L'hépatite est un véritable problème de santé publique faiant des ravages partout dans le monde. Les chiffres témoignent d'une situation effrayante. Une personne sur douze est infectée par une hépatite B ou C. Près de 1,5 million de personnes meurent chaque année de l'une ou de l'autre de ces hépatites, ce qui place la maladie comme « l'une des plus grandes menaces pour la santé dans le monde ». Pis, les hépatites B et C sont dix fois plus répandues que le sida. De quoi donner à réfléchir aux décideurs politiques qui hésitent encore dans notre pays à mettre en place une véritable stratégie de lutte contre cette épidémie. Du côté des pouvoirs publics algériens, il y a en effet un manque sérieux d'attention et de volonté politique. Le 59e Forum mondial d'hépatologie, organisé dernièrement à San Francisco par l'association américaine pour l'étude du foie, a été l'occasion incontournable pour les différents acteurs intervenant dans ce domaine de traiter des dernières nouveautés thérapeutiques mais aussi d'insister avec force sur la prévention par le dépistage précoce. Les associations de malades, les spécialistes et certains laboratoires pharmaceutiques présents sur place tentent de mener des actions de sensibilisation et de faire pression sur les autorités concernées pour prendre au sérieux ces pathologies meurtrières. La célébration, pour la première fois le 19 mai dernier, de la Journée mondiale de l'hépatite a été initiée par l'Alliance mondiale, qui rassemble 200 groupes de patients d'hépatites B et C, dont SOS hépatites Algérie de Abdelhamid Bouallag. Il s'agit aussi d'amener l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à accorder à ces maladies la même importance que le sida, la tuberculose et le paludisme. Il est important aussi d'insister sur le dépistage (une simple prise de sang), véritable moyen de prévention contre l'hépatite. Il y a lieu de noter à ce propos que l'Alliance mondiale a lancé un « Atlas de l'hépatite », appelant les gouvernements et les organisations à compléter les données des pays les concernant. L'Atlas de l'hépatite a été lancé en raison du manque flagrant de statistiques globales à jour concernant les deux maladies. Les spécialistes appellent dans ce sens les gouvernements à diffuser largement des informations sur les hépatites et de mieux superviser les transfusions sanguines. L'hépatite B, une infection sévère du foie causée par un virus, touche environ 350 millions de personnes dans le monde. Elle se transmet par un contact direct avec le sang ou d'autres liquides corporels comme la sueur et le lait maternel. Hautement infectieuse, l'hépatite B peut être prévenue grâce à un vaccin efficace. Il est disponible et obligatoire en Algérie pour les bébés nés à partir du 1er janvier 2003. En revanche, il n'existe aucun vaccin contre l'hépatite C, qui touche 130 millions de personnes et qui se transmet par un contact direct avec du sang infecté. L'hépatite B et l'hépatite C sont des maladies silencieuses qui ne reçoivent pas le niveau d'attention gouvernementale qu'elles méritent. Elles sont d'autant plus dangereuses car ces infections virales attaquent le foie et peuvent mener à la cirrhose, le cancer et la mort. Ce sont des maladies chroniques pouvant toucher n'importe qui, peu importe le milieu social, ou l'âge L'hépatite est un véritable problème de santé publique faiant des ravages partout dans le monde. Les chiffres témoignent d'une situation effrayante. Une personne sur douze est infectée par une hépatite B ou C. Près de 1,5 million de personnes meurent chaque année de l'une ou de l'autre de ces hépatites, ce qui place la maladie comme « l'une des plus grandes menaces pour la santé dans le monde ». Pis, les hépatites B et C sont dix fois plus répandues que le sida. De quoi donner à réfléchir aux décideurs politiques qui hésitent encore dans notre pays à mettre en place une véritable stratégie de lutte contre cette épidémie. Du côté des pouvoirs publics algériens, il y a en effet un manque sérieux d'attention et de volonté politique. Le 59e Forum mondial d'hépatologie, organisé dernièrement à San Francisco par l'association américaine pour l'étude du foie, a été l'occasion incontournable pour les différents acteurs intervenant dans ce domaine de traiter des dernières nouveautés thérapeutiques mais aussi d'insister avec force sur la prévention par le dépistage précoce. Les associations de malades, les spécialistes et certains laboratoires pharmaceutiques présents sur place tentent de mener des actions de sensibilisation et de faire pression sur les autorités concernées pour prendre au sérieux ces pathologies meurtrières. La célébration, pour la première fois le 19 mai dernier, de la Journée mondiale de l'hépatite a été initiée par l'Alliance mondiale, qui rassemble 200 groupes de patients d'hépatites B et C, dont SOS hépatites Algérie de Abdelhamid Bouallag. Il s'agit aussi d'amener l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à accorder à ces maladies la même importance que le sida, la tuberculose et le paludisme. Il est important aussi d'insister sur le dépistage (une simple prise de sang), véritable moyen de prévention contre l'hépatite. Il y a lieu de noter à ce propos que l'Alliance mondiale a lancé un « Atlas de l'hépatite », appelant les gouvernements et les organisations à compléter les données des pays les concernant. L'Atlas de l'hépatite a été lancé en raison du manque flagrant de statistiques globales à jour concernant les deux maladies. Les spécialistes appellent dans ce sens les gouvernements à diffuser largement des informations sur les hépatites et de mieux superviser les transfusions sanguines. L'hépatite B, une infection sévère du foie causée par un virus, touche environ 350 millions de personnes dans le monde. Elle se transmet par un contact direct avec le sang ou d'autres liquides corporels comme la sueur et le lait maternel. Hautement infectieuse, l'hépatite B peut être prévenue grâce à un vaccin efficace. Il est disponible et obligatoire en Algérie pour les bébés nés à partir du 1er janvier 2003. En revanche, il n'existe aucun vaccin contre l'hépatite C, qui touche 130 millions de personnes et qui se transmet par un contact direct avec du sang infecté. L'hépatite B et l'hépatite C sont des maladies silencieuses qui ne reçoivent pas le niveau d'attention gouvernementale qu'elles méritent. Elles sont d'autant plus dangereuses car ces infections virales attaquent le foie et peuvent mener à la cirrhose, le cancer et la mort. Ce sont des maladies chroniques pouvant toucher n'importe qui, peu importe le milieu social, ou l'âge