Encore une vague de froid qui touche le nord de l'Algérie et encore une fois des populations paralysées dans de nombreuses régions du pays par d'exceptionnelles chutes de neige. Face à cette actualité climatique qui ébranle le pays, le directeur général de Naftal, Saïd Akretch, s'est exprimé à la radio algérienne chaîne 3 dans l'émission "l'invité de la rédaction". Malheureusement, son allocution est loin d'être compréhensible et réchauffante, face à ce qu' endurent les populations algériennes, coupées du monde. Encore une vague de froid qui touche le nord de l'Algérie et encore une fois des populations paralysées dans de nombreuses régions du pays par d'exceptionnelles chutes de neige. Face à cette actualité climatique qui ébranle le pays, le directeur général de Naftal, Saïd Akretch, s'est exprimé à la radio algérienne chaîne 3 dans l'émission "l'invité de la rédaction". Malheureusement, son allocution est loin d'être compréhensible et réchauffante, face à ce qu' endurent les populations algériennes, coupées du monde. Loin de l'entendement, le DG de Naftal n'a pas été d'un grand secours pour ceux qui attendaient de lui d'être rassurés. Loin de là, il a été, d'une certaine manière, très démagogique et cela à l'image d'une bureaucratie lamentable qui ne prend pas la réalité sociale en compte. Bien que la crise persiste dans différentes wilayas du pays et n'est pas prête de disparaître vu la vague de froid, le premier responsable de Naftal n'a rien trouvé de mieux que de rétorquer : «Il y a une forte demande imprévue. Nous n'avons jamais connu ces intempéries depuis des dizaines d'années. Nos installations fonctionnent 24 heures sur 24. Les moyens sont disponibles mais la demande est énorme. Nous n'avons jamais connu un tel afflux. Nous vendons des quantités énormes. Chose que nous n'avons jamais connue par le passé. Nous vendons 700.000 bonbonnes par jour. En temps normal, nous vendons à peine 300.000 bonbonnes quotidiennement. Les quantités que nous avons acheminées vers les zones montagneuses dépassent de trois fois les quantités que nous mettons habituellement en hiver. En temps normal, l'activité gaz butane est en régression avec une courbe de vente en chute libre parce que le gaz naturel arrive et l'électricité va partout» Pourtant, le bilan est effrayant depuis le 4 février où la Protection civile a déjà enregistré 30 morts dans des accidents de la route et plus de 14 morts par asphyxie sans oublier les laissés-pour-compte qui ont succombé au froid avec par hypothermie. Une précarité qui touche malheureusement les plus pauvres et les plus démunis. Et la tension provoquée par la pénurie du gaz butane n'est pas prête de connaître une fin. Pour sa part, le DG de Naftal a reconnu l'impuissance de son entreprise ; d'ailleurs il signala que «les gendarmes sont présents avec nous en permanence parce que les centres de vente ou de production sont envahis par les camions des particuliers. S'il n'y a pas d'organisation de la circulation, ces centres seront bloqués». Quant au prix de la bouteille de gaz qui est passé de 200 DA à 2.000 DA voire plus, Saïd Akretch rejette toute la responsabilité sur les citoyens algériens en disant : «Il y a des files d'attente au niveau des points de vente. Parmi les acheteurs, il y a des revendeurs. On ne sait pas qui est spéculateur et qui ne l'est pas. Mais il ne faut pas exagérer ce phénomène de la spéculation. Nous avons pris des mesures pour la freiner, mais il est impossible de l'arrêter. Nous avons informé la population en mettant en ligne des numéros de téléphone et en précisant le prix qui est soutenu par l'Etat. Le nombre de points de vente mis à la disposition de la population est suffisant. Il y a des points de vente de Naftal où des particuliers sont approvisionnés en permanence. Ils sont plus de 7.000». Ces chiffres vont-ils rassurer les personnes bloquées dans les lieux les plus reculés ? Vont-ils secourir ces personnes qui risquent de mourir d'hypothermie ? Ou encore ces chiffres avancés rapporteront-il un peu de chaleur aux ventres affamés? Loin de l'entendement, le DG de Naftal n'a pas été d'un grand secours pour ceux qui attendaient de lui d'être rassurés. Loin de là, il a été, d'une certaine manière, très démagogique et cela à l'image d'une bureaucratie lamentable qui ne prend pas la réalité sociale en compte. Bien que la crise persiste dans différentes wilayas du pays et n'est pas prête de disparaître vu la vague de froid, le premier responsable de Naftal n'a rien trouvé de mieux que de rétorquer : «Il y a une forte demande imprévue. Nous n'avons jamais connu ces intempéries depuis des dizaines d'années. Nos installations fonctionnent 24 heures sur 24. Les moyens sont disponibles mais la demande est énorme. Nous n'avons jamais connu un tel afflux. Nous vendons des quantités énormes. Chose que nous n'avons jamais connue par le passé. Nous vendons 700.000 bonbonnes par jour. En temps normal, nous vendons à peine 300.000 bonbonnes quotidiennement. Les quantités que nous avons acheminées vers les zones montagneuses dépassent de trois fois les quantités que nous mettons habituellement en hiver. En temps normal, l'activité gaz butane est en régression avec une courbe de vente en chute libre parce que le gaz naturel arrive et l'électricité va partout» Pourtant, le bilan est effrayant depuis le 4 février où la Protection civile a déjà enregistré 30 morts dans des accidents de la route et plus de 14 morts par asphyxie sans oublier les laissés-pour-compte qui ont succombé au froid avec par hypothermie. Une précarité qui touche malheureusement les plus pauvres et les plus démunis. Et la tension provoquée par la pénurie du gaz butane n'est pas prête de connaître une fin. Pour sa part, le DG de Naftal a reconnu l'impuissance de son entreprise ; d'ailleurs il signala que «les gendarmes sont présents avec nous en permanence parce que les centres de vente ou de production sont envahis par les camions des particuliers. S'il n'y a pas d'organisation de la circulation, ces centres seront bloqués». Quant au prix de la bouteille de gaz qui est passé de 200 DA à 2.000 DA voire plus, Saïd Akretch rejette toute la responsabilité sur les citoyens algériens en disant : «Il y a des files d'attente au niveau des points de vente. Parmi les acheteurs, il y a des revendeurs. On ne sait pas qui est spéculateur et qui ne l'est pas. Mais il ne faut pas exagérer ce phénomène de la spéculation. Nous avons pris des mesures pour la freiner, mais il est impossible de l'arrêter. Nous avons informé la population en mettant en ligne des numéros de téléphone et en précisant le prix qui est soutenu par l'Etat. Le nombre de points de vente mis à la disposition de la population est suffisant. Il y a des points de vente de Naftal où des particuliers sont approvisionnés en permanence. Ils sont plus de 7.000». Ces chiffres vont-ils rassurer les personnes bloquées dans les lieux les plus reculés ? Vont-ils secourir ces personnes qui risquent de mourir d'hypothermie ? Ou encore ces chiffres avancés rapporteront-il un peu de chaleur aux ventres affamés?