Suite à la réunion, tenue dimanche dernier au siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, regroupant les Syndicats nationaux des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu), des professeurs et docents en sciences médicales (SNPSSM) et des maîtres assistants en sciences médicales (SNMASM), avec le Pr Rachid Harraoubia et le Dr Djamel Ould Abbas, il a été décidé que les textes règlementaires d'application seront finalisés et effectifs dans une quinzaine de jours, que les traitements portant sur l'indemnité des postes supérieurs seront maintenus jusqu'à la fin d'année, ainsi que la régularisation de la situation de tous les concernés d'ici la fin d'année au plus tard. De son côté, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière recevra les représentants des syndicats aujourd'hui pour régler de manière définitive le problème des indemnités. Une autre réunion sera programmée avec le ministre du Travail et de la Sécurité sociale concernant le dossier du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu). Par ailleurs, il est à préciser que lors de la même réunion, les discussions ont porté notamment sur les dossiers de chefferies de services par intérim et les chefferies d'unité, les traitements portant sur l'indemnité des postes supérieurs (unités et services), les concours de chefferie de service et le dossier de création du Snechu. A rappeler que le conseil national des deux syndicats a dressé un bilan, le 27 septembre dernier, après une année de travail et de négociations concernant un certain nombre de dossiers intéressant les enseignants hospitalo-universitaires. Les syndicalistes étaient unanimes à constater et à dénoncer la situation de blocage et de statu quo dans laquelle semblent se complaire les administrations de tutelle. Ils avaient dénoncé le problème des pénuries cycliques de médicaments et de consommables qui handicapent le fonctionnement des différents services de santé. «Malgré les deux milliards de dollars consacrés annuellement à l'importation de médicaments, nos malades continuent à souffrir de ces pénuries qui mettent en jeu le pronostic vital. Nous continuons à demander l'installation d'une commission d'enquête indépendante qui sera chargée de situer les responsabilités de tout un chacun dans ce désastre». Pour cela, ils ont décidé de boycotter tous les examens (surveillance et correction) de graduation et de post-graduation à dater du 6 octobre et d'observer un arrêt de travail cyclique, d'un jour la première semaine, de deux jours la deuxième semaine et de trois jours à partir de la troisième semaine, touchant les activités de santé, à l'exception des urgences, à partir de dimanche prochain.