Le soutien de l'Etat pour la promotion de la culture en Algérie est fondamental, a estimé mardi le dramaturge algérien Omar Fetmouche lors d'une rencontre-débat à Alger. "L'Etat doit s'impliquer pleinement (dans la promotion de la culture) en menant une politique d'accompagnement des jeunes talents à travers la subvention de leur production culturelle et artistique", a relevé l'homme de théâtre à cette rencontre organisée par l'association "Maawid maa el Kalima". Prenant l'exemple du théâtre, Fetmouche estime que le 4e art algérien doit suivre l'exemple sud-européen où le rôle de l'Etat est déterminant contrairement au modèle anglo-saxon où ce secteur est complètement géré par des privés. La décision de décentraliser certaines manifestations culturelles, comme ce fut le cas du festival international du théâtre, transféré à Béjaïa depuis trois ans, est "un bon point" à mettre à l'actif des autorités concernées, qui aident ainsi à l'émergence de talents existant un peu partout sur le territoire national, a souligné M. Fetmouche. Interpellé sur la possibilité d'un mauvais usage des subventions octroyées par l'Etat au secteur culturel, le dramaturge affirmera l'existence d'une "vraie volonté (politique) pour contrôler et suivre cette subvention et qu'elle parvienne aux partis susceptibles de produire un travail artistique digne de ce nom". Omar Fetmouche auteur et metteur en scène, qui s'est fait connaître d'abord au sein du mouvement théâtral amateur, est aujourd'hui directeur du Théâtre régional de Béjaïa (TRB). Il a à son actif plusieurs spectacles qui ont fait date dans l'histoire du théâtre national (l'Instituteur, Echiekh mammatch, Yasmine) et prépare actuellement une pièce de théâtre musicale dont le sujet porte sur l'histoire de La Casbah depuis les années 30 jusqu'à l'Indépendance. Poésie classique à El-Oued Coup d'envoi du 4e séminaire national Les travaux de la 4e édition du Séminaire national sur la poésie arabe classique (façih) ont débuté mardi à El Oued, avec la participation d'une pléiade de poètes de 12 wilayas du pays. Initiée par la direction de la Culture de la wilaya, cette manifestation culturelle de trois jours sera mise à profit pour débattre de questions diverses liées à l'évolution de la poésie arabe de genre classique, et d'animer des récitals poétiques, ont indiqué les organisateurs. Les participants à cette rencontre placée sous le signe de "Poésie et liberté, 50 ans de créativité", devront examiner, à travers des exposés-débats, des thèmes liés à la liberté dans les écrits poétiques algériens durant les 50 dernières années, le développement de la poésie algérienne d'expression arabe moderne depuis l'indépendance, et les concepts et valeurs de la liberté vues par les poètes algériens, ont-ils précisé. Le texte poétique et le traitement de la notion de liberté, l'agencement artistique et le contenu poétique, figurent parmi les axes soumis à débat lors de cette rencontre qui prévoit, par ailleurs, l'organisation d'une exposition de livres et ouvrages littéraires. Les travaux de ce séminaire devront être sanctionnés par des recommandations. Le soutien de l'Etat pour la promotion de la culture en Algérie est fondamental, a estimé mardi le dramaturge algérien Omar Fetmouche lors d'une rencontre-débat à Alger. "L'Etat doit s'impliquer pleinement (dans la promotion de la culture) en menant une politique d'accompagnement des jeunes talents à travers la subvention de leur production culturelle et artistique", a relevé l'homme de théâtre à cette rencontre organisée par l'association "Maawid maa el Kalima". Prenant l'exemple du théâtre, Fetmouche estime que le 4e art algérien doit suivre l'exemple sud-européen où le rôle de l'Etat est déterminant contrairement au modèle anglo-saxon où ce secteur est complètement géré par des privés. La décision de décentraliser certaines manifestations culturelles, comme ce fut le cas du festival international du théâtre, transféré à Béjaïa depuis trois ans, est "un bon point" à mettre à l'actif des autorités concernées, qui aident ainsi à l'émergence de talents existant un peu partout sur le territoire national, a souligné M. Fetmouche. Interpellé sur la possibilité d'un mauvais usage des subventions octroyées par l'Etat au secteur culturel, le dramaturge affirmera l'existence d'une "vraie volonté (politique) pour contrôler et suivre cette subvention et qu'elle parvienne aux partis susceptibles de produire un travail artistique digne de ce nom". Omar Fetmouche auteur et metteur en scène, qui s'est fait connaître d'abord au sein du mouvement théâtral amateur, est aujourd'hui directeur du Théâtre régional de Béjaïa (TRB). Il a à son actif plusieurs spectacles qui ont fait date dans l'histoire du théâtre national (l'Instituteur, Echiekh mammatch, Yasmine) et prépare actuellement une pièce de théâtre musicale dont le sujet porte sur l'histoire de La Casbah depuis les années 30 jusqu'à l'Indépendance. Poésie classique à El-Oued Coup d'envoi du 4e séminaire national Les travaux de la 4e édition du Séminaire national sur la poésie arabe classique (façih) ont débuté mardi à El Oued, avec la participation d'une pléiade de poètes de 12 wilayas du pays. Initiée par la direction de la Culture de la wilaya, cette manifestation culturelle de trois jours sera mise à profit pour débattre de questions diverses liées à l'évolution de la poésie arabe de genre classique, et d'animer des récitals poétiques, ont indiqué les organisateurs. Les participants à cette rencontre placée sous le signe de "Poésie et liberté, 50 ans de créativité", devront examiner, à travers des exposés-débats, des thèmes liés à la liberté dans les écrits poétiques algériens durant les 50 dernières années, le développement de la poésie algérienne d'expression arabe moderne depuis l'indépendance, et les concepts et valeurs de la liberté vues par les poètes algériens, ont-ils précisé. Le texte poétique et le traitement de la notion de liberté, l'agencement artistique et le contenu poétique, figurent parmi les axes soumis à débat lors de cette rencontre qui prévoit, par ailleurs, l'organisation d'une exposition de livres et ouvrages littéraires. Les travaux de ce séminaire devront être sanctionnés par des recommandations.