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Des partis politiques demandent le report
Face au temps limité pour la préparation des legislatives 2012
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 01 - 2012

Les dés sont jetés. Les prochaines législatives auront lieu en mai prochain. Les préparatifs vont bon train du côté de l'administration.
Les dés sont jetés. Les prochaines législatives auront lieu en mai prochain. Les préparatifs vont bon train du côté de l'administration.
Qu'en est-il au niveau des partis politique, anciens ou en voie d'agrément? Les premiers sont emballés et se disent prêts à affronter les urnes avec le lancement de leurs machines électorales. Dans ce cas, il y a le FLN et le RND, les deux poids lourds de la scène politique nationale, réunis dans une coalition présidentielle qui a toujours pour objectif de soutenir le programme du président de la République Le troisième parti de cette coalition qui a fait dernièrement défection, le MSP, qui proclame lui aussi son soutien au programme du chef de l'Etat, lui, est à la recherche d'autres alliances pour contrecarrer les visées de ses anciens partenaires de l'Alliance. Les autres partis sont partants, à l'image du PT, du FNA, d' El Islah, En Nahda et de Ahd 54. Ces formations politiques émettent cependant des réserves et exigent certaines garanties quant au déroulement des élections qu'elles veulent honnêtes et transparentes. De pures formes. Les garanties d'un scrutin loyal sont données par le président de la République et par tous les responsables politiques qui se sont exprimés sur ce sujet. Et il y a les autres, tous les autres partis politiques qui pour une raison ou une autre ne se sont pas encore prononcés ou comme certains, ont demandé carrément le report de ces élections. Certains posent des préalables. Le RCD, le parti de Said Sadi pose des préalables à sa participation et insiste sur l'importance cruciale de la phase préparatoire du scrutin «où se joue l'essentiel d'une élection». Pour le RCD, "le fichier électoral où une même personne est inscrite 3, 4 voire 10 fois est toujours en vigueur et un stock de près de 3 millions de voix est prêt à être distribué entre les quotas retenus en sus de la concentration des bureaux et la gestion des centres de vote qui dépendront encore du seul bon vouloir de l'administration". Sous entendu, il y a risque de fraude et de répartition de quotas. «A moins d'être reportées à une date ultérieure, les législatives de 2012 n'échapperont pas à la traditionnelle répartition des quotas décidée par les officines», estime le parti de Said Sadi qui soulève des doutes quant à la régularité des prochaines législatives malgré la présence d'observateurs internationaux. Le FFS de Hocine Aït Ahmed est encore indécis sur la position à prendre. Selon le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, la décision de participation ou non de son parti aux prochaines échéances électorales sera tranchée "en fonction du consensus" qui se dégagera lors de la convention de ce parti, prévu le 11 février prochain à Alger.
«Il y a lieu d'examiner la situation politique du pays, le contexte de l'organisation des élections législatives et de ne pas transiger avec les principes d'éthique, de crédibilité, d'intégrité et d'image du parti, qui sont autant de ressources non renouvelables, à ne pas sacrifier", a-t-il affirmé lors d'une rencontre tenue à Béjaïa avec les militants de son parti. Au cas où le FFS participerait à ces élections il propose également «une période transitoire dont la gestion doit être confiée à des personnalités indépendantes, connues pour leur intégrité et œuvrant dans la transparence». Même proposition de Louisa Hanoune, la patronne du Parti des travailleurs (PT) qui appelle le président de la République à intervenir pour garantir la transparence des prochaines législatives. La formation de Louisa Hanoune, qui refuse la présence d'observateurs étrangers, estime néanmoins que «la loi portant régime électoral a été vidée de sa substance». Le PT propose de prolonger la campagne électorale d'une semaine et demande également l'instauration d'un gouvernement neutre chargé d'organiser le scrutin. Le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et la république (UDR en voie d'agrément), Amara Benyounès, a estimé que le temps imparti pour la préparation de ce scrutin par son parti n'est «pas assez suffisant», se disant toutefois «résolu» à y prendre part. M. Benyounès a en outre annoncé que l'UDR tiendrait son congrès constitutif les 17 et 18 février à Alger. De son côté, le président du Parti du front démocratique (FD, non agréé), Sid-Ahmed Ghozali, affirme qu'il est nécessaire de donner «suffisamment» de temps aux nouveaux partis pour se préparer aux prochaines législatives. Il a jugé que les trois mois qui restent avant les prochaines élections étaient «insuffisants» pour se préparer à cette échéance. Selon lui, la meilleure garantie pour le succès de ce rendez-vous électoral était de «donner suffisamment de temps aux nouveaux partis pour s'organiser». Par ailleurs, le Front national pour le changement (FNC, non agrée), de Abdelmadjid Menasra, avait souhaité que le vote ait lieu «à la fin du mandat en cours du Parlement» (le 17 mai), rappelant «la nécessité d'accélérer les procédures d'agrément de nouveaux partis pour leur permettre d'entrer dans la compétition électorale sur un pied d'égalité avec les anciens partis». Il est à rappeller que le report des élections législatives signifie, au regard de la Constitution, le «prolongement du mandat (en cours) du Parlement». Ainsi, dans l'article 102, la loi fondamentale dispose que «le mandat du Parlement ne peut être prolongé qu'en cas de circonstances exceptionnellement graves, empêchant le déroulement normal des élections». «Cette situation (circonstances exceptionnellement graves) est constatée par décision du Parlement, siégeant les deux chambres réunies sur proposition du président de la République, le Conseil constitutionnel consulté», stipule la Constitution dans le même article.
Qu'en est-il au niveau des partis politique, anciens ou en voie d'agrément? Les premiers sont emballés et se disent prêts à affronter les urnes avec le lancement de leurs machines électorales. Dans ce cas, il y a le FLN et le RND, les deux poids lourds de la scène politique nationale, réunis dans une coalition présidentielle qui a toujours pour objectif de soutenir le programme du président de la République Le troisième parti de cette coalition qui a fait dernièrement défection, le MSP, qui proclame lui aussi son soutien au programme du chef de l'Etat, lui, est à la recherche d'autres alliances pour contrecarrer les visées de ses anciens partenaires de l'Alliance. Les autres partis sont partants, à l'image du PT, du FNA, d' El Islah, En Nahda et de Ahd 54. Ces formations politiques émettent cependant des réserves et exigent certaines garanties quant au déroulement des élections qu'elles veulent honnêtes et transparentes. De pures formes. Les garanties d'un scrutin loyal sont données par le président de la République et par tous les responsables politiques qui se sont exprimés sur ce sujet. Et il y a les autres, tous les autres partis politiques qui pour une raison ou une autre ne se sont pas encore prononcés ou comme certains, ont demandé carrément le report de ces élections. Certains posent des préalables. Le RCD, le parti de Said Sadi pose des préalables à sa participation et insiste sur l'importance cruciale de la phase préparatoire du scrutin «où se joue l'essentiel d'une élection». Pour le RCD, "le fichier électoral où une même personne est inscrite 3, 4 voire 10 fois est toujours en vigueur et un stock de près de 3 millions de voix est prêt à être distribué entre les quotas retenus en sus de la concentration des bureaux et la gestion des centres de vote qui dépendront encore du seul bon vouloir de l'administration". Sous entendu, il y a risque de fraude et de répartition de quotas. «A moins d'être reportées à une date ultérieure, les législatives de 2012 n'échapperont pas à la traditionnelle répartition des quotas décidée par les officines», estime le parti de Said Sadi qui soulève des doutes quant à la régularité des prochaines législatives malgré la présence d'observateurs internationaux. Le FFS de Hocine Aït Ahmed est encore indécis sur la position à prendre. Selon le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, la décision de participation ou non de son parti aux prochaines échéances électorales sera tranchée "en fonction du consensus" qui se dégagera lors de la convention de ce parti, prévu le 11 février prochain à Alger.
«Il y a lieu d'examiner la situation politique du pays, le contexte de l'organisation des élections législatives et de ne pas transiger avec les principes d'éthique, de crédibilité, d'intégrité et d'image du parti, qui sont autant de ressources non renouvelables, à ne pas sacrifier", a-t-il affirmé lors d'une rencontre tenue à Béjaïa avec les militants de son parti. Au cas où le FFS participerait à ces élections il propose également «une période transitoire dont la gestion doit être confiée à des personnalités indépendantes, connues pour leur intégrité et œuvrant dans la transparence». Même proposition de Louisa Hanoune, la patronne du Parti des travailleurs (PT) qui appelle le président de la République à intervenir pour garantir la transparence des prochaines législatives. La formation de Louisa Hanoune, qui refuse la présence d'observateurs étrangers, estime néanmoins que «la loi portant régime électoral a été vidée de sa substance». Le PT propose de prolonger la campagne électorale d'une semaine et demande également l'instauration d'un gouvernement neutre chargé d'organiser le scrutin. Le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et la république (UDR en voie d'agrément), Amara Benyounès, a estimé que le temps imparti pour la préparation de ce scrutin par son parti n'est «pas assez suffisant», se disant toutefois «résolu» à y prendre part. M. Benyounès a en outre annoncé que l'UDR tiendrait son congrès constitutif les 17 et 18 février à Alger. De son côté, le président du Parti du front démocratique (FD, non agréé), Sid-Ahmed Ghozali, affirme qu'il est nécessaire de donner «suffisamment» de temps aux nouveaux partis pour se préparer aux prochaines législatives. Il a jugé que les trois mois qui restent avant les prochaines élections étaient «insuffisants» pour se préparer à cette échéance. Selon lui, la meilleure garantie pour le succès de ce rendez-vous électoral était de «donner suffisamment de temps aux nouveaux partis pour s'organiser». Par ailleurs, le Front national pour le changement (FNC, non agrée), de Abdelmadjid Menasra, avait souhaité que le vote ait lieu «à la fin du mandat en cours du Parlement» (le 17 mai), rappelant «la nécessité d'accélérer les procédures d'agrément de nouveaux partis pour leur permettre d'entrer dans la compétition électorale sur un pied d'égalité avec les anciens partis». Il est à rappeller que le report des élections législatives signifie, au regard de la Constitution, le «prolongement du mandat (en cours) du Parlement». Ainsi, dans l'article 102, la loi fondamentale dispose que «le mandat du Parlement ne peut être prolongé qu'en cas de circonstances exceptionnellement graves, empêchant le déroulement normal des élections». «Cette situation (circonstances exceptionnellement graves) est constatée par décision du Parlement, siégeant les deux chambres réunies sur proposition du président de la République, le Conseil constitutionnel consulté», stipule la Constitution dans le même article.


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