Les hospitalo-universitaires sont en colère et c'est pourquoi ils comptent durcir leur mouvement de grève. Un mouvement de débrayage de trois jours qui a pris fin hier et qui sera fort probablement reconduit dès la semaine prochaine. Les hospitalo-universitaires sont en colère et c'est pourquoi ils comptent durcir leur mouvement de grève. Un mouvement de débrayage de trois jours qui a pris fin hier et qui sera fort probablement reconduit dès la semaine prochaine. C'est l'assemblée générale, tenue hier au CHU Mustapha-Bacha, qui a décidé à la majorité de ses membres de radicaliser le mouvement de protestation et ce, eu égard à la non satisfaction de leurs revendications par le ministère de la Santé. D'ailleurs une réunion entre les représentants du Syndicat des hospitalo-universitaires chercheurs et ceux du ministère de la Santé, qui s'est tenue dans l'après-midi d'avant-hier, n'a abouti à aucun résultat satisfaisant pour les protestataires. Après quatre heures de discussions, la délégation des hospitalo-universitaires à quitté la table. «Le ministère de la Santé nous a promis une augmentation de la prime de rendement, mais pas avec effet rétroactif», a indiqué le professeur Nacerdine Djijeli, président du syndicat. Les hospitalo-universitaires revendiquent, quant à eux, une augmentation de 30% avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. Les blouses blanches ont initié cette action de protestation pour revendiquer la révision du régime indemnitaire et pour tirer la sonnette d'alarme sur la question de la pénurie des médicaments. «Pour ce qui est de la pénurie des médicaments la situation est catastrophique», a soutenu Mme Asla ajoutant «qu'il faut qu'on ait des moyens pour prendre en charge les malades». «Il y a des incompétents qui gèrent le dossier du médicament », dira un autre intervenant alors que pour le Pr Djijeli «la pénurie des médicaments constitue un gros problème de santé ». Il faut dire que cette épineuse question pose un réel problème puisque cette pénurie chronique, malgré les sommes faramineuses consacrées à l'importation du médicament,entrave grandement le travail des médecins et, par conséquent, pénalise les patients. «Ilfaut impérativement mettre en place une agence nationale du médicament, sans abandonner la revendication d'une commission d'enquête indépendante», plaide un intervenant. La majorité des intervenants ont abondé dans ce sens tout en estimant que la commission d'enquête est une revendication qui ne va pas aboutir. D'où leur choix pour l'agence nationale du médicament et l'élaboration d'un rapport exhaustif sur les dysfonctionnements à l'origine de cette pénurie cyclique. Notons que lors du débat certains intervenants ont douté de l'efficacité de cette action de protestation qui consiste en l'arrêt des activités de soins seulement. «Il faut étendre le mouvement à l'enseignement et surtout les examens», soutient un professeur ajoutant que «c'est la seule action pouvant contraindre les pouvoirs publics à donner satisfaction à nos revendications». Cette grève de trois jours a, pour rappel et à l'exception des services d'urgence, paralysé toutes les activités de soins dans les CHU du pays. Il en a été ainsi des activités chirurgicales à froid, les consultations et les explorations biologiques et d'imageries. C'est l'assemblée générale, tenue hier au CHU Mustapha-Bacha, qui a décidé à la majorité de ses membres de radicaliser le mouvement de protestation et ce, eu égard à la non satisfaction de leurs revendications par le ministère de la Santé. D'ailleurs une réunion entre les représentants du Syndicat des hospitalo-universitaires chercheurs et ceux du ministère de la Santé, qui s'est tenue dans l'après-midi d'avant-hier, n'a abouti à aucun résultat satisfaisant pour les protestataires. Après quatre heures de discussions, la délégation des hospitalo-universitaires à quitté la table. «Le ministère de la Santé nous a promis une augmentation de la prime de rendement, mais pas avec effet rétroactif», a indiqué le professeur Nacerdine Djijeli, président du syndicat. Les hospitalo-universitaires revendiquent, quant à eux, une augmentation de 30% avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. Les blouses blanches ont initié cette action de protestation pour revendiquer la révision du régime indemnitaire et pour tirer la sonnette d'alarme sur la question de la pénurie des médicaments. «Pour ce qui est de la pénurie des médicaments la situation est catastrophique», a soutenu Mme Asla ajoutant «qu'il faut qu'on ait des moyens pour prendre en charge les malades». «Il y a des incompétents qui gèrent le dossier du médicament », dira un autre intervenant alors que pour le Pr Djijeli «la pénurie des médicaments constitue un gros problème de santé ». Il faut dire que cette épineuse question pose un réel problème puisque cette pénurie chronique, malgré les sommes faramineuses consacrées à l'importation du médicament,entrave grandement le travail des médecins et, par conséquent, pénalise les patients. «Ilfaut impérativement mettre en place une agence nationale du médicament, sans abandonner la revendication d'une commission d'enquête indépendante», plaide un intervenant. La majorité des intervenants ont abondé dans ce sens tout en estimant que la commission d'enquête est une revendication qui ne va pas aboutir. D'où leur choix pour l'agence nationale du médicament et l'élaboration d'un rapport exhaustif sur les dysfonctionnements à l'origine de cette pénurie cyclique. Notons que lors du débat certains intervenants ont douté de l'efficacité de cette action de protestation qui consiste en l'arrêt des activités de soins seulement. «Il faut étendre le mouvement à l'enseignement et surtout les examens», soutient un professeur ajoutant que «c'est la seule action pouvant contraindre les pouvoirs publics à donner satisfaction à nos revendications». Cette grève de trois jours a, pour rappel et à l'exception des services d'urgence, paralysé toutes les activités de soins dans les CHU du pays. Il en a été ainsi des activités chirurgicales à froid, les consultations et les explorations biologiques et d'imageries.