Le compte à rebours a bel et bien commencé pour les élections législatives. À moins de trois mois seulement de cette échéance électorale, prévue le 10 mai prochain, les partis politiques ont entamé une véritable course contre la montre pour être fin prêts le jour «J». Le compte à rebours a bel et bien commencé pour les élections législatives. À moins de trois mois seulement de cette échéance électorale, prévue le 10 mai prochain, les partis politiques ont entamé une véritable course contre la montre pour être fin prêts le jour «J». Dans les états-majors des partis politiques, c'est le branle-bas de combat. Cela est particulièrement valable pour les nouvelles formations politiques qui ont engagé une veritable course contre la montre. Le cap est désormais résolument mis sur la confection des listes de candidats. Car, conformément aux dispositions de la loi portant régime électoral, le dépôt de dossiers des candidatures s'achève 45 jours avant la date du scrutin, soit le lundi 26 mars 2012. Le ministère de l'Intérieur a tout récemment rappelé cette évidence aux partis politiques. C'est dire que ces derniers disposent encore d'un temps assez court pour boucler cette operation des candidatures. Une opération qui est loin d'être une simple sinécure. En effet, le choix des candidats et notamment leur classement dans les listes électorales a toujours constitié un véritable casse-tête pour les partis. Les candidats, ambition oblige, veulent tous occuper sinon la première loge du moins être dans les toutes premières places. Un siège à l'Assemblée populaire nationale (APN), avec tous les avantages qu'il engendre, notamment au plan financier, aiguise les appétits. D'où la difficulté de certains partis, notamment ceux qui font le choix de résoudre cette équation au niveau de la direction politique nationale, à départager les potentiels candidats. Il en est ainsi du premier parti sur l'échiquier national, le FLN en l'occurrence. Le vieux parti a choisi cette fois-ci de traiter cette question des candidatures au niveau central puisque, conformément à la volonté de son secrétaire général, c'est le bureau politique (BP) qui aura la prérogative de confectionner les listes électorales et donc, par voie de conséquence, les têtes de listes. Abdelaziz Belkhadem et les membres du BP seront mis à rude épreuve tant la pression sera très forte. Tous les candidats, qui sont déjà légion, voudront être placés aux toutes premières places. La question est tellement compliquée que le BP, qui a déjà entamé avant-hier l'examen des dossiers, aura aussi à intégrer la donne de la candidature des femmes. La nouvelle loi sur la représentation de la femme aux assemblées élues stipule, en effet, que le tiers des sièges doit revenir à la gent féminine. Les femmes doivent donc être représentées à hauteur d'un tiers dans les listes électorales et pas seulement pour faire de la figuration ou servir de décorum, comme c'était le cas auparavant. La tension est déjà montée de plusieurs crans et Belkhadem fait face à de multiples pressions, tant des barons du parti, à l'exemple des ministres anciens ou actuels, que de puissants hommes d'affaires prêts à débourser des fortunes pour mettre tous les atouts de leurs côtés. Le frère ennemi du FLN, le RND en l'occurrence, semble mieux loti puisque son secrétaire général, a choisi de confier la confection des listes électorales aux structures locales. De cette manière, Ahmed Ouyahia se met à l'abri de toute pression émanant de la base ou des hauts cadres du parti. Dans la directive adressée aux bureaux de wilayas, le premier responsable du parti a cependant beaucoup insisté sur la nécessité de réserver la deuxième place dans les listes électorales aux femmes. Il faut dire qu'avec cette approche, le patron du RND, conscient sans doute que l'élaboration des listes électorales a un niveau central est à même de susciter davantage de grogne et de mécontentement et édifié par les précédentes expériences, voulait impliquer la base afin qu'elle se mobilise aussi autour de son propre choix. Le MSP a fait le même choix. Le parti de Bouguerra Soltani, il faut le préciser, a toujours laissé le choix aux structures locales de choisir les candidats et de confectionner les listes électorales. La direction nationale du mouvement, même du temps de Mahfoudh Nahnanh, ne s'est que très rarement «impliquée» dans l'opération et souvent ses «conseils» n'ont pas été pris en compte. C'est dire qu'au MSP, il n'y a aura point de problèmes puisque c'est l'urne qui va dégager tous les candidats. Il en sera sans doute de même chez les autres partis de la mouvance islamiste plus disciplinés et ce, contrairement à d'autre partis où le choix des candidatures a toujours laissé des séquelles et débouché sur des crises internes et des dissensions . Et là, l'on pense notamment aux partis de moindre envergure ou «saisonniers» comme ils sont qualifiés par les observateurs où les places seront certainement cédées au plus offrant. Dans les états-majors des partis politiques, c'est le branle-bas de combat. Cela est particulièrement valable pour les nouvelles formations politiques qui ont engagé une veritable course contre la montre. Le cap est désormais résolument mis sur la confection des listes de candidats. Car, conformément aux dispositions de la loi portant régime électoral, le dépôt de dossiers des candidatures s'achève 45 jours avant la date du scrutin, soit le lundi 26 mars 2012. Le ministère de l'Intérieur a tout récemment rappelé cette évidence aux partis politiques. C'est dire que ces derniers disposent encore d'un temps assez court pour boucler cette operation des candidatures. Une opération qui est loin d'être une simple sinécure. En effet, le choix des candidats et notamment leur classement dans les listes électorales a toujours constitié un véritable casse-tête pour les partis. Les candidats, ambition oblige, veulent tous occuper sinon la première loge du moins être dans les toutes premières places. Un siège à l'Assemblée populaire nationale (APN), avec tous les avantages qu'il engendre, notamment au plan financier, aiguise les appétits. D'où la difficulté de certains partis, notamment ceux qui font le choix de résoudre cette équation au niveau de la direction politique nationale, à départager les potentiels candidats. Il en est ainsi du premier parti sur l'échiquier national, le FLN en l'occurrence. Le vieux parti a choisi cette fois-ci de traiter cette question des candidatures au niveau central puisque, conformément à la volonté de son secrétaire général, c'est le bureau politique (BP) qui aura la prérogative de confectionner les listes électorales et donc, par voie de conséquence, les têtes de listes. Abdelaziz Belkhadem et les membres du BP seront mis à rude épreuve tant la pression sera très forte. Tous les candidats, qui sont déjà légion, voudront être placés aux toutes premières places. La question est tellement compliquée que le BP, qui a déjà entamé avant-hier l'examen des dossiers, aura aussi à intégrer la donne de la candidature des femmes. La nouvelle loi sur la représentation de la femme aux assemblées élues stipule, en effet, que le tiers des sièges doit revenir à la gent féminine. Les femmes doivent donc être représentées à hauteur d'un tiers dans les listes électorales et pas seulement pour faire de la figuration ou servir de décorum, comme c'était le cas auparavant. La tension est déjà montée de plusieurs crans et Belkhadem fait face à de multiples pressions, tant des barons du parti, à l'exemple des ministres anciens ou actuels, que de puissants hommes d'affaires prêts à débourser des fortunes pour mettre tous les atouts de leurs côtés. Le frère ennemi du FLN, le RND en l'occurrence, semble mieux loti puisque son secrétaire général, a choisi de confier la confection des listes électorales aux structures locales. De cette manière, Ahmed Ouyahia se met à l'abri de toute pression émanant de la base ou des hauts cadres du parti. Dans la directive adressée aux bureaux de wilayas, le premier responsable du parti a cependant beaucoup insisté sur la nécessité de réserver la deuxième place dans les listes électorales aux femmes. Il faut dire qu'avec cette approche, le patron du RND, conscient sans doute que l'élaboration des listes électorales a un niveau central est à même de susciter davantage de grogne et de mécontentement et édifié par les précédentes expériences, voulait impliquer la base afin qu'elle se mobilise aussi autour de son propre choix. Le MSP a fait le même choix. Le parti de Bouguerra Soltani, il faut le préciser, a toujours laissé le choix aux structures locales de choisir les candidats et de confectionner les listes électorales. La direction nationale du mouvement, même du temps de Mahfoudh Nahnanh, ne s'est que très rarement «impliquée» dans l'opération et souvent ses «conseils» n'ont pas été pris en compte. C'est dire qu'au MSP, il n'y a aura point de problèmes puisque c'est l'urne qui va dégager tous les candidats. Il en sera sans doute de même chez les autres partis de la mouvance islamiste plus disciplinés et ce, contrairement à d'autre partis où le choix des candidatures a toujours laissé des séquelles et débouché sur des crises internes et des dissensions . Et là, l'on pense notamment aux partis de moindre envergure ou «saisonniers» comme ils sont qualifiés par les observateurs où les places seront certainement cédées au plus offrant.