Les hospitalo-universitaires reviennent à la charge. Après le récent mouvement de grève de trois jours, ils vont, de nouveau, débrayer. Les hospitalo-universitaires reviennent à la charge. Après le récent mouvement de grève de trois jours, ils vont, de nouveau, débrayer. En effet, le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires a appelé tous ses adhérents à un arrêt de travail de deux jours et ce, à partir de demain. Toutes les activités de soins seront ainsi à l'arrêt dans les centres hospitalo-universitaires (CHU). Cet arrêt est cyclique puisque il en sera de même durant la deuxième semaine mais, à partir de la troisième semaine, ce sera trois jours d'arrêt pour les activités de soins. Selon le communiqué rendu public par le syndicat, les hospitalo-universitaires s'engagent, toutefois, à assurer les urgences médicales. Parallèlement à cette action, les hospitalo-universitaire comptent utiliser une autre «arme» pour contraindre la tutelle à satisfaire leurs revendications. Une «arme» autrement plus efficace comme cela a été dit lors de l'assemblée générale tenue le 10 janvier dernier. Ainsi il sera question de boycotter tous les examens (surveillance et correction) de graduation et de post-graduation à dater de demain, 25 janvier. Cette dernière action de protestation, contrairement à l'arrêt des soins médicaux, est illimitée. Le boycott des examens a été recommandé avec insistance par l'assemblée générale car les professeurs, docents et maîtres-assistants, ont estimé à l'unisson que c'est le seul moyen efficace à même de contraindre les pouvoirs publics d'être à l'écoute de leurs doléances. Les hospitalo-universitaires, qui ont pris acte des différentes autorités de tutelle à trouver des solutions aux revendications, déplorent notamment la dégradation des conditions de travail. Ils mettent surtout en avant l'épineux problème des pénuries cycliques des médicaments et des consommables qui handicapent le fonctionnement des différents services de santé. «Nos malades continuent à subir et à souffrir de ces pénuries qui mettent en jeu le pronostic vital. Nous continuons à demander l'installation d'une commission d'enquête indépendante qui sera chargée de situer les responsabilités de tout un chacun dans ce désastre», relève le communiqué. Le syndicat met aussi en avant la question des conditions de travail dans l'enseignement supérieur. De plus, le syndicat déplore «le blocage du régime indemnitaire de la santé, et plus particulièrement la prime d'amélioration des prestations de soins qui a été octroyée à tous les corps de la santé sauf les hospitalo-universitaires, nous demandons son application dans les mêmes formes que les autres corps de la santé». Le syndicat, qui dit négocier depuis des années avec le ministère de la Santé, revendique aussi, pour rappel, l'amélioration de la prime de garde et de la prime de contagion. Il en est de même pour la prime de rendement. Pour cette dernière, la proposition du ministère consistant en une augmentation de 20% n'a pas satisfait le syndicat. Ce, d'autant que le ministère s'est engagé a l'augmenter de 30% avec effet rétroactif à partir de janvier 2008 avant de se rétracter. En effet, le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires a appelé tous ses adhérents à un arrêt de travail de deux jours et ce, à partir de demain. Toutes les activités de soins seront ainsi à l'arrêt dans les centres hospitalo-universitaires (CHU). Cet arrêt est cyclique puisque il en sera de même durant la deuxième semaine mais, à partir de la troisième semaine, ce sera trois jours d'arrêt pour les activités de soins. Selon le communiqué rendu public par le syndicat, les hospitalo-universitaires s'engagent, toutefois, à assurer les urgences médicales. Parallèlement à cette action, les hospitalo-universitaire comptent utiliser une autre «arme» pour contraindre la tutelle à satisfaire leurs revendications. Une «arme» autrement plus efficace comme cela a été dit lors de l'assemblée générale tenue le 10 janvier dernier. Ainsi il sera question de boycotter tous les examens (surveillance et correction) de graduation et de post-graduation à dater de demain, 25 janvier. Cette dernière action de protestation, contrairement à l'arrêt des soins médicaux, est illimitée. Le boycott des examens a été recommandé avec insistance par l'assemblée générale car les professeurs, docents et maîtres-assistants, ont estimé à l'unisson que c'est le seul moyen efficace à même de contraindre les pouvoirs publics d'être à l'écoute de leurs doléances. Les hospitalo-universitaires, qui ont pris acte des différentes autorités de tutelle à trouver des solutions aux revendications, déplorent notamment la dégradation des conditions de travail. Ils mettent surtout en avant l'épineux problème des pénuries cycliques des médicaments et des consommables qui handicapent le fonctionnement des différents services de santé. «Nos malades continuent à subir et à souffrir de ces pénuries qui mettent en jeu le pronostic vital. Nous continuons à demander l'installation d'une commission d'enquête indépendante qui sera chargée de situer les responsabilités de tout un chacun dans ce désastre», relève le communiqué. Le syndicat met aussi en avant la question des conditions de travail dans l'enseignement supérieur. De plus, le syndicat déplore «le blocage du régime indemnitaire de la santé, et plus particulièrement la prime d'amélioration des prestations de soins qui a été octroyée à tous les corps de la santé sauf les hospitalo-universitaires, nous demandons son application dans les mêmes formes que les autres corps de la santé». Le syndicat, qui dit négocier depuis des années avec le ministère de la Santé, revendique aussi, pour rappel, l'amélioration de la prime de garde et de la prime de contagion. Il en est de même pour la prime de rendement. Pour cette dernière, la proposition du ministère consistant en une augmentation de 20% n'a pas satisfait le syndicat. Ce, d'autant que le ministère s'est engagé a l'augmenter de 30% avec effet rétroactif à partir de janvier 2008 avant de se rétracter.