Dans l'optique du Sommet de haut niveau algéro-italien qui aura lieu dans le courant de l'année 2012, les tractations et les rencontres entre les hommes politiques et les diplomates des deux pays se multiplient, tandis que sur le plan économique, des délégations d'hommes d'affaires et d'opérateurs économiques continuent de se concerter pour accroître les opportunités de coopération et de partenariat. Dans l'optique du Sommet de haut niveau algéro-italien qui aura lieu dans le courant de l'année 2012, les tractations et les rencontres entre les hommes politiques et les diplomates des deux pays se multiplient, tandis que sur le plan économique, des délégations d'hommes d'affaires et d'opérateurs économiques continuent de se concerter pour accroître les opportunités de coopération et de partenariat. La réactivation récente du projet du gazoduc Galsi, devant relier le Nigeria, l'Algérie et l'Italie, montre la volonté d'Alger et de Rome de dynamiser les relations économiques et commerciales réciproques. Ainsi, l'Italie a fait savoir, par le biais du conseiller diplomatique du chef du gouvernement italien, Pasquale Terracionano, que le gouvernement de Mario Monti a la ferme intention de fructifier les relations entre l'Algérie et l'Italie, notamment lors de la prochaine réunion mixte devant regrouper les hauts responsables des deux Etats. En effet, ce diplomatie a indiqué à l'ambassadeur d'Algérie à Rome, Rachid Marif, que les autorités italiennes accordent un grand intérêt au Sommet de haut niveau algéro-italien prévu durant cette année. Le deux parties sont, en fait, déterminées à donner une nouvelle impulsion aux relations politiques, économiques et commerciales, en ce sens que, selon une source diplomatique à Rome, Marif et Terracionano préparent, d'ores et déjà, le terrain pour la réussite de ce sommet en s'entretenant longuement dans le but de fixer une date adéquate pour ce sommet, tant attendu par les deux pays. «Ce rendez-vous annuel de haut niveau est prévu par le traité d'amitié, de coopération et de bon voisinage. Il a institué entre les deux pays le principe de "consultations régulières", en Italie et en Algérie, au plus haut niveau politique et institutionnel. Dans ce cadre a eu lieu à Alghero, le 14 novembre, 2007, le premier sommet italo-algérien, co-présidé alors par le Premier ministre italien, Romano Prodi, et le président Bouteflika, et qui avait constitué le premier événement de cette ampleur réalisé par l'Italie avec un pays non européen», rappelle le site Radio web Europe. En outre, dans un autre registre, l'ambassadeur d'Algérie à Rome a exposé à la partie italienne les réformes politiques en cours en Algérie, marquées par l'adoption d'un arsenal législatif destiné à renforcer la démocratie et le pluralisme dans le pays, à l'issue d'une large consultation impliquant les parties politiques, le mouvement associatif et un large éventail de personnalités nationales. Il a notamment informé Terracionano «de la tenue en Algérie, en mai prochain, d'élections législatives pluralistes avec la participation d'observateurs internationaux, représentant l'ONU, l'Union africaine, la Ligue arabe, l'OCI et l'Union européenne». Rapports privilégiés de partenariat entre les entreprises des deux pays Par ailleurs, Marif a eu également une réunion de travail avec Gennaro Malgieri, coordonnateur des relations de la Chambre des députés italienne avec les pays du Sud de la Méditerranée avec lequel il a abordé les réformes politiques et économiques et les relations bilatérales, mettant l'accent sur la nécessité de construire des rapports privilégiés de partenariat directs entre les entreprises des deux pays. En effet, des entreprises algériennes et italiennes sont en train de bâtir une coopération féconde et un partenariat mutuellement bénéfique dans divers secteurs économiques, tels que le bâtiment, l'agroalimentaire et les travaux publics. Des PME algériennes sont en joint-venture avec des firmes italiennes avec la collaboration de la Chambre de commerce de Milan. Carati Giorgia, chargée de l'Afrique du Nord à Promos (société dépendant de la Chambre de commerce de Milan), a souligné «l'intérêt particulier porté par les entreprises italiennes pour le bâtiment et l'agroalimentaire, en précisant que les entreprises italiennes activent également dans d'autres secteurs économiques, notamment, dans le bâtiment, la sidérurgie, le plastique et la climatisation». Les échanges commerciaux entre les deux pays, structurés essentiellement d'hydrocarbures (exportation de gaz et de pétrole algériens) et importation d'équipements industriels italiens, ont ainsi dépassé les 10 milliards dollars en 2010. Selon les données chiffrées de l'Institut italien du commerce extérieur (ICE), «l'Algérie a importé d'Italie, durant les neuf premiers mois de 2010, des moteurs, générateurs, transformateurs et appareils électriques pour un montant de 88 millions d'euros (en baisse, cependant, de 15% par rapport à la même période de 2009) et des machines outils pour 40 millions d'euros (+25%) et des meubles et accessoires pour l'ameublement pour 18,7 millions d'euros (+41%). Aussi, plus de 180 compagnies italiennes, spécialisées dans divers secteurs économiques, tels que les hydrocarbures, l'industrie manufacturière, le BTP et l'hydraulique, sont actives et opérationnelles en Algérie. La réactivation récente du projet du gazoduc Galsi, devant relier le Nigeria, l'Algérie et l'Italie, montre la volonté d'Alger et de Rome de dynamiser les relations économiques et commerciales réciproques. Ainsi, l'Italie a fait savoir, par le biais du conseiller diplomatique du chef du gouvernement italien, Pasquale Terracionano, que le gouvernement de Mario Monti a la ferme intention de fructifier les relations entre l'Algérie et l'Italie, notamment lors de la prochaine réunion mixte devant regrouper les hauts responsables des deux Etats. En effet, ce diplomatie a indiqué à l'ambassadeur d'Algérie à Rome, Rachid Marif, que les autorités italiennes accordent un grand intérêt au Sommet de haut niveau algéro-italien prévu durant cette année. Le deux parties sont, en fait, déterminées à donner une nouvelle impulsion aux relations politiques, économiques et commerciales, en ce sens que, selon une source diplomatique à Rome, Marif et Terracionano préparent, d'ores et déjà, le terrain pour la réussite de ce sommet en s'entretenant longuement dans le but de fixer une date adéquate pour ce sommet, tant attendu par les deux pays. «Ce rendez-vous annuel de haut niveau est prévu par le traité d'amitié, de coopération et de bon voisinage. Il a institué entre les deux pays le principe de "consultations régulières", en Italie et en Algérie, au plus haut niveau politique et institutionnel. Dans ce cadre a eu lieu à Alghero, le 14 novembre, 2007, le premier sommet italo-algérien, co-présidé alors par le Premier ministre italien, Romano Prodi, et le président Bouteflika, et qui avait constitué le premier événement de cette ampleur réalisé par l'Italie avec un pays non européen», rappelle le site Radio web Europe. En outre, dans un autre registre, l'ambassadeur d'Algérie à Rome a exposé à la partie italienne les réformes politiques en cours en Algérie, marquées par l'adoption d'un arsenal législatif destiné à renforcer la démocratie et le pluralisme dans le pays, à l'issue d'une large consultation impliquant les parties politiques, le mouvement associatif et un large éventail de personnalités nationales. Il a notamment informé Terracionano «de la tenue en Algérie, en mai prochain, d'élections législatives pluralistes avec la participation d'observateurs internationaux, représentant l'ONU, l'Union africaine, la Ligue arabe, l'OCI et l'Union européenne». Rapports privilégiés de partenariat entre les entreprises des deux pays Par ailleurs, Marif a eu également une réunion de travail avec Gennaro Malgieri, coordonnateur des relations de la Chambre des députés italienne avec les pays du Sud de la Méditerranée avec lequel il a abordé les réformes politiques et économiques et les relations bilatérales, mettant l'accent sur la nécessité de construire des rapports privilégiés de partenariat directs entre les entreprises des deux pays. En effet, des entreprises algériennes et italiennes sont en train de bâtir une coopération féconde et un partenariat mutuellement bénéfique dans divers secteurs économiques, tels que le bâtiment, l'agroalimentaire et les travaux publics. Des PME algériennes sont en joint-venture avec des firmes italiennes avec la collaboration de la Chambre de commerce de Milan. Carati Giorgia, chargée de l'Afrique du Nord à Promos (société dépendant de la Chambre de commerce de Milan), a souligné «l'intérêt particulier porté par les entreprises italiennes pour le bâtiment et l'agroalimentaire, en précisant que les entreprises italiennes activent également dans d'autres secteurs économiques, notamment, dans le bâtiment, la sidérurgie, le plastique et la climatisation». Les échanges commerciaux entre les deux pays, structurés essentiellement d'hydrocarbures (exportation de gaz et de pétrole algériens) et importation d'équipements industriels italiens, ont ainsi dépassé les 10 milliards dollars en 2010. Selon les données chiffrées de l'Institut italien du commerce extérieur (ICE), «l'Algérie a importé d'Italie, durant les neuf premiers mois de 2010, des moteurs, générateurs, transformateurs et appareils électriques pour un montant de 88 millions d'euros (en baisse, cependant, de 15% par rapport à la même période de 2009) et des machines outils pour 40 millions d'euros (+25%) et des meubles et accessoires pour l'ameublement pour 18,7 millions d'euros (+41%). Aussi, plus de 180 compagnies italiennes, spécialisées dans divers secteurs économiques, tels que les hydrocarbures, l'industrie manufacturière, le BTP et l'hydraulique, sont actives et opérationnelles en Algérie.