Il faut dire que l'annonce rendra le sourire pour les milliers d'employés d'Orascom Télécom Algérie (OTA) Djezzy. Après avoir croisé les doigts pendant de longs mois, l'ensemble des employés de Djezzy sera maintenu après le rachat par l'Etat algérien de la majorité du capital de l'opérateur de téléphonie mobile. L'annonce a été faite, hier à Alger, par le ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC), Moussa Benhamadi. Animant une conférence de presse à l'occasion de la célébration du 10e anniversaire d'Algérie Poste (AP), M. Benhamadi a déclaré que «l'Algérie a à travers l'existence de Djezzy acquis une expérience. Alors, il n'est pas question de remettre en cause l'expérience de ses cadres et autres employés». Indiquant que 99% des salariés d'OTA sont de nationalité algérienne, le MPTIC ira même à dire qu'«il n'est pas question de toucher au management. Il est bien maintenant. C'est une réalité». M. Benhamadi s'est ainsi dit satisfait de l'équipe managériale de l'opérateur de téléphonie mobile, faisant entendre qu' «on ne change pas une équipe qui gagne». Outre cela, Moussa Benhamadi a mis en exergue que «nous devons renforcer et stabiliser l'accord qui sera conclu» pour ce qui est du volet management. Notons dans ce sens que le «top management» de Djezzy est composé majoritairement d'Egyptiens. Le ministre a, sur ce dernier point, expliqué que parmi les points discutés avec l'opérateur russe Vimpelcom, lors de la signature, début janvier, de l'accord prévoyant le rachat par l'Etat algérien de Djezzy figure notamment le maintien du management actuel et le renforcement de sa stabilité. Interrogé sur la règle des 51-49, le ministre a tenu à expliquer que «conformément à la loi de finances, l'accord permettant à l'Etat algérien de prendre la majorité du capital de l'opérateur de téléphonie Djezzy, a été certes passé mais le taux de 51% n'a pas encore été décidé». S'agissant de la levée de l'interdiction d'opérations de commerce extérieur imposé depuis avril 2010 à Djezzy par la Banque d'Algérie, le ministre a rappelé que ce problème ne relevait pas de son département ministériel. «C'est une décision de la Banque d'Algérie qui est une institution souveraine», a-t-il dit à ce propos. Il a toutefois estimé que «Djezzy peut toujours acheter ses équipements en Algérie». Au sujet de la téléphonie mobile de troisième génération (3G), M. Benhamadi a expliqué que «Djezzy n'a pas présenté tout les documents nécessaires». Vendredi dernier, Zoheir Meziane, conseiller auprès du MPTIC avait, dans une déclaration à l'APS, déclaré que le report du lancement de la téléphonie 3G à la fin du premier semestre de 2012 est motivé par des «raisons purement techniques». Notons enfin que selon une étude du ministère, l'introduction de la 3G en Algérie générera «5 milliards de dollars/an, équivalant à 10 millions de dollars/jour et représentant 1,38% du PIB». Il faut dire que l'annonce rendra le sourire pour les milliers d'employés d'Orascom Télécom Algérie (OTA) Djezzy. Après avoir croisé les doigts pendant de longs mois, l'ensemble des employés de Djezzy sera maintenu après le rachat par l'Etat algérien de la majorité du capital de l'opérateur de téléphonie mobile. L'annonce a été faite, hier à Alger, par le ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC), Moussa Benhamadi. Animant une conférence de presse à l'occasion de la célébration du 10e anniversaire d'Algérie Poste (AP), M. Benhamadi a déclaré que «l'Algérie a à travers l'existence de Djezzy acquis une expérience. Alors, il n'est pas question de remettre en cause l'expérience de ses cadres et autres employés». Indiquant que 99% des salariés d'OTA sont de nationalité algérienne, le MPTIC ira même à dire qu'«il n'est pas question de toucher au management. Il est bien maintenant. C'est une réalité». M. Benhamadi s'est ainsi dit satisfait de l'équipe managériale de l'opérateur de téléphonie mobile, faisant entendre qu' «on ne change pas une équipe qui gagne». Outre cela, Moussa Benhamadi a mis en exergue que «nous devons renforcer et stabiliser l'accord qui sera conclu» pour ce qui est du volet management. Notons dans ce sens que le «top management» de Djezzy est composé majoritairement d'Egyptiens. Le ministre a, sur ce dernier point, expliqué que parmi les points discutés avec l'opérateur russe Vimpelcom, lors de la signature, début janvier, de l'accord prévoyant le rachat par l'Etat algérien de Djezzy figure notamment le maintien du management actuel et le renforcement de sa stabilité. Interrogé sur la règle des 51-49, le ministre a tenu à expliquer que «conformément à la loi de finances, l'accord permettant à l'Etat algérien de prendre la majorité du capital de l'opérateur de téléphonie Djezzy, a été certes passé mais le taux de 51% n'a pas encore été décidé». S'agissant de la levée de l'interdiction d'opérations de commerce extérieur imposé depuis avril 2010 à Djezzy par la Banque d'Algérie, le ministre a rappelé que ce problème ne relevait pas de son département ministériel. «C'est une décision de la Banque d'Algérie qui est une institution souveraine», a-t-il dit à ce propos. Il a toutefois estimé que «Djezzy peut toujours acheter ses équipements en Algérie». Au sujet de la téléphonie mobile de troisième génération (3G), M. Benhamadi a expliqué que «Djezzy n'a pas présenté tout les documents nécessaires». Vendredi dernier, Zoheir Meziane, conseiller auprès du MPTIC avait, dans une déclaration à l'APS, déclaré que le report du lancement de la téléphonie 3G à la fin du premier semestre de 2012 est motivé par des «raisons purement techniques». Notons enfin que selon une étude du ministère, l'introduction de la 3G en Algérie générera «5 milliards de dollars/an, équivalant à 10 millions de dollars/jour et représentant 1,38% du PIB».