La scène politique a l'air de s'emballer, alors que le Mouvement de la société pour la paix (MSP) commence à délivrer des signaux d'insubordination vis-à-vis de la coalition présidentielle qu'il avait couvée des années durant, le FFS a procédé, quant à lui, à l'installation d'un nouveau secrétaire général en la personne de Amar Laskri, même si celui-ci ne fait que reprendre du service. Mais le doyen des partis d'opposition a annoncé le report de son congrès, ce qui peut vouloir dire que la direction actuelle a beaucoup à s'occuper des échéances immédiates, à savoir la préparation des élections de 2012. Mais rien ne dit que la participation du FFS aux législatives est acquise, ayant eu l'habitude de boycotter ce rendez-vous, on peut juste présumer que la participation de ce parti aux locales est quasiment certaine. De son côté, Ahd 54 plaide pour la supervision des futures élections par « des observateurs étrangers ». Ali Fawzi Rebaïne, président de ce parti, a indiqué à ce propos que « c'est la seule et unique manière de garantir un scrutin libre et transparent». Il a parlé aussi de son intention de contacter d'autres responsables de partis politiques en vue de former un front commun pour imposer « une surveillance internationale » de ces élections. Ce souci semble être partagé par le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) dont le président Saïd Sadi, vient aussi de lancer des appels dans ce sens. Ce dernier conditionne du reste la participation de son parti à la présence « massive et qualifiée d'observateurs étrangers ». Quant au Front de libération nationale (FLN), même si le gouvernement se montre au dessus de la mêlée des luttes de leadership qui le déchirent, cette formation ne donne pas pour autant l'impression de s'extraire de sa crise. Le clan de Salah Goudjil qui dispute la direction du parti à Abdelaziz Belkhadem, ne semble pas baisser les bras. Au vu de ce qu'endure actuellement le vieux front, il est presque certain que celui-ci se présentera très amoindri aux prochaines joutes électorales. Il reste le Parti des travailleurs (PT), celui-ci ne cesse de réclamer des élections anticipées. Est-il disposé à approuver les appels à la surveillance étrangère des élections ? Rien n'est moins sûr, le PT a toujours refusé une telle option sans du reste proposer une solution de rechange. Idem pour le Front national algérien (FNA) qui défend l'option d'une surveillance des élections par des Algériens. A propos du MSP, Miloud Chorfi, porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND) disait ne rien comprendre à son partenaire islamiste de la coalition qui d'un côté affirme soutenir le programme du président de la République et d'un autre côté, refuse de voter les lois à l'Assemblée populaire nationale. Eh bien le MSP a répondu sans détours à cette interrogation. L'abstention au vote à l'APN est « une position politique », avait répliqué Zineddine Tebbal, secrétaire national du parti islamiste. : « C'est le sérieux des réformes qui nous maintient dans l'Alliance » avait lancé ce dernier manière de dire que dans la cas présent la condition exigée n'a pas été satisfaite. Les futures échéances électorales présentent cette spécificité qu'elles interviennent sous le feu du « printemps arabe », lequel a introduit une nouvelle donne par rapport à la gestion de l'islamisme. Ce qui semble se dessiner c'est la cohabitation possible avec les démocrates dans les systèmes de gouvernance. Le SG du RND soutient lors d'une tournée dans le pays que « les islamistes ne l'effrayent pas ». L'enjeu des futures élections se situe donc à ce niveau. Tous ceux qui ont bâti leur stratégie sur la critique de ces derniers doivent donc revoir leur copie. La scène politique a l'air de s'emballer, alors que le Mouvement de la société pour la paix (MSP) commence à délivrer des signaux d'insubordination vis-à-vis de la coalition présidentielle qu'il avait couvée des années durant, le FFS a procédé, quant à lui, à l'installation d'un nouveau secrétaire général en la personne de Amar Laskri, même si celui-ci ne fait que reprendre du service. Mais le doyen des partis d'opposition a annoncé le report de son congrès, ce qui peut vouloir dire que la direction actuelle a beaucoup à s'occuper des échéances immédiates, à savoir la préparation des élections de 2012. Mais rien ne dit que la participation du FFS aux législatives est acquise, ayant eu l'habitude de boycotter ce rendez-vous, on peut juste présumer que la participation de ce parti aux locales est quasiment certaine. De son côté, Ahd 54 plaide pour la supervision des futures élections par « des observateurs étrangers ». Ali Fawzi Rebaïne, président de ce parti, a indiqué à ce propos que « c'est la seule et unique manière de garantir un scrutin libre et transparent». Il a parlé aussi de son intention de contacter d'autres responsables de partis politiques en vue de former un front commun pour imposer « une surveillance internationale » de ces élections. Ce souci semble être partagé par le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) dont le président Saïd Sadi, vient aussi de lancer des appels dans ce sens. Ce dernier conditionne du reste la participation de son parti à la présence « massive et qualifiée d'observateurs étrangers ». Quant au Front de libération nationale (FLN), même si le gouvernement se montre au dessus de la mêlée des luttes de leadership qui le déchirent, cette formation ne donne pas pour autant l'impression de s'extraire de sa crise. Le clan de Salah Goudjil qui dispute la direction du parti à Abdelaziz Belkhadem, ne semble pas baisser les bras. Au vu de ce qu'endure actuellement le vieux front, il est presque certain que celui-ci se présentera très amoindri aux prochaines joutes électorales. Il reste le Parti des travailleurs (PT), celui-ci ne cesse de réclamer des élections anticipées. Est-il disposé à approuver les appels à la surveillance étrangère des élections ? Rien n'est moins sûr, le PT a toujours refusé une telle option sans du reste proposer une solution de rechange. Idem pour le Front national algérien (FNA) qui défend l'option d'une surveillance des élections par des Algériens. A propos du MSP, Miloud Chorfi, porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND) disait ne rien comprendre à son partenaire islamiste de la coalition qui d'un côté affirme soutenir le programme du président de la République et d'un autre côté, refuse de voter les lois à l'Assemblée populaire nationale. Eh bien le MSP a répondu sans détours à cette interrogation. L'abstention au vote à l'APN est « une position politique », avait répliqué Zineddine Tebbal, secrétaire national du parti islamiste. : « C'est le sérieux des réformes qui nous maintient dans l'Alliance » avait lancé ce dernier manière de dire que dans la cas présent la condition exigée n'a pas été satisfaite. Les futures échéances électorales présentent cette spécificité qu'elles interviennent sous le feu du « printemps arabe », lequel a introduit une nouvelle donne par rapport à la gestion de l'islamisme. Ce qui semble se dessiner c'est la cohabitation possible avec les démocrates dans les systèmes de gouvernance. Le SG du RND soutient lors d'une tournée dans le pays que « les islamistes ne l'effrayent pas ». L'enjeu des futures élections se situe donc à ce niveau. Tous ceux qui ont bâti leur stratégie sur la critique de ces derniers doivent donc revoir leur copie.