Les forces de l'ordre de Bahreïn ont arrêté deux activistes occidentales accusées d'avoir dirigé une manifestation de femmes vendredi. Les forces de l'ordre de Bahreïn ont arrêté deux activistes occidentales accusées d'avoir dirigé une manifestation de femmes vendredi. Des véhicules blindés et des canons à eau ont également été utilisés pour disperser une autre manifestation rassemblant quelque 500 personnes issues de la majorité chiite après des funérailles. Les forces de sécurité affrontent depuis jeudi soir des manifestants hostiles au gouvernement dans divers secteurs chiites du royaume, dirigé par la famille Khalifa issue de la minorité sunnite. La police antiémeutes reste déployée en masse dans les zones peuplées de chiites pour éviter des rassemblements à l'occasion du premier anniversaire du début d'un soulèvement contre le régime le 14 février 2011. Mais de nouvelles échauffourées ont éclaté vendredi, notamment lorsqu'un groupe d'environ 150 femmes a défié les forces de l'ordre rapporte l'agence Reuters. Deux activistes occidentales, une Américaine et une Irlando-Britannique, ont été arrêtées lorsque la manifestation a été dispersée. Dix autres militants étrangers ont été expulsés du Bahreïn cette semaine. Jeudi dernier, dans le district de Sar, la police a tiré des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes pour disperser des groupes d'adolescents lançant des pierres et des cocktails Molotov. On ignore comment ces heurts ont débuté. Des habitants ont crié des slogans hostiles au gouvernement ou "Allahou Akbar" (Dieu est le plus grand) de l'intérieur de leurs logements ou sur les toits. La police affirme avoir été la cible de jets de bombes artisanales contenant des clous. Dans le village voisin de Bani Djamra, la police dit avoir désamorcé un engin explosif artisanal abandonné sur un terrain vague. Elle a tiré des grenades lacrymogènes dans un cimetière adjacent où s'étaient cachés des jeunes gens. Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a déclaré que deux policiers avaient été grièvement blessés mercredi soir par un jet de cocktail Molotov sur leur véhicule à Sitra. Selon des habitants, au moins 15 personnes ont ensuite été arrêtées durant la nuit. La majorité chiite se plaint de discriminations de la part du régime sunnite, qui a éteint par la force le mouvement de contestation en mars 2011, avec l'aide de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis. Les autorités sont déterminées à empêcher les contestataires de revenir sur la place de la Perle à Manama, symbole du mouvement de l'an dernier. La police anti-émeutes et la garde nationale maintiennent un dispositif de sécurité imposant près de ce carrefour, en partie entouré de fils barbelés. Pour la première fois depuis la levée de l'état d'urgence l'an dernier, des patrouilles de véhicules blindés ont été déployées dans des villages chiites du royaume. Des véhicules blindés et des canons à eau ont également été utilisés pour disperser une autre manifestation rassemblant quelque 500 personnes issues de la majorité chiite après des funérailles. Les forces de sécurité affrontent depuis jeudi soir des manifestants hostiles au gouvernement dans divers secteurs chiites du royaume, dirigé par la famille Khalifa issue de la minorité sunnite. La police antiémeutes reste déployée en masse dans les zones peuplées de chiites pour éviter des rassemblements à l'occasion du premier anniversaire du début d'un soulèvement contre le régime le 14 février 2011. Mais de nouvelles échauffourées ont éclaté vendredi, notamment lorsqu'un groupe d'environ 150 femmes a défié les forces de l'ordre rapporte l'agence Reuters. Deux activistes occidentales, une Américaine et une Irlando-Britannique, ont été arrêtées lorsque la manifestation a été dispersée. Dix autres militants étrangers ont été expulsés du Bahreïn cette semaine. Jeudi dernier, dans le district de Sar, la police a tiré des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes pour disperser des groupes d'adolescents lançant des pierres et des cocktails Molotov. On ignore comment ces heurts ont débuté. Des habitants ont crié des slogans hostiles au gouvernement ou "Allahou Akbar" (Dieu est le plus grand) de l'intérieur de leurs logements ou sur les toits. La police affirme avoir été la cible de jets de bombes artisanales contenant des clous. Dans le village voisin de Bani Djamra, la police dit avoir désamorcé un engin explosif artisanal abandonné sur un terrain vague. Elle a tiré des grenades lacrymogènes dans un cimetière adjacent où s'étaient cachés des jeunes gens. Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a déclaré que deux policiers avaient été grièvement blessés mercredi soir par un jet de cocktail Molotov sur leur véhicule à Sitra. Selon des habitants, au moins 15 personnes ont ensuite été arrêtées durant la nuit. La majorité chiite se plaint de discriminations de la part du régime sunnite, qui a éteint par la force le mouvement de contestation en mars 2011, avec l'aide de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis. Les autorités sont déterminées à empêcher les contestataires de revenir sur la place de la Perle à Manama, symbole du mouvement de l'an dernier. La police anti-émeutes et la garde nationale maintiennent un dispositif de sécurité imposant près de ce carrefour, en partie entouré de fils barbelés. Pour la première fois depuis la levée de l'état d'urgence l'an dernier, des patrouilles de véhicules blindés ont été déployées dans des villages chiites du royaume.