L'année 2012 sera peut-être celle de la relance de l'Union du Maghreb arabe (UMA). Pour preuve, un sommet des chefs d'Etats des cinq pays membres est prévu avant la fin de l'année en cours. L'année 2012 sera peut-être celle de la relance de l'Union du Maghreb arabe (UMA). Pour preuve, un sommet des chefs d'Etats des cinq pays membres est prévu avant la fin de l'année en cours. C'est, en tout cas, ce qu'a annoncé le président tunisien, Moncef Marzouki, avant-hier à partir d'Alger. «J'ai obtenu l'accord du président Bouteflika pour la tenue de ce sommet», a-t-il, en effet, indiqué au cours d'une conférence de presse, avant d'ajouter que «cet accord intervient après l'aval du roi du Maroc, du président de la Mauritanie et du conseiller libyen, Mustapha Abdeldjalil». Le président tunisien a, dans le cadre d'une tournée dans les pays du Maghreb, effectué déjà, avant l'étape d'Alger, une visite au Maroc et en Mauritanie alors qu'il s'est aussi rendu en Libye quelque temps auparavant. Cette tournée avait pour principal objectif la relance de l'UMA, dont le dernier sommet a eu lieu, pour rappel, à Tunis en 1994. Le prochain sommet «aura probablement lieu en Tunisie», a précisé Moncef Marzouki sans donner plus de détail, notamment quant à la date de sa tenue, se contentant juste de dire que ce sera dans le courant de l'année 2012. «Le sommet sera sérieux et ses résultats palpables pour les peuples de la région», a-t-il encore souligné. Des commissions de travail seront installées dans le cadre de la préparation des travaux de ce sommet qui n'aura lieu, par voie de conséquence, «qu'après examen des dossiers par les chefs d'Etat pour qu'il ait une véritable valeur et pour ne pas accabler nos peuples en convoquant des réunions pour la forme». Se présentant dans la peau d'un véritable partisan de cette relance de l'UMA, le conférencier a martelé «qu'il faut redonner vie à cette entité maghrébine, car nous avons besoin du Maghreb». Interrogé sur l'affaire du Sahara occidental, dont les incidences sur la paralysie de l'UMA sont assez évidentes, Merzouki dira que «le problème du Sahara occidental est une réalité qu'on ne peut ignorer. C'est une question épineuse, difficile et douloureuse sur le plan humain», non sans rappeler aussi qu'elle se trouve actuellement entre les mains de l'ONU. Considérant qu'il faut contourner cette question afin qu'elle ne soit pas un facteur de blocage, il a affirmé qu'il faut «oeuvrer graduellement pour jeter de nouveaux jalons sur la voie de la construction maghrébine… Une fois les relations améliorées et les frontières ouvertes, on procèdera alors au lancement de projets communs, un impératif pour l'instauration d'un climat psychologique susceptible d'ouvrir les canaux de communication et de connaissance à même de créer des conditions politiques et psychologiques nouvelles favorisant la résolution de ce conflit (Sahara occidental) de manière à préserver l'honneur ainsi que les intérêts communs de tous». A propos de la coopération bilatérale, Merzouki a aussi montré de l'entrain puisque il a espéré que les deux pays aillent de l'avant pour approfondir leurs relations. A ce propos, il dira qu'il est d'abord nécessaire de réactiver les accords qui existent entre les deux pays en ne manquant pas d'imputer la responsabilité du blocage de ces accords au président tunisien déchu , Zine El Abidine Ben Ali à qui il a promis un procès équitable. «Nous sollicitons nos frères en Arabie saoudite pour nous remettre ce criminel. Toutefois, nous ne ferons pas de cette demande une condition pour la continuité des relations entre nos deux pays». Par ailleurs, interrogé sur le sort qui sera réservé à l'ancien Premier ministre libyen, Mahmoudi El-Baghdadi, qui se trouve en Tunisie, Moncef Marzouki a indiqué que son pays ne procèdera pas à son extradition «tant que la Libye ne dispose pas d'un système stable et d'une justice indépendante.» Cette visite s'est poursuivie et l'hôte de l'Algérie s'est entretenu en tête-à-tête avec le président Bouteflika. Cette réunion a été ensuite élargie aux membres des deux délégations. Marzouki, qui a aussi rencontré le Premier ministre et le président de l'APN, a achevé hier cette visite de deux jours. C'est, en tout cas, ce qu'a annoncé le président tunisien, Moncef Marzouki, avant-hier à partir d'Alger. «J'ai obtenu l'accord du président Bouteflika pour la tenue de ce sommet», a-t-il, en effet, indiqué au cours d'une conférence de presse, avant d'ajouter que «cet accord intervient après l'aval du roi du Maroc, du président de la Mauritanie et du conseiller libyen, Mustapha Abdeldjalil». Le président tunisien a, dans le cadre d'une tournée dans les pays du Maghreb, effectué déjà, avant l'étape d'Alger, une visite au Maroc et en Mauritanie alors qu'il s'est aussi rendu en Libye quelque temps auparavant. Cette tournée avait pour principal objectif la relance de l'UMA, dont le dernier sommet a eu lieu, pour rappel, à Tunis en 1994. Le prochain sommet «aura probablement lieu en Tunisie», a précisé Moncef Marzouki sans donner plus de détail, notamment quant à la date de sa tenue, se contentant juste de dire que ce sera dans le courant de l'année 2012. «Le sommet sera sérieux et ses résultats palpables pour les peuples de la région», a-t-il encore souligné. Des commissions de travail seront installées dans le cadre de la préparation des travaux de ce sommet qui n'aura lieu, par voie de conséquence, «qu'après examen des dossiers par les chefs d'Etat pour qu'il ait une véritable valeur et pour ne pas accabler nos peuples en convoquant des réunions pour la forme». Se présentant dans la peau d'un véritable partisan de cette relance de l'UMA, le conférencier a martelé «qu'il faut redonner vie à cette entité maghrébine, car nous avons besoin du Maghreb». Interrogé sur l'affaire du Sahara occidental, dont les incidences sur la paralysie de l'UMA sont assez évidentes, Merzouki dira que «le problème du Sahara occidental est une réalité qu'on ne peut ignorer. C'est une question épineuse, difficile et douloureuse sur le plan humain», non sans rappeler aussi qu'elle se trouve actuellement entre les mains de l'ONU. Considérant qu'il faut contourner cette question afin qu'elle ne soit pas un facteur de blocage, il a affirmé qu'il faut «oeuvrer graduellement pour jeter de nouveaux jalons sur la voie de la construction maghrébine… Une fois les relations améliorées et les frontières ouvertes, on procèdera alors au lancement de projets communs, un impératif pour l'instauration d'un climat psychologique susceptible d'ouvrir les canaux de communication et de connaissance à même de créer des conditions politiques et psychologiques nouvelles favorisant la résolution de ce conflit (Sahara occidental) de manière à préserver l'honneur ainsi que les intérêts communs de tous». A propos de la coopération bilatérale, Merzouki a aussi montré de l'entrain puisque il a espéré que les deux pays aillent de l'avant pour approfondir leurs relations. A ce propos, il dira qu'il est d'abord nécessaire de réactiver les accords qui existent entre les deux pays en ne manquant pas d'imputer la responsabilité du blocage de ces accords au président tunisien déchu , Zine El Abidine Ben Ali à qui il a promis un procès équitable. «Nous sollicitons nos frères en Arabie saoudite pour nous remettre ce criminel. Toutefois, nous ne ferons pas de cette demande une condition pour la continuité des relations entre nos deux pays». Par ailleurs, interrogé sur le sort qui sera réservé à l'ancien Premier ministre libyen, Mahmoudi El-Baghdadi, qui se trouve en Tunisie, Moncef Marzouki a indiqué que son pays ne procèdera pas à son extradition «tant que la Libye ne dispose pas d'un système stable et d'une justice indépendante.» Cette visite s'est poursuivie et l'hôte de l'Algérie s'est entretenu en tête-à-tête avec le président Bouteflika. Cette réunion a été ensuite élargie aux membres des deux délégations. Marzouki, qui a aussi rencontré le Premier ministre et le président de l'APN, a achevé hier cette visite de deux jours.