Une dernière salve de chiffres positifs pour la croissance des Etats-Unis en 2011 a été publiée jeudi, montrant que la conjoncture reste favorable pour la première économie mondiale. «Les preuves que la croissance économique est sur une pente ascendante en cette fin 2011 continuent de s'accumuler», ont souligné les analystes du cabinet RDQ Economics. Les directeurs d'achats des entreprises de la région de Chicago (Nord) ont fait preuve en décembre du même optimisme que le mois précédent, selon un sondage de l'association professionnelle ISM. L'indice de cette association a été quasi stable, à 62,5 contre 62,6 en novembre, alors que les analystes craignaient un recul. L'appréciation des sondés sur la production (66,2) et les nouvelles commandes (68,0) a été légèrement moins bonne qu'en novembre mais est restée nettement positive, tandis que leur opinion sur l'emploi s'est améliorée (58,6). Pour Peter Newland, de la banque Barclays, ces chiffres « correspondent à une solide croissance de la production industrielle au quatrième trimestre ». La croissance du troisième trimestre avait fortement déçu, à 1,8 % en rythme annuel. Celle du quatrième trimestre devrait, selon le consensus des économistes, dépasser 3%, un chiffre à faire pâlir d'envie de nombreux pays européens. Peut-être trop prudents pendant l'été, sous l'effet du psychodrame du plafond de la dette à Washington et de l'aggravation de la crise financière en zone euro, les employeurs américains ont été plus entreprenants à l'automne. Parmi les bénéficiaires, les chômeurs. Même si les nouvelles inscriptions au chômage ont augmenté dans la semaine précédant Noël (à 381.000 contre 366.000 auparavant), la tendance reste nettement orientée à la baisse. En moyenne sur quatre semaines, le département du Travail fait état de 375.000 demandes hebdomadaires, ce qui n'était pas arrivé depuis juin 2008. «Il s'agit maintenant d'un niveau qui tend à signaler une baisse du taux de chômage», s'est félicité Joel Naroff, de Naroff Economic Advisors. L'amélioration du marché américain du travail ces deux derniers mois s'est traduite par une chute du taux de chômage en novembre à 8,6 %, contre 9,0 % en octobre. Une première estimation du taux en décembre doit être publiée le 6 janvier. Une baisse du taux de chômage est largement considérée comme la clé d'une reprise du marché immobilier, toujours en crise. Or selon les chiffres de l'Association nationale des agents immobiliers (NAR), la conjoncture s'améliore là aussi. Les promesses de vente de logements ont poursuivi leur nette hausse en novembre (+7,3%, après +10,4% en octobre), atteignant le niveau le plus élevé depuis avril 2010. La NAR a appelé à interpréter ce bond avec prudence compte tenu d'un niveau de ruptures de contrat « inhabituellement élevé ». Mais d'après elle, « les conditions pour acquérir un logement sont exceptionnellement avantageuses et il y a une demande croissante de la part de candidats à l'achat qui étaient restés sur la touche » jusqu'ici. « L'offre de logements à vendre dans le neuf comme dans l'ancien est revenue à des niveaux plus normaux, les critères exigés des emprunteurs se sont stabilisés ces derniers trimestres, et un marché du travail en amélioration progressive devraient apporter un soutien supplémentaire », a estimé Robert Kavcic, de la banque d'affaires BMO Capital Markets. Pour ceux qui voudraient vendre, la tendance à la baisse des prix de l'immobilier est cependant peu encourageante. Une dernière salve de chiffres positifs pour la croissance des Etats-Unis en 2011 a été publiée jeudi, montrant que la conjoncture reste favorable pour la première économie mondiale. «Les preuves que la croissance économique est sur une pente ascendante en cette fin 2011 continuent de s'accumuler», ont souligné les analystes du cabinet RDQ Economics. Les directeurs d'achats des entreprises de la région de Chicago (Nord) ont fait preuve en décembre du même optimisme que le mois précédent, selon un sondage de l'association professionnelle ISM. L'indice de cette association a été quasi stable, à 62,5 contre 62,6 en novembre, alors que les analystes craignaient un recul. L'appréciation des sondés sur la production (66,2) et les nouvelles commandes (68,0) a été légèrement moins bonne qu'en novembre mais est restée nettement positive, tandis que leur opinion sur l'emploi s'est améliorée (58,6). Pour Peter Newland, de la banque Barclays, ces chiffres « correspondent à une solide croissance de la production industrielle au quatrième trimestre ». La croissance du troisième trimestre avait fortement déçu, à 1,8 % en rythme annuel. Celle du quatrième trimestre devrait, selon le consensus des économistes, dépasser 3%, un chiffre à faire pâlir d'envie de nombreux pays européens. Peut-être trop prudents pendant l'été, sous l'effet du psychodrame du plafond de la dette à Washington et de l'aggravation de la crise financière en zone euro, les employeurs américains ont été plus entreprenants à l'automne. Parmi les bénéficiaires, les chômeurs. Même si les nouvelles inscriptions au chômage ont augmenté dans la semaine précédant Noël (à 381.000 contre 366.000 auparavant), la tendance reste nettement orientée à la baisse. En moyenne sur quatre semaines, le département du Travail fait état de 375.000 demandes hebdomadaires, ce qui n'était pas arrivé depuis juin 2008. «Il s'agit maintenant d'un niveau qui tend à signaler une baisse du taux de chômage», s'est félicité Joel Naroff, de Naroff Economic Advisors. L'amélioration du marché américain du travail ces deux derniers mois s'est traduite par une chute du taux de chômage en novembre à 8,6 %, contre 9,0 % en octobre. Une première estimation du taux en décembre doit être publiée le 6 janvier. Une baisse du taux de chômage est largement considérée comme la clé d'une reprise du marché immobilier, toujours en crise. Or selon les chiffres de l'Association nationale des agents immobiliers (NAR), la conjoncture s'améliore là aussi. Les promesses de vente de logements ont poursuivi leur nette hausse en novembre (+7,3%, après +10,4% en octobre), atteignant le niveau le plus élevé depuis avril 2010. La NAR a appelé à interpréter ce bond avec prudence compte tenu d'un niveau de ruptures de contrat « inhabituellement élevé ». Mais d'après elle, « les conditions pour acquérir un logement sont exceptionnellement avantageuses et il y a une demande croissante de la part de candidats à l'achat qui étaient restés sur la touche » jusqu'ici. « L'offre de logements à vendre dans le neuf comme dans l'ancien est revenue à des niveaux plus normaux, les critères exigés des emprunteurs se sont stabilisés ces derniers trimestres, et un marché du travail en amélioration progressive devraient apporter un soutien supplémentaire », a estimé Robert Kavcic, de la banque d'affaires BMO Capital Markets. Pour ceux qui voudraient vendre, la tendance à la baisse des prix de l'immobilier est cependant peu encourageante.