L'attaque d'un poste de police de Gombe, dans le nord-est du Nigeria, par des militants islamistes présumés a fait au moins 14 morts, alors que cinq autres personnes étaient tuées dans des violences attribuées au même groupe dans le nord du pays. L'attaque d'un poste de police de Gombe, dans le nord-est du Nigeria, par des militants islamistes présumés a fait au moins 14 morts, alors que cinq autres personnes étaient tuées dans des violences attribuées au même groupe dans le nord du pays. Selon des habitants, le poste de police de Gombe a été entièrement brûlé vendredi dernier dans la soirée dans l'attaque imputée au groupe Boko Haram qui visait également la prison de la ville située à proximité. Les assiégeants n'ont, cependant, pas réussi à envahir la centrale, rapporte une agence de presse française. Ces violences n'ont pas été immédiatement revendiquées mais des islamistes de Boko Haram ont lancé des attaques similaires au cours des derniers mois dans le nord et le centre du Nigeria, accroissant l'instabilité dans le pays le plus peuplé et premier producteur de pétrole d'Afrique. Un gardien de la prison avait déclaré, vendredi, que des membres présumés de Boko Haram tentaient d'envahir la prison de Gombe, la capitale de l'Etat du même nom, apparemment pour y libérer des membres du groupe. D'autres violences se sont produites vendredi dernier au Nigeria. Des hommes suspectés d'appartenir à Boko Haram ont abattu vendredi cinq fidèles en tirant des coups de feu contre une mosquée de Kano, la grande métropole du Nord, ont indiqué la police et des témoins. Le chef d'une milice locale financée par le gouvernement figure parmi les tués. Kano avait été secouée le 20 janvier par une série d'attaques spectaculaires visant principalement des commissariats, qui ont fait au moins 185 morts. Boko Haram a revendiqué l'assaut et la sécurité a été renforcée dans la deuxième ville du Nigeria. Boko Haram a longtemps concentré ses actions dans le Nord-est, principalement à Maiduguri, son fief. Mais le groupe a élargi son champ d'opération en même temps que ses attaques sont devenues de plus en plus sophistiquées et meurtrières. Les islamistes veulent restaurer le califat islamique et imposer la charia au Nigeria et à ses 160 millions d'habitants, dont le Nord déshérité est majoritairement musulman, et le Sud, où se trouve le pétrole, est à dominante chrétienne. Selon des habitants, le poste de police de Gombe a été entièrement brûlé vendredi dernier dans la soirée dans l'attaque imputée au groupe Boko Haram qui visait également la prison de la ville située à proximité. Les assiégeants n'ont, cependant, pas réussi à envahir la centrale, rapporte une agence de presse française. Ces violences n'ont pas été immédiatement revendiquées mais des islamistes de Boko Haram ont lancé des attaques similaires au cours des derniers mois dans le nord et le centre du Nigeria, accroissant l'instabilité dans le pays le plus peuplé et premier producteur de pétrole d'Afrique. Un gardien de la prison avait déclaré, vendredi, que des membres présumés de Boko Haram tentaient d'envahir la prison de Gombe, la capitale de l'Etat du même nom, apparemment pour y libérer des membres du groupe. D'autres violences se sont produites vendredi dernier au Nigeria. Des hommes suspectés d'appartenir à Boko Haram ont abattu vendredi cinq fidèles en tirant des coups de feu contre une mosquée de Kano, la grande métropole du Nord, ont indiqué la police et des témoins. Le chef d'une milice locale financée par le gouvernement figure parmi les tués. Kano avait été secouée le 20 janvier par une série d'attaques spectaculaires visant principalement des commissariats, qui ont fait au moins 185 morts. Boko Haram a revendiqué l'assaut et la sécurité a été renforcée dans la deuxième ville du Nigeria. Boko Haram a longtemps concentré ses actions dans le Nord-est, principalement à Maiduguri, son fief. Mais le groupe a élargi son champ d'opération en même temps que ses attaques sont devenues de plus en plus sophistiquées et meurtrières. Les islamistes veulent restaurer le califat islamique et imposer la charia au Nigeria et à ses 160 millions d'habitants, dont le Nord déshérité est majoritairement musulman, et le Sud, où se trouve le pétrole, est à dominante chrétienne.