L'ambassadeur de France en Algérie ne veut vraisemblablement pas remuer le passé tumultueux de l'histoire algéro-française, en esquivant toutes les questions qui fâchent lors d'une rencontre avec la presse nationale, hier, au Centre culturel français (CCF) d'Alger. Invité à s'exprimer sur les préparatifs du cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie, au courant de cette année, Xavier Driencourt a rétorqué brièvement : «2012, c'est votre fête, et c'est à vous de célébrer votre fête». Cette réponse laconique se veut une expression d'accalmie, en cette occasion qui risque de remettre au devant de la scène les «animosités» entre Alger et Paris, d'autant que le contexte politique est favorable pour déterrer la hache de guerre, les deux pays se préparant à des élections cruciales. «Nous n'avons pas l'intention de venir sans être invités», a ajouté l'ambassadeur français, avouant tout de même que «des initiatives privées» sont en préparation pour célébrer cette date phare dont la France a également «sa part de l'histoire». Par ailleurs, Xavier Driencourt a avancé quelques chiffres édifiants sur l'émigration algérienne en France. Ainsi, 14.000 visas ont été délivrés par les services de l'ambassade de France en Algérie en 2011, dont 4.831 concernent des visas de longs séjours au profit des étudiants désireux de poursuivre leurs études dans des universités françaises. En plus des 270 chercheurs algériens qui se sont déplacés en France au courant de l'année 2011, le Centre culturel français en Algérie a enregistré 11.000 élèves inscrits à ses cours en 2011 dans les cinq antennes régionales d'Oran, Annaba, Constantine, Tlemcen et Alger. Le même centre français a organisé 510 manifestations culturelles durant l'année écoulée, souligne-t-on. Pour le stock des étudiants algériens en France, l'ambassadeur a avancé le chiffre de 20.000 sans pour autant commenter la récente loi du ministère de l'Intérieur français sur les nouvelles dispositions de séjour pour ces mêmes étudiants. Le CCF devient Institut français d'Algérie C'est officiel. Le Centre culturel français (CCF) sera désormais l'Institut français d'Algérie, à la faveur d'une restructuration qui donnera «plus de lisibilité et de visibilité à la culture française à l'étranger", selon l'ambassadeur français en Algérie. "C'est pour donner une marque et unifier la culture française à l'étranger et un instrument unique», a souligné Xavier Driencourt, évaluant le budget de ce projet à 14 millions d'euros. L'Institut français d'Algérie (IFA) se veut un espace d'échanges et de rencontres favorisant le partage des cultures, des langues et des savoirs, voir une réforme et une fusion des budgets, moyens et programmes des anciens centres culturels français (CCF) d'Alger, Annaba, Oran, Tlemcen et les services de coopération universitaire, éducative, linguistique et culturelle de l'ambassade de France. L'ambassadeur français parle d'une «diplomatie d'influence» à travers les pays de la francophonie et autres pays du monde au même titre que le «British Council» britannique, de l'Institut Cervantès espagnol et l'Institut Goethe allemand. L'IFA aura trois grands pôles d'activités, à savoir la coopération universitaire et scientifique (44% des activités), les cours de langues (17%) et les manifestations culturelles (17%). Selon Xavier Driencourt, l'IFA possède un fonds documentaire de 130.000 ouvrages dans ses médiathèques, plus de 10.000 inscrits aux cours de français et plus de 20.000 candidats aux tests et examens français chaque année, en plus de quelque 800 bénéficiaires de la mobilité enseignante et estudiantine. L'ambassadeur de France en Algérie ne veut vraisemblablement pas remuer le passé tumultueux de l'histoire algéro-française, en esquivant toutes les questions qui fâchent lors d'une rencontre avec la presse nationale, hier, au Centre culturel français (CCF) d'Alger. Invité à s'exprimer sur les préparatifs du cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie, au courant de cette année, Xavier Driencourt a rétorqué brièvement : «2012, c'est votre fête, et c'est à vous de célébrer votre fête». Cette réponse laconique se veut une expression d'accalmie, en cette occasion qui risque de remettre au devant de la scène les «animosités» entre Alger et Paris, d'autant que le contexte politique est favorable pour déterrer la hache de guerre, les deux pays se préparant à des élections cruciales. «Nous n'avons pas l'intention de venir sans être invités», a ajouté l'ambassadeur français, avouant tout de même que «des initiatives privées» sont en préparation pour célébrer cette date phare dont la France a également «sa part de l'histoire». Par ailleurs, Xavier Driencourt a avancé quelques chiffres édifiants sur l'émigration algérienne en France. Ainsi, 14.000 visas ont été délivrés par les services de l'ambassade de France en Algérie en 2011, dont 4.831 concernent des visas de longs séjours au profit des étudiants désireux de poursuivre leurs études dans des universités françaises. En plus des 270 chercheurs algériens qui se sont déplacés en France au courant de l'année 2011, le Centre culturel français en Algérie a enregistré 11.000 élèves inscrits à ses cours en 2011 dans les cinq antennes régionales d'Oran, Annaba, Constantine, Tlemcen et Alger. Le même centre français a organisé 510 manifestations culturelles durant l'année écoulée, souligne-t-on. Pour le stock des étudiants algériens en France, l'ambassadeur a avancé le chiffre de 20.000 sans pour autant commenter la récente loi du ministère de l'Intérieur français sur les nouvelles dispositions de séjour pour ces mêmes étudiants. Le CCF devient Institut français d'Algérie C'est officiel. Le Centre culturel français (CCF) sera désormais l'Institut français d'Algérie, à la faveur d'une restructuration qui donnera «plus de lisibilité et de visibilité à la culture française à l'étranger", selon l'ambassadeur français en Algérie. "C'est pour donner une marque et unifier la culture française à l'étranger et un instrument unique», a souligné Xavier Driencourt, évaluant le budget de ce projet à 14 millions d'euros. L'Institut français d'Algérie (IFA) se veut un espace d'échanges et de rencontres favorisant le partage des cultures, des langues et des savoirs, voir une réforme et une fusion des budgets, moyens et programmes des anciens centres culturels français (CCF) d'Alger, Annaba, Oran, Tlemcen et les services de coopération universitaire, éducative, linguistique et culturelle de l'ambassade de France. L'ambassadeur français parle d'une «diplomatie d'influence» à travers les pays de la francophonie et autres pays du monde au même titre que le «British Council» britannique, de l'Institut Cervantès espagnol et l'Institut Goethe allemand. L'IFA aura trois grands pôles d'activités, à savoir la coopération universitaire et scientifique (44% des activités), les cours de langues (17%) et les manifestations culturelles (17%). Selon Xavier Driencourt, l'IFA possède un fonds documentaire de 130.000 ouvrages dans ses médiathèques, plus de 10.000 inscrits aux cours de français et plus de 20.000 candidats aux tests et examens français chaque année, en plus de quelque 800 bénéficiaires de la mobilité enseignante et estudiantine.