Du 12 au 14 janvier, le public de la Cinémathèque d'Alger découvrira le cinéma jordanien – un cinéma en plein essor –, avec la projection de six productions (trois courts métrages et trois longs métrages). Ces trois journées, dédiées à un cinéma que nous ne connaissons pas vraiment, s'inscrivent dans le cadre d'une coopération culturelle algéro-jordanienne, initiée par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), en partenariat avec la Royal Film Commission de Jordanie. D'ailleurs, l'Algérie avait fait son cinéma à Amman durant l'été 2011, avec la projection de trois films algériens, notamment Mascarades de Lyès Salem, Hors la loi de Rachid Bouchareb et l'Envers du miroir de Nadia Cherabi. à présent, c'est la Jordanie qui viendra présenter sa jeune et ambitieuse cinématographie. Durant ces journées, chaque jour sera marqué par la projection d'un court et d'un long métrage. Au total, six films qui rendent compte de la situation actuelle du cinéma jordanien. Du côté des longs métrages, il y aura la projection du film Transit de Mohamed Hachky (qui avait présenté ce même film, en décembre 2011, au Festival d'Oran du film arabe), ainsi que Chraksa de Mahieddine Kandour et Captan Abou Raed d'Amine Metalka. Côté courts métrages, le public aura l'occasion d'apprécier Mawt moulakim (La mort d'un boxeur) de Naji Abdou Nouar, Kaâb aâli (Talon aiguille) de Fadi Hadad, enfin Bahia et Mahmoud de Zayd Abou Hamdane. Pour rappel, la Royal Film Commission est née en 2003. Cet organisme autonome est dirigé par un conseil présidé par le prince Ali Bin Al-Husseïn. Cette initiative a créé un grand changement qui a permis l'évolution et le développement du cinéma jordanien. Ces journées à Alger représentent une belle occasion pour s'ouvrir sur le septième art de ce pays. En effet, depuis une dizaine d'années, la possibilité est offerte aux jeunes cinéastes émergents qui par leur âge et l'ouverture sur le monde s'approprient des sujets poignants sur l'histoire de leur pays et leur société. R. C.