"Ce livre n'a pas la prétention de soumettre au lecteur un travail pédagogique, ethnologique ou anthropologique. Il tente juste de faire connaître une survivance que nous avons eu le privilège de découvrir et de connaître à Khemis. Comme tout être sensible, je ne pouvais être indifférent à une telle beauté esthétique qui enveloppait cette extraordinaire fête. Sans préjugé ni partie pris, ce livre se veut un témoignage de notre présence à cette fête d'Ennayer en 1991 et 1992. C'était un voyage dans le temps, passé/ présent, révélateur d'un visage méconnu de notre histoire. Face à ce spectacle, un sentiment d'étrangeté a suscité en moi une vive curiosité à vouloir comprendre ces formes d'expression populaire qui participent, plus que l'histoire écrite, à rendre compte du vécu et du ressenti des Hommes. Au-delà de toutes considérations, il s'agit moins de faire appel à une réflexion religieuse, politique ou historique que de se laisser émouvoir par une telle fête. Ce livre est aussi une réponse à ce ceux qui refusent une ou plusieurs parties de leur histoire, réduisant de la sorte l'histoire de ce grand pays à un passé très récent. Ce livre est aussi un hommage à un compagnon de route, à une amie exceptionnelle Liliane El Hachemi, qui rêvait de voir ce projet se réaliser." *Nedjaï Mustapha maison de la culture Traditions et folklore à Constantine La célébration de Yennayer, jour de l'an amazigh, a débuté tambour battant mercredi à Constantine sur le parvis et dans le hall de la maison de la culture Mohamed-Laïd-Al- Khalifa qui ont résonné aux sons de "tabla" et de zorna ponctués de salves de baroud, annonçant une fête haute en couleur, appelée à durer jusqu'à la fin de la semaine. La direction de wilaya de la culture qui supervise la célébration pour la 2e année consécutive de la nouvelle année amazighe a voulu en faire une occasion pour mettre en valeur le folklore, les costumes, les arts culinaires et autres traditions relevant de la culture populaire, en plus de faire connaître l'histoire antique du pays. Outre des exhibitions de troupes folkloriques, le hall de la maison de la culture a en effet abrité, pour l'occasion, une exposition de costumes et d'habits traditionnels, notamment kabyles et chaouis, de bijoux, de poterie, de tapis et autres éléments de décors traditionnels qui ont attiré un nombreux public. L'occasion a également été mise à profit pour faire connaître l'histoire antique du pays à travers des conférences données par des universitaires. Les festivités qui se poursuivront jusqu'à vendredi seront également marquées par des soirées musicales animées par l'association Djoussour de Constantine, les troupes Nedjmet Belkacem de Constantine, Dda l'Mouloud de Tizi-Ouzou, la chanteuse Kahina, et le chanteur Imed Khiari. Des récitals poétiques en langue amazighe, en arabe dialectal et classique sont également au menu de cette manifestation. "Ce livre n'a pas la prétention de soumettre au lecteur un travail pédagogique, ethnologique ou anthropologique. Il tente juste de faire connaître une survivance que nous avons eu le privilège de découvrir et de connaître à Khemis. Comme tout être sensible, je ne pouvais être indifférent à une telle beauté esthétique qui enveloppait cette extraordinaire fête. Sans préjugé ni partie pris, ce livre se veut un témoignage de notre présence à cette fête d'Ennayer en 1991 et 1992. C'était un voyage dans le temps, passé/ présent, révélateur d'un visage méconnu de notre histoire. Face à ce spectacle, un sentiment d'étrangeté a suscité en moi une vive curiosité à vouloir comprendre ces formes d'expression populaire qui participent, plus que l'histoire écrite, à rendre compte du vécu et du ressenti des Hommes. Au-delà de toutes considérations, il s'agit moins de faire appel à une réflexion religieuse, politique ou historique que de se laisser émouvoir par une telle fête. Ce livre est aussi une réponse à ce ceux qui refusent une ou plusieurs parties de leur histoire, réduisant de la sorte l'histoire de ce grand pays à un passé très récent. Ce livre est aussi un hommage à un compagnon de route, à une amie exceptionnelle Liliane El Hachemi, qui rêvait de voir ce projet se réaliser." *Nedjaï Mustapha maison de la culture Traditions et folklore à Constantine La célébration de Yennayer, jour de l'an amazigh, a débuté tambour battant mercredi à Constantine sur le parvis et dans le hall de la maison de la culture Mohamed-Laïd-Al- Khalifa qui ont résonné aux sons de "tabla" et de zorna ponctués de salves de baroud, annonçant une fête haute en couleur, appelée à durer jusqu'à la fin de la semaine. La direction de wilaya de la culture qui supervise la célébration pour la 2e année consécutive de la nouvelle année amazighe a voulu en faire une occasion pour mettre en valeur le folklore, les costumes, les arts culinaires et autres traditions relevant de la culture populaire, en plus de faire connaître l'histoire antique du pays. Outre des exhibitions de troupes folkloriques, le hall de la maison de la culture a en effet abrité, pour l'occasion, une exposition de costumes et d'habits traditionnels, notamment kabyles et chaouis, de bijoux, de poterie, de tapis et autres éléments de décors traditionnels qui ont attiré un nombreux public. L'occasion a également été mise à profit pour faire connaître l'histoire antique du pays à travers des conférences données par des universitaires. Les festivités qui se poursuivront jusqu'à vendredi seront également marquées par des soirées musicales animées par l'association Djoussour de Constantine, les troupes Nedjmet Belkacem de Constantine, Dda l'Mouloud de Tizi-Ouzou, la chanteuse Kahina, et le chanteur Imed Khiari. Des récitals poétiques en langue amazighe, en arabe dialectal et classique sont également au menu de cette manifestation.