Un comité politique et un autre technique ont été créés pour renforcer les mécanismes déjà existants de coopération entre les pays du champ (Algérie-Mauritanie-Mali-Niger), a indiqué mardi à Nouakchott le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Un comité politique et un autre technique ont été créés pour renforcer les mécanismes déjà existants de coopération entre les pays du champ (Algérie-Mauritanie-Mali-Niger), a indiqué mardi à Nouakchott le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. C'est le résultat tangible de la rencontre de Nouakchott qui a réuni pendant deux jours, les ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel. Le comité politique aura pour mission la planification du suivi et de la mise en œuvre de toutes les actions des ministres des Affaires étrangères des quatre pays, a souligné Abdelkader Messahel lors d'une conférence de presse animée conjointement avec ses partenaires du champ à l'issue de la rencontre de Nouakchott. Quant au comité technique de suivi des projets de développement, il sera, par contre lui, chargé d'animer et de coordonner l'action des pays de la région dans les domaines des grands projets structurants, notamment des infrastructures et des projets ayant un impact direct sur la vie des populations dans les zones les plus enclavées, a indiqué le responsable politique algérien qui explique que le comité politique sera soit au niveau des ministres des Affaires étrangères, de la Défense ou encore au niveau des chefs d'Etats des quatre pays. De la capitale mauritanienne, les ministres des AE des pays du champ ont certainement dû entendre les bruits de bottes de la secte Boko Haram au Nigeria, ceux des Touaregs du Mali et du Niger sans pour autant oublier les ravages causés par la circulation anarchique des armes et la criminalité transnationale. Renforcement de la coopération et de la concertation aussi bien régionale qu'extra-régionale sont plus que jamais à l'ordre du jour pour relever les nouveaux défis survenus ces derniers mois dans la région. Dans ce contexte, les chefs de la diplomatie des pays du champ ont souligné la nécessité de consolider davantage leurs actions communes pour y faire face. Ils ont été unanimes quant à la nécessité de renforcer et de rendre plus efficace encore les mécanismes déjà mis en place à cet effet. La montée en puissance de Boka Haram suscite l'inquiètude Pour le chef de la diplomatie malienne, Soumeylou Boubèye Maiga, la région est "de plus en plus confrontée à des menaces qui compromettent tous les efforts de développement de la zone". M. Maiga a estimé que la pauvreté "offre un terrain relativement favorable aux organisations terroristes qui se nourrissent d'activités illicites, particulièrement le trafic de drogue et les rançons obtenues par la prise d'otages". "Nous devons arrêter une stratégie de lutte commune au niveau bilatéral et multilatéral mais aussi au plan juridique, institutionnel et opérationnel. Cette stratégie doit constituer une réponse multiforme, concertée et collectivement maîtrisée dans le cadre de la coopération sous régionale", a préconisé M. Maiga. Pour le ministre malien des AE, l'engagement des pays du champ à agir ensemble est un "élément rassurant" au plan bilatéral et multilatéral. De son côté, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a exprimé ses inquiétudes "au regard des défis plus grands" qui se profilent, invitant ses partenaires à "davantage de rigueur dans l'action". Abondant dans le même sens que ses homologues, il a évoqué "la montée en puissance des activités terroristes de la secte Boko Haram dont les connexions avec AQMI sont avérées", a-t-il affirmé, mettant en garde contre les menaces que fait peser cette situation sur le développement économique de la région. M. Bazoum a souligné que l'activité terroriste se nourrit des rançons payées et qui rendent "inutiles" les efforts de la lutte antiterroriste et pour le développement. L'invité de la rencontre de Nouakchott, le Nigeria, par la voix de l'ambassadrice Azuka Emejulu, a affirmé que le terrorisme devient "une menace pour l'unité et la survie" des pays de la région. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, lors de son intervention, a quant à lui exprimé l'engagement de l'Algérie pour la prohibition du paiement de rançons et toute concession, comme la libération des terroristes condamnés ou poursuivis par la justice. La montée en puissance inquiète aussi l'Union africaine. Le responsable de la lutte contre le terrorisme pour l'Union africaine (UA), Francisco Caetano Jose Maderia, en visite à Abuja, a averti mardi contre une expansion du groupe nigérian Boko Haram vers d'autres pays d'Afrique. "Au Nigeria, nous observons une intensification des activités de Boko Haram, la possibilité que ce groupe étende ses activités aux pays voisins et pénètre dans la région d'Afrique centrale, ne doit pas être écartée", a dit M. Madeira. Il est à souligner que le Cemoc et l'UFL ont présenté un rapport sur le bilan de leurs activités, aux ministres lors de cette réunion qui a regroupé aussi des experts et un représentant du Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT). C'est le résultat tangible de la rencontre de Nouakchott qui a réuni pendant deux jours, les ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel. Le comité politique aura pour mission la planification du suivi et de la mise en œuvre de toutes les actions des ministres des Affaires étrangères des quatre pays, a souligné Abdelkader Messahel lors d'une conférence de presse animée conjointement avec ses partenaires du champ à l'issue de la rencontre de Nouakchott. Quant au comité technique de suivi des projets de développement, il sera, par contre lui, chargé d'animer et de coordonner l'action des pays de la région dans les domaines des grands projets structurants, notamment des infrastructures et des projets ayant un impact direct sur la vie des populations dans les zones les plus enclavées, a indiqué le responsable politique algérien qui explique que le comité politique sera soit au niveau des ministres des Affaires étrangères, de la Défense ou encore au niveau des chefs d'Etats des quatre pays. De la capitale mauritanienne, les ministres des AE des pays du champ ont certainement dû entendre les bruits de bottes de la secte Boko Haram au Nigeria, ceux des Touaregs du Mali et du Niger sans pour autant oublier les ravages causés par la circulation anarchique des armes et la criminalité transnationale. Renforcement de la coopération et de la concertation aussi bien régionale qu'extra-régionale sont plus que jamais à l'ordre du jour pour relever les nouveaux défis survenus ces derniers mois dans la région. Dans ce contexte, les chefs de la diplomatie des pays du champ ont souligné la nécessité de consolider davantage leurs actions communes pour y faire face. Ils ont été unanimes quant à la nécessité de renforcer et de rendre plus efficace encore les mécanismes déjà mis en place à cet effet. La montée en puissance de Boka Haram suscite l'inquiètude Pour le chef de la diplomatie malienne, Soumeylou Boubèye Maiga, la région est "de plus en plus confrontée à des menaces qui compromettent tous les efforts de développement de la zone". M. Maiga a estimé que la pauvreté "offre un terrain relativement favorable aux organisations terroristes qui se nourrissent d'activités illicites, particulièrement le trafic de drogue et les rançons obtenues par la prise d'otages". "Nous devons arrêter une stratégie de lutte commune au niveau bilatéral et multilatéral mais aussi au plan juridique, institutionnel et opérationnel. Cette stratégie doit constituer une réponse multiforme, concertée et collectivement maîtrisée dans le cadre de la coopération sous régionale", a préconisé M. Maiga. Pour le ministre malien des AE, l'engagement des pays du champ à agir ensemble est un "élément rassurant" au plan bilatéral et multilatéral. De son côté, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a exprimé ses inquiétudes "au regard des défis plus grands" qui se profilent, invitant ses partenaires à "davantage de rigueur dans l'action". Abondant dans le même sens que ses homologues, il a évoqué "la montée en puissance des activités terroristes de la secte Boko Haram dont les connexions avec AQMI sont avérées", a-t-il affirmé, mettant en garde contre les menaces que fait peser cette situation sur le développement économique de la région. M. Bazoum a souligné que l'activité terroriste se nourrit des rançons payées et qui rendent "inutiles" les efforts de la lutte antiterroriste et pour le développement. L'invité de la rencontre de Nouakchott, le Nigeria, par la voix de l'ambassadrice Azuka Emejulu, a affirmé que le terrorisme devient "une menace pour l'unité et la survie" des pays de la région. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, lors de son intervention, a quant à lui exprimé l'engagement de l'Algérie pour la prohibition du paiement de rançons et toute concession, comme la libération des terroristes condamnés ou poursuivis par la justice. La montée en puissance inquiète aussi l'Union africaine. Le responsable de la lutte contre le terrorisme pour l'Union africaine (UA), Francisco Caetano Jose Maderia, en visite à Abuja, a averti mardi contre une expansion du groupe nigérian Boko Haram vers d'autres pays d'Afrique. "Au Nigeria, nous observons une intensification des activités de Boko Haram, la possibilité que ce groupe étende ses activités aux pays voisins et pénètre dans la région d'Afrique centrale, ne doit pas être écartée", a dit M. Madeira. Il est à souligner que le Cemoc et l'UFL ont présenté un rapport sur le bilan de leurs activités, aux ministres lors de cette réunion qui a regroupé aussi des experts et un représentant du Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT).