Des pirates informatiques algériens ont tenté, ces derniers jours, de s'introduire dans des sites web d'institutions du gouvernement de l'Andhra Pradesh, un Etat de l'Inde du Sud. L'information a été donnée par le ministre des Technologies de l'information et de la communication de cet Etat, Ponnala Lakshmaiah, cité par le journal The Hindu. La tentative d'intrusion a eu lieu lundi dernier, a-t-il indiqué. Selon lui, 13 pirates informatiques ont essayé de s'introduire sur ces sites du gouvernement, après l'attaque dévastatrice sur plusieurs plateformes web officielles, la semaine dernière. Les premiers éléments de l'enquête menée, a-t-il expliqué, ont permis de remonter aux lieux d'où les attaques ont été conduites. Il s'agit, a-t-il dit, de l'Algérie, la Turquie et l'Indonésie. Fort heureusement, a-t-il ajouté, les attaques ont été vouées à l'échec. «Cette fois-ci, les hackers n'ont pas réussi leur tentative d'intrusion car l'audit interne de sécurité a été effectué sur les sites en question avant de les rendre opérationnels», a-t-il rassuré. Ce n'est pas la première fois que des Algériens sont pointés du doigt comme étant responsables de différentes attaques contre des sites Internet ou des bases de données appartenant à des gouvernements et institutions à l'étranger. Cette pratique s'est répandue dans notre pays en grande partie, ces dernières années. Les moyens technologiques nécessaires pour cette pratique étant disponibles en abondance, faut-il le préciser. En janvier dernier, l'information selon laquelle un jeune Algérien, apparemment âgé de 22 ans, a mené plusieurs dizaines d'attaques contre des sites Internet de préfectures et du gouvernement français, a été révélée au grand jour. C'est après plusieurs mois d'enquête que la police française a fini par identifier ce hacker qui se nomme «SaMo_Dz», a affirmé le journal Le Parisien dans son édition du 17 janvier. Les investigations ont permis de remonter vers la trace du lieu d'où les attaques ont été menées. Ce jeune est un habitant du quartier de Bab El Oued, à Alger, a-t-on dit. Néanmoins, le hacker n'a pas pu être interpellé. En Algérie, c'est à partir de l'an 2000 que les autorités ont commencé à prendre conscience de l'urgence d'agir contre le piratage informatique et de lutter contre la cybercriminalité. Pour ce faire, la loi 04-15 a été introduite dans le code pénal pour réprimer les atteintes au système de traitement informatisé des données. Rappelons qu'en 2010, deux hackers algériens ont été poursuivis en justice pour vol de données bancaires à l'étranger. De l'avis des professionnels du secteur des technologies nouvelles, les plateformes web algériennes, en terme de sécurité, sont encore très vulnérables. C'est dire que nul n'est à l'abri de la cyberguerre menée par de parfaits inconnus. Le piratage informatique des données, qui porte ainsi atteinte à la vie privée de tout un chacun, est sévèrement puni par la loi algérienne, mais faut-il d'abord avoir les moyens technologiques adéquats pour traquer et appréhender ces pirates. Des pirates informatiques algériens ont tenté, ces derniers jours, de s'introduire dans des sites web d'institutions du gouvernement de l'Andhra Pradesh, un Etat de l'Inde du Sud. L'information a été donnée par le ministre des Technologies de l'information et de la communication de cet Etat, Ponnala Lakshmaiah, cité par le journal The Hindu. La tentative d'intrusion a eu lieu lundi dernier, a-t-il indiqué. Selon lui, 13 pirates informatiques ont essayé de s'introduire sur ces sites du gouvernement, après l'attaque dévastatrice sur plusieurs plateformes web officielles, la semaine dernière. Les premiers éléments de l'enquête menée, a-t-il expliqué, ont permis de remonter aux lieux d'où les attaques ont été conduites. Il s'agit, a-t-il dit, de l'Algérie, la Turquie et l'Indonésie. Fort heureusement, a-t-il ajouté, les attaques ont été vouées à l'échec. «Cette fois-ci, les hackers n'ont pas réussi leur tentative d'intrusion car l'audit interne de sécurité a été effectué sur les sites en question avant de les rendre opérationnels», a-t-il rassuré. Ce n'est pas la première fois que des Algériens sont pointés du doigt comme étant responsables de différentes attaques contre des sites Internet ou des bases de données appartenant à des gouvernements et institutions à l'étranger. Cette pratique s'est répandue dans notre pays en grande partie, ces dernières années. Les moyens technologiques nécessaires pour cette pratique étant disponibles en abondance, faut-il le préciser. En janvier dernier, l'information selon laquelle un jeune Algérien, apparemment âgé de 22 ans, a mené plusieurs dizaines d'attaques contre des sites Internet de préfectures et du gouvernement français, a été révélée au grand jour. C'est après plusieurs mois d'enquête que la police française a fini par identifier ce hacker qui se nomme «SaMo_Dz», a affirmé le journal Le Parisien dans son édition du 17 janvier. Les investigations ont permis de remonter vers la trace du lieu d'où les attaques ont été menées. Ce jeune est un habitant du quartier de Bab El Oued, à Alger, a-t-on dit. Néanmoins, le hacker n'a pas pu être interpellé. En Algérie, c'est à partir de l'an 2000 que les autorités ont commencé à prendre conscience de l'urgence d'agir contre le piratage informatique et de lutter contre la cybercriminalité. Pour ce faire, la loi 04-15 a été introduite dans le code pénal pour réprimer les atteintes au système de traitement informatisé des données. Rappelons qu'en 2010, deux hackers algériens ont été poursuivis en justice pour vol de données bancaires à l'étranger. De l'avis des professionnels du secteur des technologies nouvelles, les plateformes web algériennes, en terme de sécurité, sont encore très vulnérables. C'est dire que nul n'est à l'abri de la cyberguerre menée par de parfaits inconnus. Le piratage informatique des données, qui porte ainsi atteinte à la vie privée de tout un chacun, est sévèrement puni par la loi algérienne, mais faut-il d'abord avoir les moyens technologiques adéquats pour traquer et appréhender ces pirates.