L'élection présidentielle, prévue le 21 février au Yémen pourrait être retardée en raison de l'insécurité, a déclaré mardi le ministre yéménite des Affaires étrangères, une annonce susceptible de fragiliser le plan de transition censé mettre fin à plusieurs mois de violences dans le pays. "Je fais partie de ceux qui espèrent que l'élection présidentielle se tiendra comme prévu", a déclaré Aboubakr al Kirbi dans une interview à la chaîne Al Arabiya diffusée mardi. "Mais malheureusement, il y a plusieurs événements liés à la sécurité et si ces questions ne sont pas résolues (...) cela va être difficile d'organiser les élections le 21 février." Après des mois de contestation populaire menaçant de faire sombrer le Yémen dans la guerre civile, le président Ali Abdullah Saleh a signé, fin novembre, le plan de transfert du pouvoir élaboré sour l'égide du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Ce plan prévoit son départ du pouvoir en échange d'une immunité. Le plan de paix a également abouti à la formation d'un gouvernement d'union au Yémen dans lequel le JMP et le Congrès général du peuple (GPC) du président Saleh se sont répartis les ministères, sous la direction du président par intérim Abd-Rabbu Mansour Hadi et dans l'attente de la présidentielle du 21 février. Un éventuel report des élections pourrait provoquer la colère des manifestants et des groupes d'opposition favorables à un rapide transfert des pouvoirs après plusieurs mois d'affrontements violents entre partisans et opposants d'Ali Abdullah Saleh. Des militants islamistes, qui ont prêté allégeance à Al Qaïda, se sont emparés tôt dimanche de la ville de Radda, située à 170 km au sud-est de Sanaâ, la capitale. Depuis le début du soulèvement contre le régime de Saleh, les islamistes ont pris le contrôle de nombreuses villes de la province voisine d'Abyan. R. I./ Agence Egypte Mohamed Saad el-Katatni président de l'Assemblée du peuple Le Parti de la Liberté et la Justice (FJP), issu du mouvement des Frères musulmans en Egypte, a officiellement nommé son secrétaire général Mohamed Saad el-Katatni au poste de président de l'Assemblée du peuple nouvellement élue. Le FJP a annoncé cette nomination lors d'une conférence de presse organisée à son siège après une réunion de coordination avec les partis politiques, dont les partis Al-Nour, Al-Karama, Construction et Développement, et Réforme et Développement. D'après un communiqué publié à l'issue de la réunion, les participants ont accepté que le parti ou bloc arrivé en tête avec la majorité des voix aux dernières élections législatives, soit l'Alliance démocratique du FJP, nomme un de ses membres en tant que président du Parlement. Les deux vice-présidents seront choisis parmi les partis finissant deuxième ou troisième, alors que les présidents des comités parlementaires seront sélectionnés selon des accords signés entre les différents partis représentés à l'Assemblée populaire, a rapporté l'agence de presse officielle MENA. D'après des chiffres provisoires, le PLJ a remporté plus de 46% des sièges de la Chambre basse, qui compte 498 députés élus et 10 nommés par l'armée au pouvoir depuis la chute du président Hosni Moubarak. Le parti salafiste Al-Nour est arrivé deuxième position, avec près de 25% des sièges, tandis que le parti libéral Wafd suit, avec 9% des sièges. L'élection présidentielle, prévue le 21 février au Yémen pourrait être retardée en raison de l'insécurité, a déclaré mardi le ministre yéménite des Affaires étrangères, une annonce susceptible de fragiliser le plan de transition censé mettre fin à plusieurs mois de violences dans le pays. "Je fais partie de ceux qui espèrent que l'élection présidentielle se tiendra comme prévu", a déclaré Aboubakr al Kirbi dans une interview à la chaîne Al Arabiya diffusée mardi. "Mais malheureusement, il y a plusieurs événements liés à la sécurité et si ces questions ne sont pas résolues (...) cela va être difficile d'organiser les élections le 21 février." Après des mois de contestation populaire menaçant de faire sombrer le Yémen dans la guerre civile, le président Ali Abdullah Saleh a signé, fin novembre, le plan de transfert du pouvoir élaboré sour l'égide du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Ce plan prévoit son départ du pouvoir en échange d'une immunité. Le plan de paix a également abouti à la formation d'un gouvernement d'union au Yémen dans lequel le JMP et le Congrès général du peuple (GPC) du président Saleh se sont répartis les ministères, sous la direction du président par intérim Abd-Rabbu Mansour Hadi et dans l'attente de la présidentielle du 21 février. Un éventuel report des élections pourrait provoquer la colère des manifestants et des groupes d'opposition favorables à un rapide transfert des pouvoirs après plusieurs mois d'affrontements violents entre partisans et opposants d'Ali Abdullah Saleh. Des militants islamistes, qui ont prêté allégeance à Al Qaïda, se sont emparés tôt dimanche de la ville de Radda, située à 170 km au sud-est de Sanaâ, la capitale. Depuis le début du soulèvement contre le régime de Saleh, les islamistes ont pris le contrôle de nombreuses villes de la province voisine d'Abyan. R. I./ Agence Egypte Mohamed Saad el-Katatni président de l'Assemblée du peuple Le Parti de la Liberté et la Justice (FJP), issu du mouvement des Frères musulmans en Egypte, a officiellement nommé son secrétaire général Mohamed Saad el-Katatni au poste de président de l'Assemblée du peuple nouvellement élue. Le FJP a annoncé cette nomination lors d'une conférence de presse organisée à son siège après une réunion de coordination avec les partis politiques, dont les partis Al-Nour, Al-Karama, Construction et Développement, et Réforme et Développement. D'après un communiqué publié à l'issue de la réunion, les participants ont accepté que le parti ou bloc arrivé en tête avec la majorité des voix aux dernières élections législatives, soit l'Alliance démocratique du FJP, nomme un de ses membres en tant que président du Parlement. Les deux vice-présidents seront choisis parmi les partis finissant deuxième ou troisième, alors que les présidents des comités parlementaires seront sélectionnés selon des accords signés entre les différents partis représentés à l'Assemblée populaire, a rapporté l'agence de presse officielle MENA. D'après des chiffres provisoires, le PLJ a remporté plus de 46% des sièges de la Chambre basse, qui compte 498 députés élus et 10 nommés par l'armée au pouvoir depuis la chute du président Hosni Moubarak. Le parti salafiste Al-Nour est arrivé deuxième position, avec près de 25% des sièges, tandis que le parti libéral Wafd suit, avec 9% des sièges.