Les personnes qui étaient liées à Mouammar Kadhafi n'auront pas le droit de concourir aux élections en Libye, selon le projet de loi électorale élaboré par les autorités intérimaires. Sont notamment concernés les universitaires ayant développé des travaux à partir du Livre vert, l'ouvrage dans lequel Mouammar Kadhafi avait consigné ses réflexions sur la politique, l'économie mais aussi de nombreux aspects de la vie quotidienne. Les anciens responsables libyens accusés de torture et de détournements de fonds, les membres actifs de la Garde révolutionnaire et les ex-opposants ayant passé des accords avec l'ancien régime ne sont pas non plus autorisés à se porter candidat.Le projet de loi électorale a été publié dimanche soir sur Internet par le Conseil national de transition (CNT). Cette loi doit servir de cadre à l'organisation de l'élection d'une Assemblée nationale, elle-même chargée de rédiger une nouvelle Constitution et de former un nouveau gouvernement intérimaire. Le projet soumis par le CNT ne fournit pas de détails quant à la carte électorale. Il laisse le soin à la future commission électorale de délimiter les circonscriptions en l'invitant à tenir compte des paramètres de taille et de population. Le projet de loi réserve 20 des 200 sièges de l'assemblée à des femmes. L'actuel Premier ministre, Abdel Rahim al Kib, a confirmé lundi que l'élection de l'assemblée constituante aurait lieu en juin. Les Libyens vont pouvoir soumettre commentaires et propositions, a précisé le CNT, manifestement soucieux d'impliquer la société civile dans l'élaboration de cette loi électorale pour l'éloigner des rivalités armées. Plusieurs centaines de Libyens ont manifesté récemment dans Tripoli afin d'exiger la mise à l'écart de responsables accusés de liens avec l'ancien régime. Le CNT a répondu qu'il limogerait uniquement les personnes convaincues d'atteintes aux droits de l'Homme et de détournements de fonds publics. Plus de deux mois après la capture et la mort de Mouammar Kadhafi, les autorités intérimaires peinent à démanteler les dizaines de milices armées rivalisant selon des allégeances régionales. Les personnes qui étaient liées à Mouammar Kadhafi n'auront pas le droit de concourir aux élections en Libye, selon le projet de loi électorale élaboré par les autorités intérimaires. Sont notamment concernés les universitaires ayant développé des travaux à partir du Livre vert, l'ouvrage dans lequel Mouammar Kadhafi avait consigné ses réflexions sur la politique, l'économie mais aussi de nombreux aspects de la vie quotidienne. Les anciens responsables libyens accusés de torture et de détournements de fonds, les membres actifs de la Garde révolutionnaire et les ex-opposants ayant passé des accords avec l'ancien régime ne sont pas non plus autorisés à se porter candidat.Le projet de loi électorale a été publié dimanche soir sur Internet par le Conseil national de transition (CNT). Cette loi doit servir de cadre à l'organisation de l'élection d'une Assemblée nationale, elle-même chargée de rédiger une nouvelle Constitution et de former un nouveau gouvernement intérimaire. Le projet soumis par le CNT ne fournit pas de détails quant à la carte électorale. Il laisse le soin à la future commission électorale de délimiter les circonscriptions en l'invitant à tenir compte des paramètres de taille et de population. Le projet de loi réserve 20 des 200 sièges de l'assemblée à des femmes. L'actuel Premier ministre, Abdel Rahim al Kib, a confirmé lundi que l'élection de l'assemblée constituante aurait lieu en juin. Les Libyens vont pouvoir soumettre commentaires et propositions, a précisé le CNT, manifestement soucieux d'impliquer la société civile dans l'élaboration de cette loi électorale pour l'éloigner des rivalités armées. Plusieurs centaines de Libyens ont manifesté récemment dans Tripoli afin d'exiger la mise à l'écart de responsables accusés de liens avec l'ancien régime. Le CNT a répondu qu'il limogerait uniquement les personnes convaincues d'atteintes aux droits de l'Homme et de détournements de fonds publics. Plus de deux mois après la capture et la mort de Mouammar Kadhafi, les autorités intérimaires peinent à démanteler les dizaines de milices armées rivalisant selon des allégeances régionales.