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A la découverte d'un «autre» 7e art
Films jordaniens et japonais à la cinémathèque d'Oran
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 02 - 2012

Le cinéma, ou communément appelé par les passionnés le 7e art, ne se limite pas au cinéma américain représenté par l'industrie cinématographique de Hollywood. Cette dernière représente en vérité une image fausse d'un rêve américain. Le cinéma a une force grâce à laquelle les artistes de tous bords donnent un sens à leurs créations mais également à leur vision de cet art.
Le cinéma, ou communément appelé par les passionnés le 7e art, ne se limite pas au cinéma américain représenté par l'industrie cinématographique de Hollywood. Cette dernière représente en vérité une image fausse d'un rêve américain. Le cinéma a une force grâce à laquelle les artistes de tous bords donnent un sens à leurs créations mais également à leur vision de cet art.
Dans le souci de faire connaître aux cinéphiles un autre monde de cet art, plusieurs établissements organisent des cycles de cinéma différents de ce que nous voyons à travers le petit écran. Ainsi, après la Cinémathèque de Sidi-Bel-Abbès qui avait abrité en début du mois des journées consacrées au cinéma jordanien, organisées d'ailleurs par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), en partenariat avec la Commission royale jordanienne du film, c'est au tour de la Cinémathèque d'Oran qui organise deux cycles de cinéma. Le premier cycle, consacré au cinéma jordanien, débutera aujourd'hui et ce, jusqu'au 21 février. Le second cycle est celui du cinéma japonais prévu du 22 au 27 février.
Le cinéma jordanien revient encore une fois à l'ouest du pays grâce, notamment, à la collaboration de l'Agence du rayonnement culturel (ARRC). Cette collaboration entre les deux organismes a pour objectif de faire découvrir aux fervents passionnés du cinéma jordanien les dernières productions de ce pays comme le long-métrage Ville transit de Mohamed Hushki (2011) et le court-métrage Bahia et Mahmoud de Zaïd Abouhamdan.
Les amoureux du 7e art arabe pourront également découvrir ou revoir les longs-métrages Circassiens de Mohyeddin Quandour (2010), Captain Abou Raed de Amin Matalqa (2007), et des films courts intitulés Le boxeur est mort de Naji Abou Nowar (2010) et Talons aiguilles de Fadi Hadad (2009).
Il est à souligner que le cinéma jordanien bénéficie d'un soutien politique important et d'une bonne variété de paysages susceptibles d'intéresser réalisateurs et publics de partout.
En 2003, la Jordanie a développé la Royal Film Commission of Jordan afin d'encourager le cinéma dans le pays et de former les cinéastes de Jordanie. Avant le RFC, l'association Amman Filmmakers Cooperative s'activait dans la promotion du cinéma numérique à travers des ateliers gratuits à Amman, et par des communautés marginalisées en Jordanie. Les films produits par l'AFC ont reçu un bon accueil international et parfois remporté des récompenses.
Le second cycle cinématographique consacré au Japon est, quant à lui, organisé en étroite collaboration avec l'Ambassade du Japon en Algérie et le Centre algérien de cinématographie.
Au programme, une sélection des meilleures œuvres réalisées par des cinéastes japonais durant les années 50 et 1960, dont La vie d'Oharu femme galante de Kenji Mizoguchi (1952), Voyage à Tokyo de Yasujiro Ozu (1953), L'homme au pousse-pousse de Hiroshi Inagaki (1958), Entre le ciel et l'enfer de Akira Kurosawa (1963) et Amours défendus de Kenji Yoshida (1965).
En salle, les Oranais découvriront un cinéma japonais qui recèle une longue expérience puisque son histoire date des débuts du cinéma à la fin du XIXème siècle. C'est actuellement le troisième cinéma mondial pour le nombre de films produits.
Dans le souci de faire connaître aux cinéphiles un autre monde de cet art, plusieurs établissements organisent des cycles de cinéma différents de ce que nous voyons à travers le petit écran. Ainsi, après la Cinémathèque de Sidi-Bel-Abbès qui avait abrité en début du mois des journées consacrées au cinéma jordanien, organisées d'ailleurs par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), en partenariat avec la Commission royale jordanienne du film, c'est au tour de la Cinémathèque d'Oran qui organise deux cycles de cinéma. Le premier cycle, consacré au cinéma jordanien, débutera aujourd'hui et ce, jusqu'au 21 février. Le second cycle est celui du cinéma japonais prévu du 22 au 27 février.
Le cinéma jordanien revient encore une fois à l'ouest du pays grâce, notamment, à la collaboration de l'Agence du rayonnement culturel (ARRC). Cette collaboration entre les deux organismes a pour objectif de faire découvrir aux fervents passionnés du cinéma jordanien les dernières productions de ce pays comme le long-métrage Ville transit de Mohamed Hushki (2011) et le court-métrage Bahia et Mahmoud de Zaïd Abouhamdan.
Les amoureux du 7e art arabe pourront également découvrir ou revoir les longs-métrages Circassiens de Mohyeddin Quandour (2010), Captain Abou Raed de Amin Matalqa (2007), et des films courts intitulés Le boxeur est mort de Naji Abou Nowar (2010) et Talons aiguilles de Fadi Hadad (2009).
Il est à souligner que le cinéma jordanien bénéficie d'un soutien politique important et d'une bonne variété de paysages susceptibles d'intéresser réalisateurs et publics de partout.
En 2003, la Jordanie a développé la Royal Film Commission of Jordan afin d'encourager le cinéma dans le pays et de former les cinéastes de Jordanie. Avant le RFC, l'association Amman Filmmakers Cooperative s'activait dans la promotion du cinéma numérique à travers des ateliers gratuits à Amman, et par des communautés marginalisées en Jordanie. Les films produits par l'AFC ont reçu un bon accueil international et parfois remporté des récompenses.
Le second cycle cinématographique consacré au Japon est, quant à lui, organisé en étroite collaboration avec l'Ambassade du Japon en Algérie et le Centre algérien de cinématographie.
Au programme, une sélection des meilleures œuvres réalisées par des cinéastes japonais durant les années 50 et 1960, dont La vie d'Oharu femme galante de Kenji Mizoguchi (1952), Voyage à Tokyo de Yasujiro Ozu (1953), L'homme au pousse-pousse de Hiroshi Inagaki (1958), Entre le ciel et l'enfer de Akira Kurosawa (1963) et Amours défendus de Kenji Yoshida (1965).
En salle, les Oranais découvriront un cinéma japonais qui recèle une longue expérience puisque son histoire date des débuts du cinéma à la fin du XIXème siècle. C'est actuellement le troisième cinéma mondial pour le nombre de films produits.


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