Plusieurs secteurs seront paralysés mardi 31 janvier prochain, si l'appel de l'Interprofessionnelle de la Fonction publique rattachée à l'Union générale des travailleurs algériens de Tizi-Ouzou est suivi. Les secteurs concernés sont la Santé publique, l'Education nationale, les Collectivités locales, la Formation professionnelle, les œuvres universitaires, la Culture et la Jeunesse et les Sports. En effet, l'UGTA de Tizi-Ouzou a appelé à une grève générale d'une journée, ponctuée d'une marche à partir du siège de l'Union de wilaya UGTA (en face du siège de la daïra de Tizi-Ouzou) vers le siège de la wilaya. Plusieurs revendications ont suscité le recours à ces deux actions de protestation, à l'instar de l'abolition de l'article dit 87 bis de la loi 90/11 et l'intégration des corps communs dans leurs secteurs respectifs. La confirmation des contractuels et des vacataires, l'augmentation substantielle des salaires des corps communs et enfin, l'alignement du régime indemnitaire des corps communs aux corps spécifiques sont au centre des préoccupations des neufs sections syndicales qui ont signé l'appel en question. C'est suite à une réunion, tenue en début de semaine, regroupant les neufs syndicats formant l'interprofessionnelle de la fonction publique, sous l'égide de l'UGTA-Union de wilaya de Tizi-Ouzou et des Unions locales, que la décision a été prise. La même réunion a permis d'examiner en profondeur la situation socioprofessionnelle des travailleurs, en l'occurrence ceux des corps communs relevant des secteurs concernés. «D'emblée, l'interprofessionnelle relève avec regret l'ostracisme dont sont victimes les travailleurs des corps communs et ce, à travers les récentes revalorisations et classifications à la césarienne qu'a connu la fonction publique. Par voie de fait, il ressort un relèvement insignifiant des salaires, un régime indemnitaire inconséquent ainsi que la promulgation d'un statut ségrégationniste pendu à la hâte. Cette distorsion à l'égard du parent pauvre de la fonction publique incite l'état-major UGTA de Tizi-Ouzou à faire de cette préoccupation le centre de ses priorités», souligne l'UGTA dans une déclaration remise aux correspondants de presse. Et d'ajouter : «Afin que nul ne l'ignore, l'Interprofessionnelle de la Fonction publique a décidé d'endosser les dossards au départ de la compétition qu'attendent tous les travailleurs des corps communs pour la reconsidération et l'ajustement à hauteur du préjudice pour que cette frange vulnérable puisse recouvrer sa dignité sociale.» Plusieurs secteurs seront paralysés mardi 31 janvier prochain, si l'appel de l'Interprofessionnelle de la Fonction publique rattachée à l'Union générale des travailleurs algériens de Tizi-Ouzou est suivi. Les secteurs concernés sont la Santé publique, l'Education nationale, les Collectivités locales, la Formation professionnelle, les œuvres universitaires, la Culture et la Jeunesse et les Sports. En effet, l'UGTA de Tizi-Ouzou a appelé à une grève générale d'une journée, ponctuée d'une marche à partir du siège de l'Union de wilaya UGTA (en face du siège de la daïra de Tizi-Ouzou) vers le siège de la wilaya. Plusieurs revendications ont suscité le recours à ces deux actions de protestation, à l'instar de l'abolition de l'article dit 87 bis de la loi 90/11 et l'intégration des corps communs dans leurs secteurs respectifs. La confirmation des contractuels et des vacataires, l'augmentation substantielle des salaires des corps communs et enfin, l'alignement du régime indemnitaire des corps communs aux corps spécifiques sont au centre des préoccupations des neufs sections syndicales qui ont signé l'appel en question. C'est suite à une réunion, tenue en début de semaine, regroupant les neufs syndicats formant l'interprofessionnelle de la fonction publique, sous l'égide de l'UGTA-Union de wilaya de Tizi-Ouzou et des Unions locales, que la décision a été prise. La même réunion a permis d'examiner en profondeur la situation socioprofessionnelle des travailleurs, en l'occurrence ceux des corps communs relevant des secteurs concernés. «D'emblée, l'interprofessionnelle relève avec regret l'ostracisme dont sont victimes les travailleurs des corps communs et ce, à travers les récentes revalorisations et classifications à la césarienne qu'a connu la fonction publique. Par voie de fait, il ressort un relèvement insignifiant des salaires, un régime indemnitaire inconséquent ainsi que la promulgation d'un statut ségrégationniste pendu à la hâte. Cette distorsion à l'égard du parent pauvre de la fonction publique incite l'état-major UGTA de Tizi-Ouzou à faire de cette préoccupation le centre de ses priorités», souligne l'UGTA dans une déclaration remise aux correspondants de presse. Et d'ajouter : «Afin que nul ne l'ignore, l'Interprofessionnelle de la Fonction publique a décidé d'endosser les dossards au départ de la compétition qu'attendent tous les travailleurs des corps communs pour la reconsidération et l'ajustement à hauteur du préjudice pour que cette frange vulnérable puisse recouvrer sa dignité sociale.»