Crise économique, crise financière, les crises n'en finissent pas de secouer la vieille Europe, notamment la France. Vendredi dernier, c'est un jour de cauchemar pour ce pays et pour toute la zone euro. Crise économique, crise financière, les crises n'en finissent pas de secouer la vieille Europe, notamment la France. Vendredi dernier, c'est un jour de cauchemar pour ce pays et pour toute la zone euro. La France a perdu sa note financière AAA, la meilleure possible, désormais abaissée d'un cran, à AA+, avec perspective négative, a confirmé, ce vendredi 13 janvier, l'agence d'évaluation Standard and Poor's. Et ce n'est pas fini. Les 27 pays de la zone ne sont pas au bout de leur peine. La perspective négative qui est évoquée par l'agence d'évaluation Standard and Poor's signifie que cette dernière envisage de dégrader à nouveau la note à moyen terme des pays de la zone euro particulièrement la France. La chance de dégradation en 2012 ou 2013 pour ce pays est d' "au moins une sur trois", précise l'agence. Quel impact sur l'Algérie dont les échanges commerciaux se font dans une grande proportion avec la zone euro et particulièrement la France ? «Il faut réagir très vite», prévient l'expert consultant en économie, Abdelmalek Serraï dans un bref entretien téléphonique. L'économiste affirme que «compte tenu de l'intensité des relations économiques avec la France et également de l'interactivité bancaire, il va y avoir un impact». Quelle est la réponse à donner à cette situation ? La première réaction est, suggère Abdelmalek Serraï «la diversification de nos échanges commerciaux». Il faut, prévient-il également «aller très vite» dans ce sens. Il conseille de prospecter "les réseaux asiatiques et les pays du Nord de l'Europe, Suède, Danemark et l'Allemagne qui connaissent une relative stabilité financière". Il est à souligner que l'agence de notation Standard and Poor's a maintenu le AAA de l'Allemagne, sous perspective stable, ainsi que le AAA de la Finlande qui est quant à elle sous perspective négative. L'économiste qui évalue cet impact estime que si la situation continue de se dégrader «les banques françaises n'auront plus les mêmes moyens de financer les échanges commerciaux». Il souligne que du fait de cette situation, «nous perdons de l'argent en raison des difficultés des banques françaises» et il y a «un risque de diminution de l'offre de certains produits notamment le blé». Une situation qui fera, selon Abdelmalek Serraï «gonfler les factures de nos importations» qui seront toutefois allégées, si le dollar se raffermit face à l'euro. Les perspectives économiques dans un avenir proche ne sont pas bonnes pour la zone euro. Sont abaissées de deux crans les notes de l'Espagne, qui chute à un simple A avec perspective négative ; de l'Italie, à BBB+ ; du Portugal, à BB en catégorie spéculative et enfin de Chypre, qui passe à BB+ en catégorie spéculative. Sont abaissées d'un cran les notes de l'Autriche, qui tombe à AA+, de la Slovénie, désormais notée A, de la Slovaquie, notée A+, et de Malte, notée A. Tous les pays de la zone euro sont désormais en perspective négative, sauf l'Allemagne et la Slovaquie. A l'échelle mondiale, seuls treize pays, dont neuf en Europe, détiennent encore la note optimale auprès des trois grandes agences de notation. Des nouvelles qui ne sont pas réjouissantes pour l'économie nationale. Pour éviter de mauvaises surprises sur ce plan, Abdelmalek Serraï recommande «la prudence, la vigilance» et surtout qu'il est «nécessaire d'informer et de communiquer». La France a perdu sa note financière AAA, la meilleure possible, désormais abaissée d'un cran, à AA+, avec perspective négative, a confirmé, ce vendredi 13 janvier, l'agence d'évaluation Standard and Poor's. Et ce n'est pas fini. Les 27 pays de la zone ne sont pas au bout de leur peine. La perspective négative qui est évoquée par l'agence d'évaluation Standard and Poor's signifie que cette dernière envisage de dégrader à nouveau la note à moyen terme des pays de la zone euro particulièrement la France. La chance de dégradation en 2012 ou 2013 pour ce pays est d' "au moins une sur trois", précise l'agence. Quel impact sur l'Algérie dont les échanges commerciaux se font dans une grande proportion avec la zone euro et particulièrement la France ? «Il faut réagir très vite», prévient l'expert consultant en économie, Abdelmalek Serraï dans un bref entretien téléphonique. L'économiste affirme que «compte tenu de l'intensité des relations économiques avec la France et également de l'interactivité bancaire, il va y avoir un impact». Quelle est la réponse à donner à cette situation ? La première réaction est, suggère Abdelmalek Serraï «la diversification de nos échanges commerciaux». Il faut, prévient-il également «aller très vite» dans ce sens. Il conseille de prospecter "les réseaux asiatiques et les pays du Nord de l'Europe, Suède, Danemark et l'Allemagne qui connaissent une relative stabilité financière". Il est à souligner que l'agence de notation Standard and Poor's a maintenu le AAA de l'Allemagne, sous perspective stable, ainsi que le AAA de la Finlande qui est quant à elle sous perspective négative. L'économiste qui évalue cet impact estime que si la situation continue de se dégrader «les banques françaises n'auront plus les mêmes moyens de financer les échanges commerciaux». Il souligne que du fait de cette situation, «nous perdons de l'argent en raison des difficultés des banques françaises» et il y a «un risque de diminution de l'offre de certains produits notamment le blé». Une situation qui fera, selon Abdelmalek Serraï «gonfler les factures de nos importations» qui seront toutefois allégées, si le dollar se raffermit face à l'euro. Les perspectives économiques dans un avenir proche ne sont pas bonnes pour la zone euro. Sont abaissées de deux crans les notes de l'Espagne, qui chute à un simple A avec perspective négative ; de l'Italie, à BBB+ ; du Portugal, à BB en catégorie spéculative et enfin de Chypre, qui passe à BB+ en catégorie spéculative. Sont abaissées d'un cran les notes de l'Autriche, qui tombe à AA+, de la Slovénie, désormais notée A, de la Slovaquie, notée A+, et de Malte, notée A. Tous les pays de la zone euro sont désormais en perspective négative, sauf l'Allemagne et la Slovaquie. A l'échelle mondiale, seuls treize pays, dont neuf en Europe, détiennent encore la note optimale auprès des trois grandes agences de notation. Des nouvelles qui ne sont pas réjouissantes pour l'économie nationale. Pour éviter de mauvaises surprises sur ce plan, Abdelmalek Serraï recommande «la prudence, la vigilance» et surtout qu'il est «nécessaire d'informer et de communiquer».