Le manque de volonté politique ralentit la mise en œuvre des projets vitaux d'infrastructures régionales en Afrique, a déclaré le président de la Banque africaine de développement (BAD). Le manque de volonté politique ralentit la mise en œuvre des projets vitaux d'infrastructures régionales en Afrique, a déclaré le président de la Banque africaine de développement (BAD). Selon Donald Kaberuka, plus que le manque de ressources, le manque de coopération entre les pays est souvent le principal obstacle au lancement et à l'achèvement des projets critiques d'infrastructure régionale en Afrique. Ceci, a-t-il indiqué, a un impact négatif sur la croissance du commerce intra-africain. «Promouvoir le commerce intra-africain» est le thème du sommet. Le président Kaberuka a cité l'exemple du pont sur le fleuve Gambie, devant relier la Gambie et le Sénégal, comme l'un des projets de la BAD qui a été retardé de nombreuses années pour des raisons politiques. Après l'intervention de la BAD, la construction du pont devrait commencer bientôt. Il a également mentionné l'exemple du pont de Kazungula, en Afrique australe, autre projet vital retardé par les lenteurs de la coopération entre les pays. Le financement du pont, qui reliera la Zambie et le Botswana en enjambant le fleuve Zambèze, a finalement été obtenu et la construction devrait débuter. Le pont de Kazungula, qui remplacera un service de traversiers, est appelé à avoir un impact majeur sur le commerce en Afrique Australe, car il améliorera la circulation des biens et des personnes dans la région. Il devrait permettre de réduire la durée de transit pour les marchandises transportées entre la Zambie et le Botswana, deux pays enclavés. Grâce au pont , cette durée passerait de 30 heures, ou parfois même un mois durant les périodes de pointe, à seulement six heures. M. Kaberuka a fait observer qu'une bonne coopération entre les pays pourrait permettre de réaliser à temps les projets d'infrastructure qui amélioreront et renforceront le commerce intra-africain et la croissance économique du continent. Le président de la BAD a aussi donné l'exemple du projet d'interconnexion électrique Ethiopie-Djibouti, qui vient d'être achevé et permet désormais à l'Ethiopie d'exporter de l'énergie vers Djibouti. La Banque africaine de développement a contribué pour 150 millions de dollars EU à ce projet. Elle fournira en outre 300 millions de dollars EU pour le projet d'interconnexion électrique Ethiopie-Kenya qui va stimuler la fourniture d'énergie au Kenya et au pool énergétique de l'Afrique orientale, avec un apport de quelques 2000 mégawatts. M. Kaberuka a averti que le ralentissement des économies qui a affecté les pays développés pourrait affaiblir la demande d'exportations africaines et réduire les rentrées de devises. Ceci, a-t-il expliqué, pourrait, à son tour, réduire la capacité des banques commerciales en Afrique à financer le commerce. Il a fait remarquer que comme mesure de sauvegarde, la BAD recherche les moyens de contribuer à combler ce déficit de financement du commerce africain. Le déficit du financement des infrastructures, a-t-il noté, devra être comblé par des financements innovants, comme les partenariats public-privé et les fonds climatiques. Les chefs d'état africains présents au sommet ont approuvé le lancement du Programme pour le développement des infrastructures de l'Afrique (PIDA), une initiative de plusieurs milliards de dollars allant jusqu'à 2040. Le PIDA s'appuie sur une étude conjointe de l'Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, la Banque africaine de développement et l'Agence de planification et de coordination du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD). La BAD est l'agence d'exécution de cette initiative. Les chefs d'Etat ont salué le programme du PIDA et noté que ses projets visent à combler une lacune essentielle dans l'intégration régionale et continentale de l'Afrique. Ils ont également noté que l'objectif à long terme du PIDA est de renforcer l'intégration physique de l'Afrique, de stimuler le commerce intra-africain et de renforcer la compétitivité de l'Afrique dans l'économie mondiale. Selon Donald Kaberuka, plus que le manque de ressources, le manque de coopération entre les pays est souvent le principal obstacle au lancement et à l'achèvement des projets critiques d'infrastructure régionale en Afrique. Ceci, a-t-il indiqué, a un impact négatif sur la croissance du commerce intra-africain. «Promouvoir le commerce intra-africain» est le thème du sommet. Le président Kaberuka a cité l'exemple du pont sur le fleuve Gambie, devant relier la Gambie et le Sénégal, comme l'un des projets de la BAD qui a été retardé de nombreuses années pour des raisons politiques. Après l'intervention de la BAD, la construction du pont devrait commencer bientôt. Il a également mentionné l'exemple du pont de Kazungula, en Afrique australe, autre projet vital retardé par les lenteurs de la coopération entre les pays. Le financement du pont, qui reliera la Zambie et le Botswana en enjambant le fleuve Zambèze, a finalement été obtenu et la construction devrait débuter. Le pont de Kazungula, qui remplacera un service de traversiers, est appelé à avoir un impact majeur sur le commerce en Afrique Australe, car il améliorera la circulation des biens et des personnes dans la région. Il devrait permettre de réduire la durée de transit pour les marchandises transportées entre la Zambie et le Botswana, deux pays enclavés. Grâce au pont , cette durée passerait de 30 heures, ou parfois même un mois durant les périodes de pointe, à seulement six heures. M. Kaberuka a fait observer qu'une bonne coopération entre les pays pourrait permettre de réaliser à temps les projets d'infrastructure qui amélioreront et renforceront le commerce intra-africain et la croissance économique du continent. Le président de la BAD a aussi donné l'exemple du projet d'interconnexion électrique Ethiopie-Djibouti, qui vient d'être achevé et permet désormais à l'Ethiopie d'exporter de l'énergie vers Djibouti. La Banque africaine de développement a contribué pour 150 millions de dollars EU à ce projet. Elle fournira en outre 300 millions de dollars EU pour le projet d'interconnexion électrique Ethiopie-Kenya qui va stimuler la fourniture d'énergie au Kenya et au pool énergétique de l'Afrique orientale, avec un apport de quelques 2000 mégawatts. M. Kaberuka a averti que le ralentissement des économies qui a affecté les pays développés pourrait affaiblir la demande d'exportations africaines et réduire les rentrées de devises. Ceci, a-t-il expliqué, pourrait, à son tour, réduire la capacité des banques commerciales en Afrique à financer le commerce. Il a fait remarquer que comme mesure de sauvegarde, la BAD recherche les moyens de contribuer à combler ce déficit de financement du commerce africain. Le déficit du financement des infrastructures, a-t-il noté, devra être comblé par des financements innovants, comme les partenariats public-privé et les fonds climatiques. Les chefs d'état africains présents au sommet ont approuvé le lancement du Programme pour le développement des infrastructures de l'Afrique (PIDA), une initiative de plusieurs milliards de dollars allant jusqu'à 2040. Le PIDA s'appuie sur une étude conjointe de l'Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, la Banque africaine de développement et l'Agence de planification et de coordination du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD). La BAD est l'agence d'exécution de cette initiative. Les chefs d'Etat ont salué le programme du PIDA et noté que ses projets visent à combler une lacune essentielle dans l'intégration régionale et continentale de l'Afrique. Ils ont également noté que l'objectif à long terme du PIDA est de renforcer l'intégration physique de l'Afrique, de stimuler le commerce intra-africain et de renforcer la compétitivité de l'Afrique dans l'économie mondiale.