Le président Bouteflika sera l'hôte aujourd'hui de Moncef Marzouki, le nouveau chef de l'Etat tunisien pour fêter le 1er anniversaire de la révolution tunisienne qui coïncide avec le 14 janvier, jour de la chute de Ben Ali. Le président algérien doit arriver aujourd'hui à Tunis selon le porte-parole du gouvernement tunisien. Même, si sur la liste des invités, figurent nombre de dirigeants arabes, à l'image de l'émir du Qatar, Hamad bin Khalifa Al Thani, ces commémorations porteront un cachet fortement maghrébin, puisqu'aux côtés du président algérien, sera également présent le chef du Conseil national de transition libyen, Moustapha Abdeljalil. Le Maroc a dépêché quant à lui son ministre des Affaires étrangères, Saâdeddine El-Othmani. La célébration de cet anniversaire de l'An 1 est prévue au Palais des congrès à Tunis où devraient intervenir tour à tour le président Marzouki, le chef du gouvernement, Hamadi Jebali, et le président de l'Assemblée constituante Mustapha Ben Jaafar. A cette occasion le chef de l'Etat tunisien a décidé de gracier plus de mille prisonniers, les personnes âgées et les adolescents étant les plus favorisés. En outre, beaucoup de détenus vont bénéficier de la mise en liberté conditionnelle ou de réduction de peines. Parallèlement à ces festivités officielles, les réseaux sociaux ont relayé des appels à manifester sur l'avenue Habib-Bourguiba, symbole de l'insurrection contre Ben Ali. Des expressions artistiques sont également au menu sur cette avenue mythique pour faire revivre les péripéties ayant conduit à « Dégage! ». Il est vrai que les récents propos du président Moncef Marzouki ont irrité Alger. Celui-ci en visite à Tripoli avait estimé, selon la presse, que l'Algérie aurait pu éviter le bain de sang si elle n'avait pas annulé les élections de 1992. La présidence tunisienne a ensuite rectifié le tir en publiant cette semaine un communiqué où elle témoigne un « respect total et absolu (…) de la souveraineté de l'Algérie » tout en soulignant « l'importance des relations entre les deux pays frères ». Les autorités d'Alger ne semblent pas trop s'attarder sur ce petit incident. Le nouveau chef d'Etat tunisien a donné, lundi dernier, son quitus pour la nomination de l'ambassadeur algérien, Abdelkader Hajjar, en tant qu'ambassadeur plénipotentiaire, de la République algérienne démocratique populaire. L'Algérie officielle adoube donc le Maghreb révolutionnaire et acquiesce à la démocratie tunisienne. C'est certainement le sens à donner à ce déplacement de Tunis de Bouteflika. Le président Bouteflika sera l'hôte aujourd'hui de Moncef Marzouki, le nouveau chef de l'Etat tunisien pour fêter le 1er anniversaire de la révolution tunisienne qui coïncide avec le 14 janvier, jour de la chute de Ben Ali. Le président algérien doit arriver aujourd'hui à Tunis selon le porte-parole du gouvernement tunisien. Même, si sur la liste des invités, figurent nombre de dirigeants arabes, à l'image de l'émir du Qatar, Hamad bin Khalifa Al Thani, ces commémorations porteront un cachet fortement maghrébin, puisqu'aux côtés du président algérien, sera également présent le chef du Conseil national de transition libyen, Moustapha Abdeljalil. Le Maroc a dépêché quant à lui son ministre des Affaires étrangères, Saâdeddine El-Othmani. La célébration de cet anniversaire de l'An 1 est prévue au Palais des congrès à Tunis où devraient intervenir tour à tour le président Marzouki, le chef du gouvernement, Hamadi Jebali, et le président de l'Assemblée constituante Mustapha Ben Jaafar. A cette occasion le chef de l'Etat tunisien a décidé de gracier plus de mille prisonniers, les personnes âgées et les adolescents étant les plus favorisés. En outre, beaucoup de détenus vont bénéficier de la mise en liberté conditionnelle ou de réduction de peines. Parallèlement à ces festivités officielles, les réseaux sociaux ont relayé des appels à manifester sur l'avenue Habib-Bourguiba, symbole de l'insurrection contre Ben Ali. Des expressions artistiques sont également au menu sur cette avenue mythique pour faire revivre les péripéties ayant conduit à « Dégage! ». Il est vrai que les récents propos du président Moncef Marzouki ont irrité Alger. Celui-ci en visite à Tripoli avait estimé, selon la presse, que l'Algérie aurait pu éviter le bain de sang si elle n'avait pas annulé les élections de 1992. La présidence tunisienne a ensuite rectifié le tir en publiant cette semaine un communiqué où elle témoigne un « respect total et absolu (…) de la souveraineté de l'Algérie » tout en soulignant « l'importance des relations entre les deux pays frères ». Les autorités d'Alger ne semblent pas trop s'attarder sur ce petit incident. Le nouveau chef d'Etat tunisien a donné, lundi dernier, son quitus pour la nomination de l'ambassadeur algérien, Abdelkader Hajjar, en tant qu'ambassadeur plénipotentiaire, de la République algérienne démocratique populaire. L'Algérie officielle adoube donc le Maghreb révolutionnaire et acquiesce à la démocratie tunisienne. C'est certainement le sens à donner à ce déplacement de Tunis de Bouteflika.