ROME - Les réformes politiques et économiques ainsi que les possibilités d'investissement en Algérie ont été au centre de la rencontre lundi entre l'ambassadeur d'Algérie en Italien, Rachid Marif et une délégation parlementaire italienne, conduite par le député Gennaro Malgieri. A cette occasion, M. Marif qui a rappelé l'introduction du pluralisme politique et la démocratie et la liberté d'expression, en 1989 en Algérie, mettant fin au parti unique, et qui avait permis la création d'une soixantaine de partis politiques, a évoqué les réformes politiques profondes engagées sur décision du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Il a, dans ce cadre, expliqué que ces réformes visant à renforcer la démocratie et l'Etat de droit, ont porté sur la révision de plusieurs textes de loi, concernant notamment, les partis politiques, le régime électoral, l'information, le rôle de la femme dans la vie politique et les associations. "L'Algérie est sur le point de parachever ces réformes paisiblement et dans la sérénité, et qui seront en vigueur lors des prochaines élections législatives, prévues au printemps 2012", a souligné l'ambassadeur, annonçant la décision du chef de l'Etat de convoquer le corps électoral dès la clôture de la session d'automne du parlement". M. Marif s'est, par ailleurs, étalé sur les réformes économiques dans le pays, et notamment sur les facilités offertes par la législation algérienne aux investisseurs, rappelant l'ambitieux plan quinquennal 2010/2014 doté de près de 300 milliards de dollars embrassant l'ensemble des secteurs. A ce sujet, il a appelé les opérateurs économiques en Italie à saisir cette opportunité pour renforcer leur présence en Algérie, compte tenu de la proximité des deux pays et de l'excellence de leurs relations dans tous les domaines. Dans cet cadre, l'ambassadeur a plaidé pour un partenariat "gagnant-gagnant" entre les deux pays, qui sont liés, a-t-il rappelé, par un traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération depuis 2003, rappelant les récentes mesures d'encouragement à l'endroit des investisseurs dans le sud et les hautes-Plateaux, ayant trait aux marchés publics. Pour sa part, le député italien, qui a souligné également "l'excellence" des relations historiques et actuelles entre les deux pays, a réaffirmé que son pays veut renforcer sa coopération dans tous les domaines avec l'Algérie, en l'accompagnant dans son processus de développement. Pour cela, le député italien a indiqué qu'il se ferait l'interprète des opportunités d'investissement offertes en Algérie, auprès des dirigeants italiens notamment au Parlement et au gouvernement, soulignant l'intérêt porté par l'Italie au partenariat avec l'Algérie, un pays "au coeur de la région sud de la Méditerranée".