L'Union européenne va dépêcher une mission en Algérie dans les jours à venir. L'objectif de cette mission consiste en la préparation des conditions de la venue d'observateurs de l'UE en vue de superviser les élections législatives, prévues au mois de mai prochain. «Suite à la demande officielle introduite par le gouvernement algérien auprès de l'UE pour l'envoi d'observateurs européens lors des élections législatives, une mission de l'UE sera à Alger à la fin janvier pour entamer des discussions avec l'administration algérienne sur les conditions dans lesquelles les observateurs doivent travailler» a indiqué jeudi le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) en Algérie, Mme Laura Baeza. Cette dernière, qui s'exprimait lors d'une conférence animée à l'Ecole supérieure de journalisme, a précisé, que cette mission de précurseurs élaborera un rapport préalable à la signature d'un mémorandum d'entente consignant les conditions dans lesquelles évolueront les missions d'observation. En somme cette mission aura à discuter avec les responsables algériens des termes du memorandum devant déterminer les conditions dans lesquelles les observateurs de cette organisation régionale devront effectuer leur mission. Il sera ainsi question entre les deux parties de discuter les procédures de surveillance et de contrôle du scrutin et éventuellement le nombre d'observateurs que compte dépêcher l'UE en Algérie. L'Algérie avait invité officiellement plusieurs organisations internationales, à savoir l'Union européenne (UE), l'Union africaine (UA), L'Organisation des Nations unies (ONU), l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et la Ligue arabe, à venir superviser les élections législatives qui auront lieu dans quelques mois. Selon Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, «l'UA a déjà répondu à la demande algérienne. Nous n'avons aucun doute que l'ONU s'associera à cet effort et que la Ligue arabe et l'OCI le feront également». Le chef de la diplomatie algérienne a aussi précisé dans de récentes déclarations que «nous sommes nous-mêmes intéressés par l'amélioration du cadre et des conditions dans lesquels ces observateurs vont travailler». La venue d'observateurs de l'UE, qui constituerait une première puisque cette organisation n'a jamais été invitée par Alger, est à même de donner plus de crédibilité à ce scrutin. En tout cas, c'est là l'expression de la volonté du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui avait, rappelons-le, donné instruction pour que ces observateurs puissent «travailler en toute liberté et se déplacer avec les effectifs qu'ils peuvent déployer sans contrainte aucune». S'agissant justement du nombre des observateurs, les autorités algériennes ont indiqué que cela dépend du bon vouloir de ces organisations. Notons que la présence des observateurs étrangers pour superviser et contrôler le scrutin législatif est appréciée différemment par les partis politiques algériens. Le Parti des travailleurs (PT) a toujours refusé la présence d'observateurs étrangers car considérant que c'est une forme d'ingérence étrangère. Une position que ne partage pas le RCD. Ce dernier parti a en effet toujours plaidé avec insistance pour la présence en masse d'observateurs étrangers car, pour lui, c'est le seul gage pouvant attester de la transparence des élections. L'Union européenne va dépêcher une mission en Algérie dans les jours à venir. L'objectif de cette mission consiste en la préparation des conditions de la venue d'observateurs de l'UE en vue de superviser les élections législatives, prévues au mois de mai prochain. «Suite à la demande officielle introduite par le gouvernement algérien auprès de l'UE pour l'envoi d'observateurs européens lors des élections législatives, une mission de l'UE sera à Alger à la fin janvier pour entamer des discussions avec l'administration algérienne sur les conditions dans lesquelles les observateurs doivent travailler» a indiqué jeudi le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) en Algérie, Mme Laura Baeza. Cette dernière, qui s'exprimait lors d'une conférence animée à l'Ecole supérieure de journalisme, a précisé, que cette mission de précurseurs élaborera un rapport préalable à la signature d'un mémorandum d'entente consignant les conditions dans lesquelles évolueront les missions d'observation. En somme cette mission aura à discuter avec les responsables algériens des termes du memorandum devant déterminer les conditions dans lesquelles les observateurs de cette organisation régionale devront effectuer leur mission. Il sera ainsi question entre les deux parties de discuter les procédures de surveillance et de contrôle du scrutin et éventuellement le nombre d'observateurs que compte dépêcher l'UE en Algérie. L'Algérie avait invité officiellement plusieurs organisations internationales, à savoir l'Union européenne (UE), l'Union africaine (UA), L'Organisation des Nations unies (ONU), l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et la Ligue arabe, à venir superviser les élections législatives qui auront lieu dans quelques mois. Selon Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, «l'UA a déjà répondu à la demande algérienne. Nous n'avons aucun doute que l'ONU s'associera à cet effort et que la Ligue arabe et l'OCI le feront également». Le chef de la diplomatie algérienne a aussi précisé dans de récentes déclarations que «nous sommes nous-mêmes intéressés par l'amélioration du cadre et des conditions dans lesquels ces observateurs vont travailler». La venue d'observateurs de l'UE, qui constituerait une première puisque cette organisation n'a jamais été invitée par Alger, est à même de donner plus de crédibilité à ce scrutin. En tout cas, c'est là l'expression de la volonté du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui avait, rappelons-le, donné instruction pour que ces observateurs puissent «travailler en toute liberté et se déplacer avec les effectifs qu'ils peuvent déployer sans contrainte aucune». S'agissant justement du nombre des observateurs, les autorités algériennes ont indiqué que cela dépend du bon vouloir de ces organisations. Notons que la présence des observateurs étrangers pour superviser et contrôler le scrutin législatif est appréciée différemment par les partis politiques algériens. Le Parti des travailleurs (PT) a toujours refusé la présence d'observateurs étrangers car considérant que c'est une forme d'ingérence étrangère. Une position que ne partage pas le RCD. Ce dernier parti a en effet toujours plaidé avec insistance pour la présence en masse d'observateurs étrangers car, pour lui, c'est le seul gage pouvant attester de la transparence des élections.