Episodes le plus souvent sans gravité mais très douloureux, les lombalgies aiguës ou lumbagos se résolvent en moins de dix jours à l'aide de paracétamol et d'un peu de repos. Episodes le plus souvent sans gravité mais très douloureux, les lombalgies aiguës ou lumbagos se résolvent en moins de dix jours à l'aide de paracétamol et d'un peu de repos. Il faut cependant savoir reconnaître les rares cas où une consultation médicale est indispensable. Reconnaître une lombalgie aiguë Une lombalgie aiguë est une douleur lombaire récente, qui dure depuis moins de trois mois (selon la définition internationalement admise), atteint le bas du dos ou parfois le haut des fesses, et descend parfois le long d'une ou des deux cuisses, sans jamais dépasser le niveau des genoux (si cette douleur descend plus bas que le genou, on parle de lombo-sciatalgie ou de douleur sciatique). Le mot aigü signifie seulement "récent", mais souvent, les douleurs lombaires surviennent brutalement, à l'occasion d'un effort (par exemple en essayant de soulever un poids), et sont très violentes, donnant l'impression d'une maladie grave (on parle alors parfois de lumbago). Lombalgie aiguë : une douleur qui s'en va rapidement L'impression de maladie grave ressentie en raison de la violence de la douleur lombaire est heureusement une fausse impression. Les maladies graves qui provoquent une douleur lombaire aigüe sont très rares. En l'absence de signe de suspicion d'une maladie grave, et si votre douleur lombaire est d'apparition très récente (moins de dix jours), il est inutile de consulter un médecin (à moins que vous ayiez besoin d'un arrêt de travail), et vous pouvez vous soigner seul. En effet, malgré une douleur souvent brutale et intense, rendant parfois difficile le lever du lit, et accompagnée d'une grande raideur du bas du dos, la douleur cède plus de 9 fois sur 10 en moins de deux semaines, à l'aide d'un traitement par paracétamol et d'un peu de repos. Une étude montre que des épisodes de lombalgie observés en milieu professionnel durent moins de 24 heures, et la majorité durent moins d'une semaine. En revanche, le risque d'avoir un nouvel épisode de lombalgie dans les mois qui suivent est élevé. Dans certaines études, plus d'un patient souffrant de lombalgie aiguë sur trois a eu une nouvelle crise douloureuse lombaire dans les douze mois. l'aspirine et les anti-inflammatoires) ne semble pas supérieure, alors que leurs effets indésirables (en particulier digestifs) sont fréquents et parfois graves. L'efficacité des autres médicaments est mal établie dans les lombalgies : anti-douleurs opiacés, myorelaxants encore appelés "décontracturants musculaires", corticoïdes, colchicine, antidépresseurs. Ces médicaments ne peuvent être obtenus que sur ordonnance. Si vous en avez dans votre pharmacie, ne les utilisez pas en cas de lombalgie. Le paracétamol doit être pris à dose efficace : pour un adulte, 500 mg à 1 gramme, 3 à 4 fois par jour (à des intervalles d'au moins 4 heures) sans dépasser 3 grammes en 24 heures. En cas de lombalgie aiguë, évitez le repos au lit La douleur lombaire limite les mouvements et oblige à se reposer. Mais il est inutile et même néfaste de garder le repos au lit. Mieux vaut rester au fauteuil, et maintenir une activité autant que possible. En effet, il a été démontré que les patients à qui des médecins ont recommandé le repos au lit ont guéri moins vite ! C'est moins surprenant qu'il y paraît, car le repos au lit provoque assez rapidement une fonte musculaire, et avoir de bons muscles est une condition essentielle pour le bon fonctionnement de la colonne vertébrale. D'autre part, les études menées chez les kinésithérapeutes ont montré que poursuivre des mouvements malgré une certaine douleur permet de guérir plus vite que d'éviter absolument tout mouvement douloureux. Une consultation médicale en cas de douleur lombaire Essentiellement si vous êtes dans une situation à risque de maladie grave, si la douleur lombaire ne s'améliore pas nettement au bout de dix jours, si vous êtes atteint de fréquents épisodes de lombalgie, ou si vous avez l'impression que votre travail est la cause de vos lombalgies. Dans certains cas, votre médecin pourra vous prescrire des séances de kinésithérapie ou d'ostéothérapie, utiles pour accélérer la guérison. Nutrition L'alimentation des personnes âgées influe sur leurs capacités mentales Les personnes âgées dont le sang présente des teneurs élevées en certaines vitamines et en acides gras oméga 3 ont de meilleures capacités mentales et une meilleure mémoire que celles consommant des aliments à faible valeur diététique. C'est ce que révèle une étude publiée mercredi. L'étude montre en outre que les personnes âgées consommant ces vitamines et acides gras oméga 3 ne connaissaient pas de réduction du volume de leur cerveau, un phénomène typique observé chez les personnes souffrant d'Alzheimer. Cette étude, une des premières de ce type, visait à mesurer spécifiquement les niveaux sanguins d'une gamme étendue de nutriments au lieu de se baser sur les résultats de questionnaires portant sur le régime alimentaire, moins précis et moins fiables. Vitamines B, C, D et E Les auteurs de cette communication, parue dans la revue Neurology, le journal médical de l'Académie américaine de neurologie, en date du 28 décembre, ont déterminé que des hauts niveaux de vitamines B, C, D et E ainsi que d'oméga 3, qu'on trouve surtout dans des poissons, avaient des effets positifs sur la santé mentale et le reste de l'organisme. "Cette approche montre clairement les effets neurologiques et biologiques bons et mauvais liés au niveau des différents nutriments dans le sang", explique Maret Traber, de l'Institut Linus Pauling de l'Université d'Oregon (Nord-Ouest), co-auteur de cette recherche. Source ATS Il faut cependant savoir reconnaître les rares cas où une consultation médicale est indispensable. Reconnaître une lombalgie aiguë Une lombalgie aiguë est une douleur lombaire récente, qui dure depuis moins de trois mois (selon la définition internationalement admise), atteint le bas du dos ou parfois le haut des fesses, et descend parfois le long d'une ou des deux cuisses, sans jamais dépasser le niveau des genoux (si cette douleur descend plus bas que le genou, on parle de lombo-sciatalgie ou de douleur sciatique). Le mot aigü signifie seulement "récent", mais souvent, les douleurs lombaires surviennent brutalement, à l'occasion d'un effort (par exemple en essayant de soulever un poids), et sont très violentes, donnant l'impression d'une maladie grave (on parle alors parfois de lumbago). Lombalgie aiguë : une douleur qui s'en va rapidement L'impression de maladie grave ressentie en raison de la violence de la douleur lombaire est heureusement une fausse impression. Les maladies graves qui provoquent une douleur lombaire aigüe sont très rares. En l'absence de signe de suspicion d'une maladie grave, et si votre douleur lombaire est d'apparition très récente (moins de dix jours), il est inutile de consulter un médecin (à moins que vous ayiez besoin d'un arrêt de travail), et vous pouvez vous soigner seul. En effet, malgré une douleur souvent brutale et intense, rendant parfois difficile le lever du lit, et accompagnée d'une grande raideur du bas du dos, la douleur cède plus de 9 fois sur 10 en moins de deux semaines, à l'aide d'un traitement par paracétamol et d'un peu de repos. Une étude montre que des épisodes de lombalgie observés en milieu professionnel durent moins de 24 heures, et la majorité durent moins d'une semaine. En revanche, le risque d'avoir un nouvel épisode de lombalgie dans les mois qui suivent est élevé. Dans certaines études, plus d'un patient souffrant de lombalgie aiguë sur trois a eu une nouvelle crise douloureuse lombaire dans les douze mois. l'aspirine et les anti-inflammatoires) ne semble pas supérieure, alors que leurs effets indésirables (en particulier digestifs) sont fréquents et parfois graves. L'efficacité des autres médicaments est mal établie dans les lombalgies : anti-douleurs opiacés, myorelaxants encore appelés "décontracturants musculaires", corticoïdes, colchicine, antidépresseurs. Ces médicaments ne peuvent être obtenus que sur ordonnance. Si vous en avez dans votre pharmacie, ne les utilisez pas en cas de lombalgie. Le paracétamol doit être pris à dose efficace : pour un adulte, 500 mg à 1 gramme, 3 à 4 fois par jour (à des intervalles d'au moins 4 heures) sans dépasser 3 grammes en 24 heures. En cas de lombalgie aiguë, évitez le repos au lit La douleur lombaire limite les mouvements et oblige à se reposer. Mais il est inutile et même néfaste de garder le repos au lit. Mieux vaut rester au fauteuil, et maintenir une activité autant que possible. En effet, il a été démontré que les patients à qui des médecins ont recommandé le repos au lit ont guéri moins vite ! C'est moins surprenant qu'il y paraît, car le repos au lit provoque assez rapidement une fonte musculaire, et avoir de bons muscles est une condition essentielle pour le bon fonctionnement de la colonne vertébrale. D'autre part, les études menées chez les kinésithérapeutes ont montré que poursuivre des mouvements malgré une certaine douleur permet de guérir plus vite que d'éviter absolument tout mouvement douloureux. Une consultation médicale en cas de douleur lombaire Essentiellement si vous êtes dans une situation à risque de maladie grave, si la douleur lombaire ne s'améliore pas nettement au bout de dix jours, si vous êtes atteint de fréquents épisodes de lombalgie, ou si vous avez l'impression que votre travail est la cause de vos lombalgies. Dans certains cas, votre médecin pourra vous prescrire des séances de kinésithérapie ou d'ostéothérapie, utiles pour accélérer la guérison. Nutrition L'alimentation des personnes âgées influe sur leurs capacités mentales Les personnes âgées dont le sang présente des teneurs élevées en certaines vitamines et en acides gras oméga 3 ont de meilleures capacités mentales et une meilleure mémoire que celles consommant des aliments à faible valeur diététique. C'est ce que révèle une étude publiée mercredi. L'étude montre en outre que les personnes âgées consommant ces vitamines et acides gras oméga 3 ne connaissaient pas de réduction du volume de leur cerveau, un phénomène typique observé chez les personnes souffrant d'Alzheimer. Cette étude, une des premières de ce type, visait à mesurer spécifiquement les niveaux sanguins d'une gamme étendue de nutriments au lieu de se baser sur les résultats de questionnaires portant sur le régime alimentaire, moins précis et moins fiables. Vitamines B, C, D et E Les auteurs de cette communication, parue dans la revue Neurology, le journal médical de l'Académie américaine de neurologie, en date du 28 décembre, ont déterminé que des hauts niveaux de vitamines B, C, D et E ainsi que d'oméga 3, qu'on trouve surtout dans des poissons, avaient des effets positifs sur la santé mentale et le reste de l'organisme. "Cette approche montre clairement les effets neurologiques et biologiques bons et mauvais liés au niveau des différents nutriments dans le sang", explique Maret Traber, de l'Institut Linus Pauling de l'Université d'Oregon (Nord-Ouest), co-auteur de cette recherche. Source ATS