En attendant, le dirigeant kurde Massoud Barzani a appelé, lundi 19 décembre, les protagonistes politiques du pays à une réunion d'urgence pour éviter un "effondrement" de leur gouvernement d'union nationale, prévenant que "la situation s'achemine vers une crise profonde."