Des milliers d'enfants sont touchées par l'autisme, une maladie qui est de plus en plus fréquente et qui concerne aujourd'hui 1 enfant sur 100 ! Des milliers d'enfants sont touchées par l'autisme, une maladie qui est de plus en plus fréquente et qui concerne aujourd'hui 1 enfant sur 100 ! En plus des nombreux préjugés qui entourent cette maladie, la prise en charge des enfants souffrant d'autisme est trop souvent mal adaptée (manque de formation des professionnels de santé, manque important de la scolarisation des enfants autistes, problème pour l'accès à l'embauche...). Nécessité impérative de changer les choses ! Les Etats soivent se donner les moyens de leurs ambitions en apportant une visibilité institutionnelle et médiatique toute particulière et en mettant de nombreuses actions efficientes tout au long de l'année. Une étude récente estime que 2 personnes sur 1.000 seraient atteintes de troubles autistiques. L'autisme touche en moyenne quatre garçons pour une fille. La première difficulté pour déceler les symptômes chez l'enfant vient du fait qu'ils varient d'un cas à l'autre. Chez le tout jeune enfant par exemple, l'autisme peut être pris pour de la surdité en raison de son manque de réaction face à l'environnement sonore. Chez certains enfants, l'autisme entraîne un retard du développement mental ou moteur, alors que chez d'autres, il sera accompagné de précocité. De même, une hyperactivité poussée ou au contraire une apathie de l'enfant peuvent indiquer un autisme. Pour aider l'enfant autiste à mener une vie aussi équilibrée que possible, le diagnostic précoce, et donc une prise en charge adaptée, est l'une des clés essentielles. Une intervention précoce peut permettre d'éviter l'apparition de symptômes secondaires et de préparer les parents pour accompagner leur enfant au mieux dans son développement. Un diagnostic réalisé chez le bébé permet aux parents de diposer de plus de temps pour se renseigner, prendre contact avec une association, et envisager l'avenir de leur enfant, son éducation, ses loisirs... Mouvements répétitifs L'autisme regroupe trois domaines de troubles : la socialisation, la communication, et les comportements répétitifs. L'enfant autiste montre souvent un manque de réaction dans l'échange avec les personnes de son entourage. Il donne aussi parfois l'impression de ne pas avoir d'attachement pour ses parents. Un bébé peut par exemple tarder à sourire, éviter le regard de l'autre, repousser les câlins, ne pas imiter les gestes (dire au revoir avec la main) ou les expressions de ses parents, ou encore faire des mouvements répétitifs comme battre des mains, se balancer, fixer un objet pendant un long moment. Les troubles de la communication se répercutent dans le langage, mais aussi dans les gestes comme : - Pointer du doigt dans le vide - Rester muré dans le silence - S'exprimer de façon étrange sans but de communication, ou répéter ce qu'on dit (écholalie). Un enfant dont le jeu semble limité dans des actions répétitives et simples, qui ne supporte pas le changement dans ses rituels de la journée peuvent être des manifestations évoquant un autisme. En grandissant un enfant autiste peut chercher à s'isoler, ne pas demander à être consolé même s'il est malade ou s'il s'est fait mal. Il peut avoir un comportement étrange avec les objets, tous les aligner, ou s'intéresser à des objets inhabituels. Les symptômes peuvent s'accompagner de difficultés à être propre, à dormir, ou à manger. Au-delà de l'âge de quatre ans, les signes de l'autisme peuvent se voir dans l'incapacité de l'enfant à développer un lien avec d'autres enfants, la perception des autres comme des objets, un unique centre intérêt, une tonalité étrange et un rythme déstructuré des paroles... On se trouve souvent démuni lorsque son enfant souffre d'autisme et trouver une aide adaptée peut relever du parcours du combattant. Autisme : les signes qui doivent alerter La maladie apparaît tôt dans l'enfance, avant 3 ans. Les signes de l'autisme sont extrêmement variables d'un individu à un autre : c'est globalement un enfant avec qui on ne peut pas entrer en contact, qui est dans sa bulle, qui semble indifférent au monde extérieur, qui ne parle pas ou mal, répétant inlassablement les mêmes gestes : tourner la tête, bouger les mains, se balancer... Ce sont des enfants anxieux. Ils ont une grande difficulté à se représenter leur corps dans l'espace. Certains enfants ont un retard mental important, d'autres ont une intelligence normale, ou sub-normale. Ces enfants ont besoin d'être rassurés, d'être dans un environnement stable. Une maladie mystérieuse Dans le monde entier, beaucoup d'équipes de chercheurs, en association avec les parents d'enfants autistes, travaillent sur l'autisme. De nombreux facteurs sont évoqués pour expliquer l'autisme mais aucun n'a encore fait la preuve de son rôle dans l'apparition de cette maladie : facteurs génétiques, neuro-anatomiques, anomalies fonctionnelles du cerveau, facteurs environnementaux, biologiques, immunologiques... La recherche d'une cause à cette maladie est d'autant plus difficile qu'elle se manifeste sous des formes multiples, que les dosages de substances biologiques dans l'organisme se font dans plusieurs laboratoires à travers le monde par des méthodes différentes avec des résultats non comparables. Les chercheurs sont néanmoins d'accord sur l'existence de l'augmentation d'hormone de stress dans le sang de ces personnes autistes et l'angoisse est un symptôme majeur de l'autisme. Il semblerait que le stress favoriserait la sévérité des troubles autistiques. Des équipes de chercheurs, grâce à l'IRM fonctionnelle, ont démontré la défaillance fonctionnelle de certaines aires du cerveau de personnes autistes les empêcherait de reconnaître la voix humaine ou les visages. Cela pourrait expliquer leur incapacité à avoir une quelconque adaptation avec l'extérieur et l'angoisse palpable qui émane de ces personnes. Prise en charge des enfants autistes Chaque enfant autiste est tellement différent de l'autre que la prise en charge devrait être individuelle. Il est indispensable de prendre ces enfants en charge le plus tôt possible afin de leur donner la possibilité de développer des fonctions qui pourront compenser les déficits dus à l'autisme tant que le cerveau est malléable, voire de guérir, au moins de leur permettre de s'intégrer a minima dans la vie sociale, d'avoir un minimum d'autonomie, de leur apprendre à parler, à communiquer. Activités appréciées par les enfants autistes Pour les enfants autistes, tous les sens doivent être mis en éveil, sans les angoisser : le toucher, l'odorat, le goût, sont un moyen de stimulation et de communication avec le monde extérieur à développer. Certains sports sont appréciés par ces enfants L'équitation non pas pour qu'ils deviennent des cavaliers mais pour leur apprendre à communiquer, ici avec un animal (le toucher, le sentir). C'est l'équithérapie ; sur le dos d'un poney, ils choisissent la position qu'ils veulent : à plat ventre, le nez dans la crinière, à plat dos pour se laisser bercer… cela demande la présence d'un moniteur d'équitation ayant les compétences pour faire « travailler » ces enfants difficiles, la présence active de 2 éducateurs. La présence des parents n'est pas toujours souhaitable, certains enfants ne veulent pas monter en présence de la mère. La piscine est aussi un espace que ces enfants apprécient : l'élément eau leur convient, ils sont à l'aise et peuvent apprendre à nager. Des enfants autistes arrivent aussi à s'exprimer par le dessin. Il n'y a pas de traitement en dehors de la prise en charge socio-éducative, du suivi médical et éventuellement médicamenteux avec des neuroleptiques pour les personnes autistes qui ont une attitude dangereuse pour eux-mêmes ou pour autrui. Les parents d'enfants autistes savent que leur enfant a quelques années devant lui pour développer certaines fonctions afin de compenser celles qui sont déficientes grâce à la prise en charge socio-éducative ; ils espèrent tous les jours qu'un déblocage se fera, et que leur enfant guérira. Intégration scolaire pour les enfants autistes... Entrer en relation avec d'autres enfants permet au jeune autiste d'imiter leurs jeux et leurs attitudes sociales. Mais la présence d'un accompagnant est indispensable. Il est là pour relayer l'information auprès de l'enfant, détailler les consignes, veiller à ce qu'il partcipe en classe, en levant la main et en restant en place, par exemple. Parfois, un système de tutorat entre élèves permet de les responsabiliser, et de leur apprendre la différence. Un environnement aménagé, comme un emploi du temps détaillé à portée de regard, est aussi un élément important pour sécuriser l'enfant dans ses repères. La thérapie éducative trouve aussi, bien sûr, sont prolongement à la maison. Les parents prennent alors le relais. Ils peuvent par exemple, lorsqu'il s'agit d'apprendre à demander quelque chose, utiliser des cartes à pictogrammes pour les enfants non-verbaux. In Santé de A à Z En plus des nombreux préjugés qui entourent cette maladie, la prise en charge des enfants souffrant d'autisme est trop souvent mal adaptée (manque de formation des professionnels de santé, manque important de la scolarisation des enfants autistes, problème pour l'accès à l'embauche...). Nécessité impérative de changer les choses ! Les Etats soivent se donner les moyens de leurs ambitions en apportant une visibilité institutionnelle et médiatique toute particulière et en mettant de nombreuses actions efficientes tout au long de l'année. Une étude récente estime que 2 personnes sur 1.000 seraient atteintes de troubles autistiques. L'autisme touche en moyenne quatre garçons pour une fille. La première difficulté pour déceler les symptômes chez l'enfant vient du fait qu'ils varient d'un cas à l'autre. Chez le tout jeune enfant par exemple, l'autisme peut être pris pour de la surdité en raison de son manque de réaction face à l'environnement sonore. Chez certains enfants, l'autisme entraîne un retard du développement mental ou moteur, alors que chez d'autres, il sera accompagné de précocité. De même, une hyperactivité poussée ou au contraire une apathie de l'enfant peuvent indiquer un autisme. Pour aider l'enfant autiste à mener une vie aussi équilibrée que possible, le diagnostic précoce, et donc une prise en charge adaptée, est l'une des clés essentielles. Une intervention précoce peut permettre d'éviter l'apparition de symptômes secondaires et de préparer les parents pour accompagner leur enfant au mieux dans son développement. Un diagnostic réalisé chez le bébé permet aux parents de diposer de plus de temps pour se renseigner, prendre contact avec une association, et envisager l'avenir de leur enfant, son éducation, ses loisirs... Mouvements répétitifs L'autisme regroupe trois domaines de troubles : la socialisation, la communication, et les comportements répétitifs. L'enfant autiste montre souvent un manque de réaction dans l'échange avec les personnes de son entourage. Il donne aussi parfois l'impression de ne pas avoir d'attachement pour ses parents. Un bébé peut par exemple tarder à sourire, éviter le regard de l'autre, repousser les câlins, ne pas imiter les gestes (dire au revoir avec la main) ou les expressions de ses parents, ou encore faire des mouvements répétitifs comme battre des mains, se balancer, fixer un objet pendant un long moment. Les troubles de la communication se répercutent dans le langage, mais aussi dans les gestes comme : - Pointer du doigt dans le vide - Rester muré dans le silence - S'exprimer de façon étrange sans but de communication, ou répéter ce qu'on dit (écholalie). Un enfant dont le jeu semble limité dans des actions répétitives et simples, qui ne supporte pas le changement dans ses rituels de la journée peuvent être des manifestations évoquant un autisme. En grandissant un enfant autiste peut chercher à s'isoler, ne pas demander à être consolé même s'il est malade ou s'il s'est fait mal. Il peut avoir un comportement étrange avec les objets, tous les aligner, ou s'intéresser à des objets inhabituels. Les symptômes peuvent s'accompagner de difficultés à être propre, à dormir, ou à manger. Au-delà de l'âge de quatre ans, les signes de l'autisme peuvent se voir dans l'incapacité de l'enfant à développer un lien avec d'autres enfants, la perception des autres comme des objets, un unique centre intérêt, une tonalité étrange et un rythme déstructuré des paroles... On se trouve souvent démuni lorsque son enfant souffre d'autisme et trouver une aide adaptée peut relever du parcours du combattant. Autisme : les signes qui doivent alerter La maladie apparaît tôt dans l'enfance, avant 3 ans. Les signes de l'autisme sont extrêmement variables d'un individu à un autre : c'est globalement un enfant avec qui on ne peut pas entrer en contact, qui est dans sa bulle, qui semble indifférent au monde extérieur, qui ne parle pas ou mal, répétant inlassablement les mêmes gestes : tourner la tête, bouger les mains, se balancer... Ce sont des enfants anxieux. Ils ont une grande difficulté à se représenter leur corps dans l'espace. Certains enfants ont un retard mental important, d'autres ont une intelligence normale, ou sub-normale. Ces enfants ont besoin d'être rassurés, d'être dans un environnement stable. Une maladie mystérieuse Dans le monde entier, beaucoup d'équipes de chercheurs, en association avec les parents d'enfants autistes, travaillent sur l'autisme. De nombreux facteurs sont évoqués pour expliquer l'autisme mais aucun n'a encore fait la preuve de son rôle dans l'apparition de cette maladie : facteurs génétiques, neuro-anatomiques, anomalies fonctionnelles du cerveau, facteurs environnementaux, biologiques, immunologiques... La recherche d'une cause à cette maladie est d'autant plus difficile qu'elle se manifeste sous des formes multiples, que les dosages de substances biologiques dans l'organisme se font dans plusieurs laboratoires à travers le monde par des méthodes différentes avec des résultats non comparables. Les chercheurs sont néanmoins d'accord sur l'existence de l'augmentation d'hormone de stress dans le sang de ces personnes autistes et l'angoisse est un symptôme majeur de l'autisme. Il semblerait que le stress favoriserait la sévérité des troubles autistiques. Des équipes de chercheurs, grâce à l'IRM fonctionnelle, ont démontré la défaillance fonctionnelle de certaines aires du cerveau de personnes autistes les empêcherait de reconnaître la voix humaine ou les visages. Cela pourrait expliquer leur incapacité à avoir une quelconque adaptation avec l'extérieur et l'angoisse palpable qui émane de ces personnes. Prise en charge des enfants autistes Chaque enfant autiste est tellement différent de l'autre que la prise en charge devrait être individuelle. Il est indispensable de prendre ces enfants en charge le plus tôt possible afin de leur donner la possibilité de développer des fonctions qui pourront compenser les déficits dus à l'autisme tant que le cerveau est malléable, voire de guérir, au moins de leur permettre de s'intégrer a minima dans la vie sociale, d'avoir un minimum d'autonomie, de leur apprendre à parler, à communiquer. Activités appréciées par les enfants autistes Pour les enfants autistes, tous les sens doivent être mis en éveil, sans les angoisser : le toucher, l'odorat, le goût, sont un moyen de stimulation et de communication avec le monde extérieur à développer. Certains sports sont appréciés par ces enfants L'équitation non pas pour qu'ils deviennent des cavaliers mais pour leur apprendre à communiquer, ici avec un animal (le toucher, le sentir). C'est l'équithérapie ; sur le dos d'un poney, ils choisissent la position qu'ils veulent : à plat ventre, le nez dans la crinière, à plat dos pour se laisser bercer… cela demande la présence d'un moniteur d'équitation ayant les compétences pour faire « travailler » ces enfants difficiles, la présence active de 2 éducateurs. La présence des parents n'est pas toujours souhaitable, certains enfants ne veulent pas monter en présence de la mère. La piscine est aussi un espace que ces enfants apprécient : l'élément eau leur convient, ils sont à l'aise et peuvent apprendre à nager. Des enfants autistes arrivent aussi à s'exprimer par le dessin. Il n'y a pas de traitement en dehors de la prise en charge socio-éducative, du suivi médical et éventuellement médicamenteux avec des neuroleptiques pour les personnes autistes qui ont une attitude dangereuse pour eux-mêmes ou pour autrui. Les parents d'enfants autistes savent que leur enfant a quelques années devant lui pour développer certaines fonctions afin de compenser celles qui sont déficientes grâce à la prise en charge socio-éducative ; ils espèrent tous les jours qu'un déblocage se fera, et que leur enfant guérira. Intégration scolaire pour les enfants autistes... Entrer en relation avec d'autres enfants permet au jeune autiste d'imiter leurs jeux et leurs attitudes sociales. Mais la présence d'un accompagnant est indispensable. Il est là pour relayer l'information auprès de l'enfant, détailler les consignes, veiller à ce qu'il partcipe en classe, en levant la main et en restant en place, par exemple. Parfois, un système de tutorat entre élèves permet de les responsabiliser, et de leur apprendre la différence. Un environnement aménagé, comme un emploi du temps détaillé à portée de regard, est aussi un élément important pour sécuriser l'enfant dans ses repères. La thérapie éducative trouve aussi, bien sûr, sont prolongement à la maison. Les parents prennent alors le relais. Ils peuvent par exemple, lorsqu'il s'agit d'apprendre à demander quelque chose, utiliser des cartes à pictogrammes pour les enfants non-verbaux. In Santé de A à Z