48 personnes ont été tuées, dont 24 civils, dans des violences en Syrie, selon un nouveau bilan rendu public dans la nuit de samedi à dimanche par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Six déserteurs ont également été tués lors d'affrontements, précise l'OSDH. Toujours dans la province de Damas, deux civils ont péri à Dmeir, et un enfant a été tué à Mouadamiyé, selon l'OSDH. Ces victimes viennent s'ajouter aux plus de 230 civils tués par des bombardements des forces du régime syrien dans la nuit de vendredi à samedi à Homs, dans le centre de la Syrie, selon des militants, mais les autorités syriennes ont démenti tout bombardement sur Homs, imputant les violences à des "groupes armés". Manifestations devant plusieurs ambassades de Syrie Des expatriés syriens ont mis à sac l'ambassade de leur pays au Caire et ont fait irruption dans les missions diplomatiques de Londres et de Koweït pour dénoncer les bombardements de Homs. Une partie de l'ambassade du Caire a été incendiée et des meubles et équipements divers ont été détruits. Celle de Londres, devant laquelle 150 personnes se sont rassemblées, a été caillassée et plusieurs vitres ont été brisées. Cinq personnes ont été arrêtées après avoir pénétré dans le bâtiment et une autre a été interpellée pour l'agression d'un policier, rapporte Scotland Yard. Au Koweït, des manifestants sont également parvenus à pénétrer dans l'enceinte de la mission syrienne, dont plusieurs gardes ont été blessés. Le drapeau a par ailleurs été retiré. Des rassemblements ont également été signalés devant les ambassades syriennes de Berlin, de Washington et d'Athènes après les informations faisant état d'intenses bombardements à Homs, où plus de 200 personnes auraient été tuées. A Paris, des manifestants pro et anti-Assad se sont affrontés devant l'ambassade de Russie, qui bloque pour l'instant l'adoption d'un résolution à l'Onu pour condamner la violence. Plusieurs personnes ont été arrêtées par la police, a constaté une journaliste de Reuters télévision. Devant l'ambassade de Syrie à Tripoli, une manifestation a rassemblé une cinquantaine de Syriens dont certains ont escaladé les murs de l'enceinte diplomatique et remplacé le drapeau officiel syrien par un drapeau de l'opposition. Le Conseil national de transition, au pouvoir en Libye, a reconnu le Conseil national syrien comme représentant légitime du peuple syrien en octobre dernier. La Tunisie a de son côté annoncé samedi qu'elle ne reconnaissait plus le pouvoir à Damas et décidé d'expulser l'ambassadeur de Syrie à Tunis. Le drapeau flottant au-dessus de l'ambassade a été abaissé dans l'après-midi, sous les applaudissements de quelque 200 personnes protestant contre la répression en Syrie. Samedi à l'aube, le calme était revenu autour de l'ambassade syrienne de Caire, protégée par un cordon de policiers égyptiens, a constaté un journaliste de Reuters. Plusieurs centaines de manifestants se sont en revanche rassemblés devant un commissariat situé quelques pâtés de maisons pour réclamer la remise en liberté de 11 Syriens et d'un Egyptien arrêtés un peu plus tôt. C'est la deuxième fois en moins d'une semaine que la représentation diplomatique de la Syrie au Caire est prise pour cible par des Syriens solidaires du mouvement de contestation contre le régime de Bachar al Assad. Ahmed el-Shimy et Edmund Blair; Henri-Pierre André, Jean-Philippe Lefief et Jean-Stéphane Brosse pour le service français, avec Claire Watson. 48 personnes ont été tuées, dont 24 civils, dans des violences en Syrie, selon un nouveau bilan rendu public dans la nuit de samedi à dimanche par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Six déserteurs ont également été tués lors d'affrontements, précise l'OSDH. Toujours dans la province de Damas, deux civils ont péri à Dmeir, et un enfant a été tué à Mouadamiyé, selon l'OSDH. Ces victimes viennent s'ajouter aux plus de 230 civils tués par des bombardements des forces du régime syrien dans la nuit de vendredi à samedi à Homs, dans le centre de la Syrie, selon des militants, mais les autorités syriennes ont démenti tout bombardement sur Homs, imputant les violences à des "groupes armés". Manifestations devant plusieurs ambassades de Syrie Des expatriés syriens ont mis à sac l'ambassade de leur pays au Caire et ont fait irruption dans les missions diplomatiques de Londres et de Koweït pour dénoncer les bombardements de Homs. Une partie de l'ambassade du Caire a été incendiée et des meubles et équipements divers ont été détruits. Celle de Londres, devant laquelle 150 personnes se sont rassemblées, a été caillassée et plusieurs vitres ont été brisées. Cinq personnes ont été arrêtées après avoir pénétré dans le bâtiment et une autre a été interpellée pour l'agression d'un policier, rapporte Scotland Yard. Au Koweït, des manifestants sont également parvenus à pénétrer dans l'enceinte de la mission syrienne, dont plusieurs gardes ont été blessés. Le drapeau a par ailleurs été retiré. Des rassemblements ont également été signalés devant les ambassades syriennes de Berlin, de Washington et d'Athènes après les informations faisant état d'intenses bombardements à Homs, où plus de 200 personnes auraient été tuées. A Paris, des manifestants pro et anti-Assad se sont affrontés devant l'ambassade de Russie, qui bloque pour l'instant l'adoption d'un résolution à l'Onu pour condamner la violence. Plusieurs personnes ont été arrêtées par la police, a constaté une journaliste de Reuters télévision. Devant l'ambassade de Syrie à Tripoli, une manifestation a rassemblé une cinquantaine de Syriens dont certains ont escaladé les murs de l'enceinte diplomatique et remplacé le drapeau officiel syrien par un drapeau de l'opposition. Le Conseil national de transition, au pouvoir en Libye, a reconnu le Conseil national syrien comme représentant légitime du peuple syrien en octobre dernier. La Tunisie a de son côté annoncé samedi qu'elle ne reconnaissait plus le pouvoir à Damas et décidé d'expulser l'ambassadeur de Syrie à Tunis. Le drapeau flottant au-dessus de l'ambassade a été abaissé dans l'après-midi, sous les applaudissements de quelque 200 personnes protestant contre la répression en Syrie. Samedi à l'aube, le calme était revenu autour de l'ambassade syrienne de Caire, protégée par un cordon de policiers égyptiens, a constaté un journaliste de Reuters. Plusieurs centaines de manifestants se sont en revanche rassemblés devant un commissariat situé quelques pâtés de maisons pour réclamer la remise en liberté de 11 Syriens et d'un Egyptien arrêtés un peu plus tôt. C'est la deuxième fois en moins d'une semaine que la représentation diplomatique de la Syrie au Caire est prise pour cible par des Syriens solidaires du mouvement de contestation contre le régime de Bachar al Assad. Ahmed el-Shimy et Edmund Blair; Henri-Pierre André, Jean-Philippe Lefief et Jean-Stéphane Brosse pour le service français, avec Claire Watson.