ALGER - Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a annoncé mardi qu'une mission de précurseurs de l'Union européenne (UE) se rendra prochainement en Algérie pour s'enquérir de l'état de préparation des élections législatives prévues au courant de l'année en cours. "Une mission de précurseurs va venir en Algérie pour se rendre compte de l'état de préparation institutionnel et organisationnel du prochain scrutin", a indiqué M. Medelci sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne, soulignant qu'un mémorandum d'entente consignant les conditions dans lesquelles évolueront les missions d'observation sera passé avec l'UE. "Nous avons donné un préavis de quatre mois à l'UE et nous devons avoir son accord de principe et c'est à partir de là que nous allons, probablement au courant de ce mois ou au plus tard au début du mois prochain, commencer le processus qui va nous conduire à la signature d'un mémorandum d'entente préalable à l'observation", a précisé le ministre, soulignant que la même démarche sera suivie avec l'ONU, la Ligue arabe, l'UA et l'OCI. Pour le chef de la diplomatie algérienne, "ce n'est pas la première fois que nous appelons de nos vœux que des observateurs étrangers viennent en Algérie". Simplement, a-t-il dit, "il se trouve que parmi les observateurs étrangers, il y en a qui ont précisé les systèmes dans lesquels ils doivent fonctionner, comme c'est le cas notamment de l'UE et de la Ligue arabe". "Les systèmes d'observation sont aujourd'hui mieux organisés, plus fins et, par conséquent, ils peuvent donner de meilleurs résultats", a-t-il ajouté. Rappelant que le président de la République avait donné instruction pour que ces observateurs puissent "travailler en toute liberté et se déplacer avec les effectifs qu'ils peuvent déployer sans contrainte aucune", M. Medelci a relevé que la mission d'observation est un processus que "nous voulons plus importante et plus précise". "Nous sommes tous invités à faire preuve de plus d'ouverture et de sincérité, car c'est ce que nous devons d'abord à notre peuple et c'est, en retour, ce que le peuple doit pouvoir exiger de lui-même pour participer à la réussite de ce scrutin", a encore souligné M. Medelci.