Organisé par l'Association du corps médical privé de la wilaya de Chlef, un colloque d'une grande envergure s'est tenu le jeudi 19 janvier 2012 à la maison de la culture de cette wilaya portant sur les maladies relatives à la femme. Plusieurs thèmes ont été traités par les spécialistes en gynécologie lors de cette journée de formation médicale continue des médecins et sages-femmes, ceci dans une ambiance conviviale et une communion intellectuelle. Dans son allocution d'ouverture le docteur Chafi, professeur en gynécologie obstétrique au CHU d'Oran a parlé avec beaucoup de finesse de son art, ce qui a capté l'attention continue de l'assistance formée en majorité de femmes. Il évoquera ainsi la nécessité de la surveillance et la prise en charge de la future parturiente. Il dira : «Il y a trois choses principales qui tuent nos femmes, l'hémorragie de la délivrance, l'hypertension artérielle et les maladies infectieuses. Il faut rechercher et surveiller les risques qui peuvent entraver le bon déroulement de la grossesse. Et si on veut faire de la prévention il faut la faire avant et non pas lorsque la femme présente des complications», expliquera le conférencier à l'assistance. «Pour cela, des examens doivent être envisagés au moins trois mois avant la grossesse.» Le scientifique qui a beaucoup œuvré contre la morbidité maternelle et infantile citera entre autres l'examen de sérologie infectieuse permettant de détecter les agents infectieux. Le frottis cervico-vaginal, le test glycémique, la prise de l'hypertension artérielle qui sont ainsi des examens incontournables. «Durant la grossesse, la prise de l'hypertension artérielle est obligatoire à chaque consultation, a réitéré le spécialiste et au moins un examen échographique par trimestre.» Par ailleurs, le professeur Chafi a insisté sur le danger que constitue le tabagisme actif et passif sur la santé de la mère et de l'enfant. Concernant les causes de l'infertilité dans le couple, le professeur mentionnera en l'occurrence les troubles de l'ovulation, l'infertilité masculine, les pathologies tubo-péritonéales, les maladies sexuellement transmissibles (MST), le tabagisme… «Mais la cause la plus fréquente, dira-t-il, est le tabagisme, donc il faut absolument qu'on œuvre pour l'arrêt de ce fléau qui détruit la fertilité.» Le choix du mode de contraception était au programme également ; ainsi le spécialiste présentera toute la gamme pour réguler les naissances, en mentionnant les inconvénient et avantages relatifs à chaque contraception : la pilule, premier moyen utilisé par la femme, le stérilet, l'implant, le préservatif… «Le préservatif demeure le meilleur moyen de se protéger des MST y compris le VIH sida», expliquera le professeur et d'ajouter, «avant de choisir le produit qui lui convient la femme doit être soumise à des examens médicaux.» Toujours est-il, le spécialiste fera remarquer que la prise de la pilule et le tabagisme ne font pas bon ménage cette association peut s'avérer très grave pour la santé. L'écographie du deuxième trimestre, présentée par le docteur Sadji de Bordj Menaïel. Les tumeurs ovariennes : entre le fonctionnel et l'organique, présentée par le professeur Aboubakr, chef de service de gynécologie du CHU de Sidi Bel Abbès. Ainsi, l'organisation parfaite de cette journée d'étude a permis un déroulement harmonieux. Organisé par l'Association du corps médical privé de la wilaya de Chlef, un colloque d'une grande envergure s'est tenu le jeudi 19 janvier 2012 à la maison de la culture de cette wilaya portant sur les maladies relatives à la femme. Plusieurs thèmes ont été traités par les spécialistes en gynécologie lors de cette journée de formation médicale continue des médecins et sages-femmes, ceci dans une ambiance conviviale et une communion intellectuelle. Dans son allocution d'ouverture le docteur Chafi, professeur en gynécologie obstétrique au CHU d'Oran a parlé avec beaucoup de finesse de son art, ce qui a capté l'attention continue de l'assistance formée en majorité de femmes. Il évoquera ainsi la nécessité de la surveillance et la prise en charge de la future parturiente. Il dira : «Il y a trois choses principales qui tuent nos femmes, l'hémorragie de la délivrance, l'hypertension artérielle et les maladies infectieuses. Il faut rechercher et surveiller les risques qui peuvent entraver le bon déroulement de la grossesse. Et si on veut faire de la prévention il faut la faire avant et non pas lorsque la femme présente des complications», expliquera le conférencier à l'assistance. «Pour cela, des examens doivent être envisagés au moins trois mois avant la grossesse.» Le scientifique qui a beaucoup œuvré contre la morbidité maternelle et infantile citera entre autres l'examen de sérologie infectieuse permettant de détecter les agents infectieux. Le frottis cervico-vaginal, le test glycémique, la prise de l'hypertension artérielle qui sont ainsi des examens incontournables. «Durant la grossesse, la prise de l'hypertension artérielle est obligatoire à chaque consultation, a réitéré le spécialiste et au moins un examen échographique par trimestre.» Par ailleurs, le professeur Chafi a insisté sur le danger que constitue le tabagisme actif et passif sur la santé de la mère et de l'enfant. Concernant les causes de l'infertilité dans le couple, le professeur mentionnera en l'occurrence les troubles de l'ovulation, l'infertilité masculine, les pathologies tubo-péritonéales, les maladies sexuellement transmissibles (MST), le tabagisme… «Mais la cause la plus fréquente, dira-t-il, est le tabagisme, donc il faut absolument qu'on œuvre pour l'arrêt de ce fléau qui détruit la fertilité.» Le choix du mode de contraception était au programme également ; ainsi le spécialiste présentera toute la gamme pour réguler les naissances, en mentionnant les inconvénient et avantages relatifs à chaque contraception : la pilule, premier moyen utilisé par la femme, le stérilet, l'implant, le préservatif… «Le préservatif demeure le meilleur moyen de se protéger des MST y compris le VIH sida», expliquera le professeur et d'ajouter, «avant de choisir le produit qui lui convient la femme doit être soumise à des examens médicaux.» Toujours est-il, le spécialiste fera remarquer que la prise de la pilule et le tabagisme ne font pas bon ménage cette association peut s'avérer très grave pour la santé. L'écographie du deuxième trimestre, présentée par le docteur Sadji de Bordj Menaïel. Les tumeurs ovariennes : entre le fonctionnel et l'organique, présentée par le professeur Aboubakr, chef de service de gynécologie du CHU de Sidi Bel Abbès. Ainsi, l'organisation parfaite de cette journée d'étude a permis un déroulement harmonieux.