L‘annonce de la mise en place d‘une agence de médicaments ne semble pas avoir convaincu le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires, qui a décidé tout simplement de recourir à une grève cyclique de 3 jours, renouvelable chaque semaine et ce, à partir du 8 janvier. L‘une des revendications de ce corps de métier qui présente la particularité d‘évoluer dans deux secteurs différents, celui de la santé et celui de l‘enseignement supérieur, a trait à l‘exigence de l‘installation d‘une commission d‘enquête sur les pénuries récurrentes des médicaments. Les hospitalo-universitaires accusent le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès de cacher la vérité sur ces pénuries. La seconde revendication des hospitalo-universitaires consiste à exiger, outre les logements de fonction et le statut particulier, la détermination du régime indemnitaire des professeurs, docents et maîtres-assistants, une question pour laquelle, à les en croire, ils avaient déjà lancé un appel à la grève cyclique pour le 6 octobre dernier mais auquel ils ont dû surseoir suite aux promesses que leur avait faites la tutelle quant à la prise en charge du problème dans un délai n‘excédant pas un mois. En effet une volonté de résoudre le conflit était apparue à la faveur de la réunion avec les syndicats convoquée le 2 octobre par les deux ministères, à savoir celui de l‘Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de la Santé. Pour revenir à la pénurie de médicaments, le Syndicat des hospitalo-universitaires reproche à Ould Abbès le fait de n‘avoir pas saisi la justice alors que ce dernier n‘arrête pas de désigner du doigt les lobbies comme étant les responsables de ces pénuries. N‘empêche, ce sont donc les 5 facultés de médecine (Alger, Constantine, Oran, Tlemcen, et Annaba) qui risquent la paralysie. Notons que Djamel Ould Abbès a fait état, mardi passé, de la hausse de la facture d‘importation de médicaments pour 2011. Il a présenté cette hausse comme tout à fait «normale». La facture découlant des dépenses de l‘Etat destinées aux médicaments importés est passée de 1,045 milliard de dollars en 2010 à 1,7 milliard de dollars en 2011. Cette hausse selon le ministre est le résultat de la surfacturation d‘une valeur de 94 millions de dollars, commise par des importateurs dont il n‘a pas divulgué les noms. Selon le Centre de statistiques des douanes, la facture des médicaments à usage humain arrive en tête du peloton des dépenses relatives aux produits pharmaceutiques puisqu‘elle s‘élève à 1,63 milliard de dollars jusqu‘au 11e mois de 2011 contre 1,045 en 2010 (couvrant la même période). Les pénuries sont constatées au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), un organisme étatique, endetté, à qui échoit la mission de stockage et de distribution des produits pharmaceutiques nationaux ou importés. Cette institution a fait l‘objet d‘une controverse médiatique mettant en relief un conflit réel ou supposé entre le Premier ministre Ouyahia et Ould Abbès. Ouyahia avait adressé une note au ministre de la Santé qui lui fait obligation de présenter chaque mois un rapport détaillé sur la PCH. L‘annonce de la mise en place d‘une agence de médicaments ne semble pas avoir convaincu le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires, qui a décidé tout simplement de recourir à une grève cyclique de 3 jours, renouvelable chaque semaine et ce, à partir du 8 janvier. L‘une des revendications de ce corps de métier qui présente la particularité d‘évoluer dans deux secteurs différents, celui de la santé et celui de l‘enseignement supérieur, a trait à l‘exigence de l‘installation d‘une commission d‘enquête sur les pénuries récurrentes des médicaments. Les hospitalo-universitaires accusent le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès de cacher la vérité sur ces pénuries. La seconde revendication des hospitalo-universitaires consiste à exiger, outre les logements de fonction et le statut particulier, la détermination du régime indemnitaire des professeurs, docents et maîtres-assistants, une question pour laquelle, à les en croire, ils avaient déjà lancé un appel à la grève cyclique pour le 6 octobre dernier mais auquel ils ont dû surseoir suite aux promesses que leur avait faites la tutelle quant à la prise en charge du problème dans un délai n‘excédant pas un mois. En effet une volonté de résoudre le conflit était apparue à la faveur de la réunion avec les syndicats convoquée le 2 octobre par les deux ministères, à savoir celui de l‘Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de la Santé. Pour revenir à la pénurie de médicaments, le Syndicat des hospitalo-universitaires reproche à Ould Abbès le fait de n‘avoir pas saisi la justice alors que ce dernier n‘arrête pas de désigner du doigt les lobbies comme étant les responsables de ces pénuries. N‘empêche, ce sont donc les 5 facultés de médecine (Alger, Constantine, Oran, Tlemcen, et Annaba) qui risquent la paralysie. Notons que Djamel Ould Abbès a fait état, mardi passé, de la hausse de la facture d‘importation de médicaments pour 2011. Il a présenté cette hausse comme tout à fait «normale». La facture découlant des dépenses de l‘Etat destinées aux médicaments importés est passée de 1,045 milliard de dollars en 2010 à 1,7 milliard de dollars en 2011. Cette hausse selon le ministre est le résultat de la surfacturation d‘une valeur de 94 millions de dollars, commise par des importateurs dont il n‘a pas divulgué les noms. Selon le Centre de statistiques des douanes, la facture des médicaments à usage humain arrive en tête du peloton des dépenses relatives aux produits pharmaceutiques puisqu‘elle s‘élève à 1,63 milliard de dollars jusqu‘au 11e mois de 2011 contre 1,045 en 2010 (couvrant la même période). Les pénuries sont constatées au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), un organisme étatique, endetté, à qui échoit la mission de stockage et de distribution des produits pharmaceutiques nationaux ou importés. Cette institution a fait l‘objet d‘une controverse médiatique mettant en relief un conflit réel ou supposé entre le Premier ministre Ouyahia et Ould Abbès. Ouyahia avait adressé une note au ministre de la Santé qui lui fait obligation de présenter chaque mois un rapport détaillé sur la PCH.