Les films "Gare de triage" et "Les enfants du vent" ont été projetés dimanche à la Cinémathèque d'Oran dans le cadre de la première journée de la rétrospective des œuvres du cinéaste algérien Brahim Tsaki. Les films "Gare de triage" et "Les enfants du vent" ont été projetés dimanche à la Cinémathèque d'Oran dans le cadre de la première journée de la rétrospective des œuvres du cinéaste algérien Brahim Tsaki. Ces deux séances donnent le ton à un cycle thématique de cinq jours intitulé "Zoom sur Brahim Tsaki", qui constitue la première étape d'un programme dédié aux cinéastes algériens formés en Belgique, organisé par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) en partenariat avec la délégation de Wallonie Bruxelles à Alger. Les amoureux du 7e Art ont été d'abord conviés à la projection du court-métrage "Gare de triage", le tout premier film de Brahim Tsaki réalisé en 1975 à l'issue de sa formation à l'Institut national supérieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion (INSAS) de Bruxelles. Cette création cinématographique aborde les thèmes de la sélection scolaire et de l'égalité des chances à travers l'histoire de la révolte d'un collégien de Bruxelles face à un système éducatif défavorable à ses ambitions. "Gare de triage" déclinait d'ores et déjà le domaine de prédilection du réalisateur, à savoir le monde de l'enfance qui fera la substance essentielle de sa filmographie, à commencer par son premier long-métrage "Les enfants du vent" programmé en deuxième séance par la Cinémathèque d'Oran. Ce film, qui fut diffusé par la Télévision algérienne et les cinémathèques du pays après sa sortie en 1980, consiste en une trilogie de trois histoires d'enfants intitulées "Œufs cuits", "Djamel au pays des images" et "La boîte dans le désert". "Les enfants du vent", qui figure parmi les œuvres ayant valu à Brahim Tsaki des récompenses à l'échelle internationale, met en relief l'attachement humain du cinéaste aux innocentes sensibilités de l'enfance, à son monde imaginaire, à ses rêves et désillusions. Trois autres longs-métrages du même auteur seront projetés dans le cadre de ce cycle, intitulés "Histoire d'une rencontre" (1983), "Les enfants des néons" (1990) et "Ayrouwen" (Il était une fois) qui a remporté le grand prix "Issni N'Ourgh" du Festival du film amazigh d'Agadir (Maroc, 2009) et le prix de la meilleure photographie au Festival international du film arabe d'Oran en 2008. Né en 1946 à Sidi Bel-Abbès, Brahim Tsaki a reçu une formation à l'INSAS de Bruxelles, avant d'intégrer le département documentaire de l'ex-Office algérien pour le commerce et l'industrie cinématographique (ONCIC). La rétrospective de ses œuvres intervient dans le cadre d'une tournée nationale à travers les cinémathèques d'Alger, de Sidi Bel-Abbès et d'Oran. Ces deux séances donnent le ton à un cycle thématique de cinq jours intitulé "Zoom sur Brahim Tsaki", qui constitue la première étape d'un programme dédié aux cinéastes algériens formés en Belgique, organisé par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) en partenariat avec la délégation de Wallonie Bruxelles à Alger. Les amoureux du 7e Art ont été d'abord conviés à la projection du court-métrage "Gare de triage", le tout premier film de Brahim Tsaki réalisé en 1975 à l'issue de sa formation à l'Institut national supérieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion (INSAS) de Bruxelles. Cette création cinématographique aborde les thèmes de la sélection scolaire et de l'égalité des chances à travers l'histoire de la révolte d'un collégien de Bruxelles face à un système éducatif défavorable à ses ambitions. "Gare de triage" déclinait d'ores et déjà le domaine de prédilection du réalisateur, à savoir le monde de l'enfance qui fera la substance essentielle de sa filmographie, à commencer par son premier long-métrage "Les enfants du vent" programmé en deuxième séance par la Cinémathèque d'Oran. Ce film, qui fut diffusé par la Télévision algérienne et les cinémathèques du pays après sa sortie en 1980, consiste en une trilogie de trois histoires d'enfants intitulées "Œufs cuits", "Djamel au pays des images" et "La boîte dans le désert". "Les enfants du vent", qui figure parmi les œuvres ayant valu à Brahim Tsaki des récompenses à l'échelle internationale, met en relief l'attachement humain du cinéaste aux innocentes sensibilités de l'enfance, à son monde imaginaire, à ses rêves et désillusions. Trois autres longs-métrages du même auteur seront projetés dans le cadre de ce cycle, intitulés "Histoire d'une rencontre" (1983), "Les enfants des néons" (1990) et "Ayrouwen" (Il était une fois) qui a remporté le grand prix "Issni N'Ourgh" du Festival du film amazigh d'Agadir (Maroc, 2009) et le prix de la meilleure photographie au Festival international du film arabe d'Oran en 2008. Né en 1946 à Sidi Bel-Abbès, Brahim Tsaki a reçu une formation à l'INSAS de Bruxelles, avant d'intégrer le département documentaire de l'ex-Office algérien pour le commerce et l'industrie cinématographique (ONCIC). La rétrospective de ses œuvres intervient dans le cadre d'une tournée nationale à travers les cinémathèques d'Alger, de Sidi Bel-Abbès et d'Oran.