Des heurts nocturnes ont opposé des manifestants aux forces de sécurité dans les villages chiites entourant Manama, après une journée de mobilisation pour le 1er anniversaire de la contestation populaire, ont indiqué mercredi des témoins cités par des médias. Les affrontements se sont poursuivis jusqu'à l'aube mercredi, et les forces de sécurité ont eu recours aux tirs de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc dans ces villages, selon les témoins. Plusieurs manifestants ont été blessés, ont-ils ajouté. Mardi, les forces anti-émeutes avaient violemment réprimé des manifestants qui avaient tenté de s'approcher de la place de la Perle à Manama, symbole du mouvement de la contestation pour marquer l'anniversaire du déclenchement du soulèvement. Selon le mouvement al-Wefaq, principal groupe de l'opposition, les autorités ont interpellé mardi près de 150 personnes, dont certaines ont été relâchées. Elles ont arrêté «des femmes et des enfants âgés de 13 à 16 ans dans la rue et lors de perquisitions de domiciles», a affirmé dans un communiqué al-Wefaq. Nabil Rajab, chef du Centre de Bahreïn pour les droits de l'Homme (opposition), a été brièvement détenu alors qu'il prenait la tête d'une manifestation en direction de la Place de la Perle, a ajouté le groupe. Le mouvement de contestation réclame une monarchie constitutionnelle dans ce petit royaume du Golfe. La répression du soulèvement qui avait duré de la mi-février à la mi-mars 2011 s'était soldée par 35 morts : 30 civils, dont cinq décédés sous la torture et cinq policiers. Libye Tous les responsables impliqués dans des crimes jugés en Libye Tous les responsables libyens impliqués dans des crimes commis lors du soulèvement mené contre l'ancien régime de Maâmmar El-Gueddafi «seront traduits en justice» dans leur pays, a affirmé mercredi Brahim Al-Debbachi, représentant adjoint libyen à l'ONU. Dans une déclaration à la presse, M. Al-Debbachi a demandé à la justice tunisienne de remettre aux autorités libyenne l'ex-Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, arrêté en Tunisie depuis septembre dernier pour entrée illégale dans son territoire, et acquitté mardi par la Cour d'appel de Tozeur. Le représentant adjoint de la Libye auprès de l'ONU a ajouté cependant qu'il «est du droit des autorités tunisiennes de s'assurer qu'un jugement légal et juste soit réservé à Al-Mahmoudi». Ce dernier, âgé de 70 ans, a été acquitté mardi par la justice tunisienne, selon son avocat Me Kourchid, qui a demandé en conséquence sa libération immédiate. «La cour d'appel de Tozeur a acquitté Al-Baghdadi Al-Mahmoudi et nous demandons par conséquent sa libération immédiate. Sur le plan légal, il n'y a aucune raison de le maintenir en prison», avait déclaré Me Kourchid. L'ancien Premier ministre libyen a assisté à l'audience à Tozeur (sud) où il avait été transféré en ambulance depuis la prison de la Mornaguia, près de Tunis, où il est incarcéré depuis fin septembre. Son acquittement n'empêchera pas les autorités tunisiennes de le maintenir en prison malgré les demandes d'extradition formulées par Tripoli. Selon cet avocat, «les autorités tunisiennes prétendaient que la détention de l'ex-Premier ministre libyen n'est que pour assurer sa sécurité». L'extradition d'Al-Mahmoudi par Tunis nécessite l'aval du président de la République tunisienne conformément à la loi en vigueur en Tunisie. Des heurts nocturnes ont opposé des manifestants aux forces de sécurité dans les villages chiites entourant Manama, après une journée de mobilisation pour le 1er anniversaire de la contestation populaire, ont indiqué mercredi des témoins cités par des médias. Les affrontements se sont poursuivis jusqu'à l'aube mercredi, et les forces de sécurité ont eu recours aux tirs de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc dans ces villages, selon les témoins. Plusieurs manifestants ont été blessés, ont-ils ajouté. Mardi, les forces anti-émeutes avaient violemment réprimé des manifestants qui avaient tenté de s'approcher de la place de la Perle à Manama, symbole du mouvement de la contestation pour marquer l'anniversaire du déclenchement du soulèvement. Selon le mouvement al-Wefaq, principal groupe de l'opposition, les autorités ont interpellé mardi près de 150 personnes, dont certaines ont été relâchées. Elles ont arrêté «des femmes et des enfants âgés de 13 à 16 ans dans la rue et lors de perquisitions de domiciles», a affirmé dans un communiqué al-Wefaq. Nabil Rajab, chef du Centre de Bahreïn pour les droits de l'Homme (opposition), a été brièvement détenu alors qu'il prenait la tête d'une manifestation en direction de la Place de la Perle, a ajouté le groupe. Le mouvement de contestation réclame une monarchie constitutionnelle dans ce petit royaume du Golfe. La répression du soulèvement qui avait duré de la mi-février à la mi-mars 2011 s'était soldée par 35 morts : 30 civils, dont cinq décédés sous la torture et cinq policiers. Libye Tous les responsables impliqués dans des crimes jugés en Libye Tous les responsables libyens impliqués dans des crimes commis lors du soulèvement mené contre l'ancien régime de Maâmmar El-Gueddafi «seront traduits en justice» dans leur pays, a affirmé mercredi Brahim Al-Debbachi, représentant adjoint libyen à l'ONU. Dans une déclaration à la presse, M. Al-Debbachi a demandé à la justice tunisienne de remettre aux autorités libyenne l'ex-Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, arrêté en Tunisie depuis septembre dernier pour entrée illégale dans son territoire, et acquitté mardi par la Cour d'appel de Tozeur. Le représentant adjoint de la Libye auprès de l'ONU a ajouté cependant qu'il «est du droit des autorités tunisiennes de s'assurer qu'un jugement légal et juste soit réservé à Al-Mahmoudi». Ce dernier, âgé de 70 ans, a été acquitté mardi par la justice tunisienne, selon son avocat Me Kourchid, qui a demandé en conséquence sa libération immédiate. «La cour d'appel de Tozeur a acquitté Al-Baghdadi Al-Mahmoudi et nous demandons par conséquent sa libération immédiate. Sur le plan légal, il n'y a aucune raison de le maintenir en prison», avait déclaré Me Kourchid. L'ancien Premier ministre libyen a assisté à l'audience à Tozeur (sud) où il avait été transféré en ambulance depuis la prison de la Mornaguia, près de Tunis, où il est incarcéré depuis fin septembre. Son acquittement n'empêchera pas les autorités tunisiennes de le maintenir en prison malgré les demandes d'extradition formulées par Tripoli. Selon cet avocat, «les autorités tunisiennes prétendaient que la détention de l'ex-Premier ministre libyen n'est que pour assurer sa sécurité». L'extradition d'Al-Mahmoudi par Tunis nécessite l'aval du président de la République tunisienne conformément à la loi en vigueur en Tunisie.