C'est le vécu des citoyens de la majeure partie des localités de la wilaya de Tizi-Ouzou. Depuis vendredi dernier en soirée jusqu'à hier, la crise du gaz butane persiste et l'électricité demeure coupée dans pas moins de 22.000 foyers de la wilaya selon le dernier décompte communiqué hier en milieu de journée par les services de la direction de la Sonelgaz. Il va sans dire que la situation risque encore de s'inscrire dans la durée et d'empirer puisque selon des employés de Sonelgaz, rencontrés sur le terrain, les dégâts provoqués par les chutes de neige ont été énormes. C'est le vécu des citoyens de la majeure partie des localités de la wilaya de Tizi-Ouzou. Depuis vendredi dernier en soirée jusqu'à hier, la crise du gaz butane persiste et l'électricité demeure coupée dans pas moins de 22.000 foyers de la wilaya selon le dernier décompte communiqué hier en milieu de journée par les services de la direction de la Sonelgaz. Il va sans dire que la situation risque encore de s'inscrire dans la durée et d'empirer puisque selon des employés de Sonelgaz, rencontrés sur le terrain, les dégâts provoqués par les chutes de neige ont été énormes. En l'absence d'électricité, les citoyens ont été contraints de laisser tomber les bains d'huile, les résistances électriques et autres climatiseurs pour se chauffer à l'aide des chauffages à gaz. Ce qui a engendré une tension inédite sur ce produit devenu subitement le plus demandé sur le marché. Aussi étrange que cela puisse paraître, même dans les dairas alimentées en gaz de ville, la même ruée sur le gaz butane a été enregistrée. «Les gens ne font pas confiance au gaz de ville. Compte tenu de l'ampleur des intempéries enregistrées et des dégâts occasionnés, les citoyens pensent qu'à tout moment, il peut y avoir rupture de gaz naturel», tente d'expliquer un élu local, l'un des rares à être présent aux côtés de la population en ces moments difficiles. Au niveau de la zone des dépôts de distribution de gaz en gros à Oued Aïssi, à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Tizi Ouzou, c'est la pagaille générale quotidiennement, jour et nuit et ce, depuis le début de la crise. Il a fallu que les services de sécurité interviennent pour tenter de calmer les esprits et de gérer les mentalités souvent en proie aux nerfs. La situation à Oued Aïssi est, on ne peut mieux, le meilleur reflet de la crise du gaz butane qui secoue la wilaya depuis près d'une semaine. En l'absence d'électricité, la population de plus de la moitié de la wilaya de Tizi Ouzou n'a pas accès aux médias lourds. Aussi, vu l'obstruction des routes, les journaux ne parviennent pas aux lecteurs. Ce qui n'a fait qu'accentuer la pression sur les citoyens. Ces derniers sont en effet en proie à toutes sortes de rumeurs comme celle, persistante, d'un retour d'une tempête encore plus sévère que celle s'étant étalé de vendredi à lundi dernier. L'absence d'informations officielles a fait naître un climat de panique générale dans les quatre coins de la wilaya. Ce qui s'est exprimé par la forte tension sur le gaz butane. Hier, une tournée dans plus d'une dizaine de communes ainsi que dans le chef lieu de wilaya montre qu'il n'y avait aucun espoir de dénicher la moindre bouteille de gaz. L'électricité, non plus, n'était pas de retour. Il ne restait aux citoyens qu'à prier Dieu que les chutes de neige soient moins intenses qu'elles ne l'ont été. Autrement, le pire est à craindre. Car six morts ont été déjà recensés dans les quatre coins de la wilaya de Tizi-Ouzou depuis samedi dernier. Sans oublier les peurs et les angoisses qu'une neige de plus d'un mètre d'épaisseur peut susciter. En l'absence d'électricité, les citoyens ont été contraints de laisser tomber les bains d'huile, les résistances électriques et autres climatiseurs pour se chauffer à l'aide des chauffages à gaz. Ce qui a engendré une tension inédite sur ce produit devenu subitement le plus demandé sur le marché. Aussi étrange que cela puisse paraître, même dans les dairas alimentées en gaz de ville, la même ruée sur le gaz butane a été enregistrée. «Les gens ne font pas confiance au gaz de ville. Compte tenu de l'ampleur des intempéries enregistrées et des dégâts occasionnés, les citoyens pensent qu'à tout moment, il peut y avoir rupture de gaz naturel», tente d'expliquer un élu local, l'un des rares à être présent aux côtés de la population en ces moments difficiles. Au niveau de la zone des dépôts de distribution de gaz en gros à Oued Aïssi, à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Tizi Ouzou, c'est la pagaille générale quotidiennement, jour et nuit et ce, depuis le début de la crise. Il a fallu que les services de sécurité interviennent pour tenter de calmer les esprits et de gérer les mentalités souvent en proie aux nerfs. La situation à Oued Aïssi est, on ne peut mieux, le meilleur reflet de la crise du gaz butane qui secoue la wilaya depuis près d'une semaine. En l'absence d'électricité, la population de plus de la moitié de la wilaya de Tizi Ouzou n'a pas accès aux médias lourds. Aussi, vu l'obstruction des routes, les journaux ne parviennent pas aux lecteurs. Ce qui n'a fait qu'accentuer la pression sur les citoyens. Ces derniers sont en effet en proie à toutes sortes de rumeurs comme celle, persistante, d'un retour d'une tempête encore plus sévère que celle s'étant étalé de vendredi à lundi dernier. L'absence d'informations officielles a fait naître un climat de panique générale dans les quatre coins de la wilaya. Ce qui s'est exprimé par la forte tension sur le gaz butane. Hier, une tournée dans plus d'une dizaine de communes ainsi que dans le chef lieu de wilaya montre qu'il n'y avait aucun espoir de dénicher la moindre bouteille de gaz. L'électricité, non plus, n'était pas de retour. Il ne restait aux citoyens qu'à prier Dieu que les chutes de neige soient moins intenses qu'elles ne l'ont été. Autrement, le pire est à craindre. Car six morts ont été déjà recensés dans les quatre coins de la wilaya de Tizi-Ouzou depuis samedi dernier. Sans oublier les peurs et les angoisses qu'une neige de plus d'un mètre d'épaisseur peut susciter.